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Radin !, Les 7 Mercenaires, La Danseuse… les sorties de la semaine

Réjouissez-vous ! Cette semaine Dany Boon est de retour, les mercenaires sont toujours sept, Soko est une sublime danseuse et une soixantenaire voyage dans le temps.

Petite semaine de cinéma ? Peut-être. Il faut dire que le mois d’octobre s’annonce lui déjà plein de belles promesses, mais ce n’est pas une raison pour bouder les salles cette semaine. Après tout, Dany Boon pourrait bien vous faire rire, le remake des 7 Mercenaires se révèle moins convenu que prévu et surtout vous n’allez pas manquer l’un des meilleurs films français de l’année : La Danseuse.

Rire ou ne pas rire, telle est la question

Le cinéma populaire français est-il vraiment mort ? Radin ! n’est pas franchement d’une subtilité criante. Sa trame ultraconvenue, ses rebondissements prévisibles, ses personnages caricaturaux… Mais bon, faut vous y faire ! Il y a plein de gens qui n’ont aucune autre velléité que de passer un bon moment quand ils vont au cinéma. Si vous en faites partie, faites-vous plaisir, sinon…

      

Lily-Rose Depp fait ses premiers pas de danse

Un premier film c’est comme une promesse. Avec La Danseuse, la promesse de Stéphanie Di Giusto est plus que séduisante. En revenant sur le destin méconnu de Loïe Fuller qui a inventé une chorégraphie hypnotique au péril de sa vie, la cinéaste signe une fresque bluffante autour de la création. Et elle réussit l’exploit de créer un univers graphique et visuel magnifique digne des longs métrages américains. A ne pas manquer.

       

Le remake de trop ?

Y en a marre des remakes. C’est vrai mais de temps en temps, il est bon de remettre ses préjugés en question. Surtout que le film de John Struges était lui-même un remake des 7 Samouraïs. Outre son casting de choix (Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke...), Antoine Fuqua (Trining Day, Equalizer) a la bonne idée d’offrir une relecture plus politique des 7 Mercenaires, en questionnant notamment l’histoire raciale de l’Amérique. Il n’échappe pas pour autant aux tics des films de studios modernes (action, violence et cie).

       

Passé, présent, fantômes et promoteur

Il n’y a pas que les super-héros ou Marty McFly qui voyagent dans le temps. Il faut désormais compter sur Clara, une ancienne critique musicale de 65 ans. Présenté sur la Croisette en mai dernier, Aquarius signé par le brésilien Kleber Mendonça Filho n’a rien d’un film fantastique. C’est une chronique sur le temps qui passe. On y suit une femme, pleine d’audace, qui refuse de laisser un promoteur racheter l’appartement dans lequel elle a tous ses souvenirs. Un film plein de fantômes, assez étrange et peut-être un peu bancal.

      

Intelligence artificielle es-tu là ?

Le cinéma de science-fiction s’est emparé depuis de longues années maintenant des problématiques autour de l’intelligence artificielle. On se souvient tous de la logique froide et implacable de HAL dans 2001 l’Odyssée de l’espace. Avec Morgane, Luke Scott (fils de Ridley) s’interroge sur nos relations avec ces créatures synthétiques. Une spécialiste en gestion des risques (Kate Mara) est envoyée en mission dans un endroit secret afin d’évaluer la dangerosité d’une de ces machines. Mais s’agit-il bien d’une machine ? Pas mal mais difficile de passer après Ex-Machina d’Alex Garland sur un sujet assez similaire.  

      

Le Pape, sa vie, son œuvre

Qui est vraiment le Pape François ? Voilà le sujet du film de Beda Docampo Feijóo et Eduardo Giana. Plus exactement, il s’agit de revenir sur la destinée de Jorge Mario Bergoglio qui allait devenir le premier pape sud-américain de l’histoire et peut-être aussi l’un des plus populaires. Avec un sujet aussi délicat, difficile de ne pas tomber dans l’hagiographie bêatifiante mais vous pourriez tout de même apprendre deux ou trois choses.

       

Un western roumain

Roman hérite de la terre de son grand-père. Le problème c'est qu'en même temps, il hérite aussi de relations troubles avec les maffieux locaux. Filmé comme un western contemporain, Dogs comporte de vrais moments de bravoure mais n'aboutit pas à grand chose. Dommage, surtout qu'on craque pour la chienne du héros. 

       

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