Mondial 2014
Un oeil sur le Brésil : Arbitrage arbitraire
Pendant toute la Coupe du monde, Maximilien nous livre chaque semaine son sentiment sur la compétition. Coups de coeur, coups de gueule, clins d'oeil... le foot, c'est aussi sur Weekly !
C’est parti ! La Coupe du monde de football a débuté jeudi dernier dans une ambiance électrique. Organisée dans la patrie du "Futebol" et -à tort ?- du beau jeu, cette dernière, si elle a globalement été à la hauteur de sa réputation avec des buts à la pelle, aura été du grand n’importe quoi au niveau de l’organisation globale.
Dans un contexte de manifestations constantes pour protester contre ce qui est considéré comme du gaspillage d'argent dans un pays où des milliers de personnes vivent dans des situations précaires, le Brésil, avec ses problèmes de transport, ses stades toujours en construction et ses pelouses en état plus que limite -des photos d’un jardinier recouvrant de peinture un terrain ont circulé ces derniers jours-, n’a pas réussi à se montrer sous son meilleur jour et cacher sa part d’ombre.
Si l’organisation en dehors du terrain était un échec, que dire de celle à l’intérieur, et d’un arbitrage toujours plus pointé du doigt ! Sono en panne lors du match de l’équipe de France, système "révolutionnaire" de technologie sur la ligne qui aura entraîné plus de doutes qu’autre chose au cours du même match, des polémiques successives autour de l’arbitrage...
Parlons en de l'arbitrage. Cartons rouges non sortis, buts valables refusés, d’autres non valables accordés, penaltys inexistants sifflés tandis que d’autres réels non... Le tout venant du gratin du monde arbitral laisse un goût amer -de plus- dont on se serait bien passé. Ou alors cela permet au moins de relativiser en se disant que si aucun arbitre français n’avait été sélectionné car réputés trop faibles, on ne peut pas réellement dire que les autres soient bien meilleurs.