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#BringBackOurGirls : solidarité internationale pour les lycéennes du Nigeria

Une impressionnante mobilisation s'est mise en place sur internet pour demander la libération des 200 jeunes filles enlevées par Boko Haram le 14 avril dernier.

Le pouvoir d'internet et plus précisément des réseaux sociaux n'est plus à démontrer. Et cette fois, la cause est devenue internationale. Cette cause c'est l'enlèvement à Chibok de 223 lycéennes au Nigéria par Boko Haram, le 14 avril dernier. On pourrait alors s'étonner que le mouvement ait mis plusieurs semaines à s'organiser mais cela aura permis de réveiller une certaine inertie politique.

Il y a quelques semaines, les seules manifestations nigérianes ne trouvaient pas beaucoup d'écho. Puis il y a eu ce message de Michelle Obama sur Twitter, relançant ce hastag qui a désormais fait le tour du monde : #BringBackOurGirls, ou #RamenezNousNosFilles.

On ne compte désormais plus les célébrités qui se sont affichées sur leurs profils avec des pancartes portant ce message, ou l'autre "Real men don't buy girls", "Les vrais hommes n'achètent pas des jeunes filles", référence à la menace du groupe islamiste de marier de force les captives et de les réduire en esclavage. Justin Timberlake et Jessica Biel, Cara Delevingne, Ellen DeGeneres, P.Diddy, Emma Watson, Anne Hathaway, Bradley Cooper, Alicia Keys, Ashton Kutcher, Sean Penn, Angelina Jolie...les people, surtout américains et pour certains habitués à militer, sont nombreux dans la mobilisation.

En France aussi, le "Bring Back Our Girls" a fait son chemin. Chez les femmes politiques comme Najat Vallaud-Belkacem ou Christiane Taubira par exemple, chez les footballeurs de l'AS Monaco également. Et puis il y a les associations féministes qui ont appelé à deux rassemblements aujourd'hui sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro, auxquels doivent notamment participer Carla Bruni, Valérie Trierweiler et Julie Gayet. D'autres villes se joindront au mouvement.

Une mobilisation de solidarité sans précédent pour obtenir la libération des jeunes filles, en échange desquelles leurs ravisseurs demandent que plusieurs prisonniers soient relâchés. Une revendication rejetée immédiatement par le régime nigérian, alors qu'une vidéo des otages a été transmise par Boko Haram. Samedi, un sommet africain sur le Nigeria se tiendra à Paris pendant que de nombreux pays ont proposé leur aide.

Une pétition pour une intervention internationale rassemble aujourd'hui plus de 920 000 signatures. Et la vague d'indignation ne faiblira certainement pas tant que les lycéennes n'auront pas retrouvé leurs proches.

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