Amina claque la porte des Femen

Rappelez-vous. Il y a quelques mois, une jeune lycéenne tunisienne encore inconnue publie sur son profil Facebook des photos, seins nus, où elle arbore les messages : "mon corps m’appartient et il n’est l’honneur de personne" et "Fuck your morals". Aussitôt proclamée première militante Femen du pays, celle que l’on connait alors sous le pseudonyme d’Amina Tyler (Amina Sboui de son vrai nom) devient un symbole de la lutte féministe la version "sextrémiste". Sauf que les choses vont très vite déraper. Elle est d’abord reniée par sa propre famille et menacée de mort, puis elle disparait. Certains diront même que la jeune femme est internée contre son gré dans un hôpital psychiatrique. Lorsqu’elle refait surface, Amina est arrêtée pour avoir tagué le mur d’un cimetière du mot "Femen". Après avoir passé deux mois en prison, elle a été remise en liberté depuis le début du mois. Elle reste sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès (la date n’est pas encore connue). Elle encourt deux ans d’emprisonnement pour profanation de cimetière.

Depuis le début de l’année, Amina est devenue une icône de la révolte Femen en Tunisie. Une épopée qui vient de prendre fin avec l’annonce de son retrait du mouvement. Mais que s’est-il passé au juste ?

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