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Après la primaire, un rassemblement impossible ?

Benoît Hamon l'a largement emporté face à Manuel Valls lors du second tour de la primaire de gauche. C'est désormais une autre campagne qui commence. Mais dans quelle ambiance ?

Avec près de 59% des voix, le score est sans appel et la participation en hausse n'a pas réussi à sauver le soldat Valls. Parti de loin, de très loin même dans les sondages, c'est bien l'outsider qui a finalement viré en tête. Benoît Hamon, le dernier des sept qui va représenter une gauche qu'il espère élargie et rassemblée d'ici le premier tour du 23 avril.

Le rassemblement ? Il paraissait très loin ce dimanche soir devant le siège national du PS rue de Solférino. A peine une minute sur le perron, le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis entre les deux adversaires tel un arbitre de combat de boxe, une poignée de main peu chaleureuse et aucun mot aux journalistes et soutiens rassemblés dans la cour...pour l'image d'union, loin de celle affichée en 2011, il faudra repasser. Ou du moins attendre que l'affront de la fronde ne laisse plus un goût amer, que les divergences d'opinions se lissent dans des compromis. Mais cela semble bien difficile tant la fêlure paraît proche de la fracture et à trois mois du scrutin, le temps est compté.

Les yeux doux à EELV et à Mélenchon suffiront-ils à unifier ? Si la gauche et ses militants ont déjà choisi leurs principales cibles en Marine Le Pen et François Fillon, n'est-ce pas d'abord dans son propre camp que la bataille, qui s'annonce âpre, va devoir se mener ? Regarder à sa gauche, à sa droite, retenir les attirés par les sirènes de Macron... Rien que cela, c'est déjà tout un programme. Et au jeu des probabilités, quelle chance de réussite ?

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