Cannes : Robert Pattinson, nouveau DiCaprio ?

Des cris stridents, des jeunes filles en pleurs, des flashs qui crépitent… aucun doute, Robert Pattinson fait monter le buzzomètre de Cannes à son maximum. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le vampire à crocs de lait de Twilight a pris de l’épaisseur. Premier bon point, il se prête de bonne grâce au jeu des autographes de son public très midinette. Sourire et sobriété… à Cannes, c’est le cocktail gagnant.

Ensuite depuis la fin de la saga vampirique, Rob Patz semble vouloir prendre un virage radical dans sa carrière. Fini les amourettes fantastico-fleur bleue. En 2012, David Cronenberg avait déjà bien abîmé son image de beau gosse lisse dans son Cosmopolis, brûlot anticapitaliste ultra-austère. Deux ans plus tard, dans Maps to the Stars présenté en compétition lundi soir sur la Croisette, Robert Pattinson retrouve Cronenberg dans une limousine. Soyons franche, le jeune acteur ne brille pas dans cette satire fatigante sur les coulisses d’Hollywood. Mais ce n’est pas sa faute. Il fait de la figuration… comme son personnage.

Par contre le petit Robert électrise la caméra dans The Rover, de David Michôd. Dans ce western apocalyptique australien, il est aussi touchant qu’effrayant et volerait presque la vedette au génial Guy Pierce. N’espérez pas pour autant le voir remporter un prix d’interprétation, le long métrage de genre était présenté hors-compétition. Mais avec ce rôle, il risque de changer d’image auprès de la communauté geek fan de cinéma de genre. Et ce n’est pas terminé puisque l’acteur devrait jouer prochainement pour James Gray dans The Lost City of Z, pour Werner Herzog dans Queen of the Desert et pour Anton Corbijn dans Life. Bien joué Rob !

Rendez-vous demain pour une chronique spécial cinéma de genre.