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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 04 au 10 juin 2019

A l’approche de l’été, les compétitions sportives se font plus rares mais toujours aussi intenses. Ainsi on retrouve à la une cette semaine la retraite d’une légende du sport français et même international, Thierry Omeyer. Au rayon football, les filles sont à l’honneur avec la Coupe du Monde féminine en France, pendant que les garçons disputent les éliminatoires de l’Euro. Egalement au programme, Roland-Garros avec les victoires de Nadal et Barty, mais aussi la F1 et le sacre au Canada de Lewis Hamilton sur tapis vert. Sans oublier le Top 14 qui approche de son dénouement avec la ½ finales disputées ce week-end et également la NBA, dont les finales se poursuivent après la victoire des Warriors sur le parquet de Toronto. Enfin après Omeyer, c’est un autre immense champion national qui prends également sa retraite sportive avec Tony Parker, qui quitte les parquets NBA, riche d’un palmarès unique pour un tricolore.

A la une cette semaine, on retrouve l’immense Thierry Omeyer, qui après une carrière de 25 ans au plus haut niveau et à 42 ans, a décidé de prendre une retraite bien méritée. Pour son ultime sorite, le plus grand gardien de tous les temps (désigné avec près des 94% des suffrages) ne pouvait imaginer autre chose qu’une victoire, ce qui fût chose faite avec en prime un but permettant à son dernier club le PSG de s’imposer 29 à 20 face à Cesson-Rennes, relégué en division inférieur. Acclamé durant toute la rencontre par un public entièrement acquis à sa cause, accueilli par une haie d’honneur lors de son entrée sur le terrain et porté en triomphe à sa sortie, « Titi » quitte le handball professionnel par la grande porte avec le plus grand palmarès de ce sport : 2 titres de champion olympique, 5 mondiaux, 3 championnats d’Europe, 4 Ligue des Champions pour un total de 59 titres en ajoutant les coupes et championnats nationaux et la bagatelle de 358 sélections en équipe de France :

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Avec cette retraite d’une véritable légende, c’est sans doute la plus belle page du handball français et l’une des plus belles du sport français qui se tourne. Mais au-delà des titres et du palmarès hors-normes de cet immense champion, on retiendra surtout l’homme, humble, travailleur, respectueux, qui a donné envie à tant d’enfants de jouer au handball à une position qui est rarement la plus enviée. Au centre de toutes ses qualités, on notera également la fidélité puisqu’en 25 ans de carrière, Thierry n’aura connu que 4 clubs, Sélestat, celui des débuts, Montpelier, celui de l’ascension, Kiel en Allemagne, celui de la consécration et le PSG, celui de la confirmation, en plus évidemment de l’équipe de France, dont il a su porter si haut les couleurs. Les adieux sont souvent tristes et émouvants, mais lorsque l’on parle de l’un des plus grands sportifs français de tous les temps, qui a porté si haut les valeurs du sport et les couleurs tricolores, le seul mot qui vient à l’esprit, c’est Merci. Merci Thierry de nous avoir fait vibrer pendant toutes ces années, de nous avoir fait aimer le handball et de nous avoir inculqué les vraies valeurs du sport.

 

En Football, tous les trophées nationaux ont été distribués et en attendant l’ouverture du mercato, la saison se termine par des matchs internationaux. Galanterie oblige, commençons par ces dames, qui disputent la 8ème Coupe du Monde de l’histoire du football féminin en France du 07 juin au 07 juillet. Très attendues et favorites de la compétition au même titre que l’Allemagne ou les Etats-Unis, tenantes du titre, les tricolores n’ont pas raté leurs débuts en dominant largement l’équipe de Corée du Sud 4 buts à 0, grâce à un doublé de leur capitaine historique, Wendie Renard et des réalisations d’Eugénie Le Sommer et Amandine Henry :

Avec cette magnifique entame de compétition qui va leur donner beaucoup de confiance et de sérénité pour les prochaines échéances, les joueurs de Corinne Diacre sont dans d’excellentes dispositions pour faire vibrer toute une nation un an seulement après le sacre des garçons en Russie. Mais pour nos protégées, les choses sérieuses devraient réellement commencer en ¼ de finales avec un duel probable avec les Etats-Unis, véritable épouvantail du tournoi, qui s’est également imposé pour son entrée en lice, xx à xx face à la Thaïlande. Pour les autres favorites, cette première journée s’est également déroulé sans encombre, notamment l’Allemagne, double vainqueur de l’épreuve, qui s’est imposé 1 à 0 face à la Chine ou encore l’Angleterre, qui a eu toutes les peines du monde à se défaire des voisines écossaises 2 buts à 1. La première surprise de ce premier tour est venue de l’Argentine, qui contrairement aux garçons couronnés à plusieurs reprises, n’avaient encore jamais pris le moindre point en 2 participations. C’est désormais chose faite avec ce nul 0 à 0 plein d’abnégation et de courage face aux championnes de 2011, le Japon, qui n’est jamais parvenu à faire la différence malgré une domination de tous les instants et une supériorité technique indéniable.

Chez les garçons, les bleus ont connu une fortune bien différente de celles des filles. Champions du monde en titre et grandissimes favoris d’une poule de qualifications pour l’Euro 2020, très largement à leur portée, les hommes de Didier Deschamps ont subi une énorme désillusion en s’inclinant lourdement en Turquie, 2 buts à 0. Totalement hors du coup à l’image d’un Raphaël Varane, fantomatique et coupable sur le premier but ou encore d’un Kylian Mbappé, individualiste à l’excès, qui va devoir cesser de croire qu’il peut changer le cours d’un match à lui tout-seul, les coéquipiers du capitaine Hugo Lloris, qui a évité une défaite plus lourde encore grâce à de superbes parades dont il a le secret, subissent un coup d’arrêt, qui fait suite à le remise de la Légion d’Honneur par le président de la République dans la semaine :

Surement trop confiants et négligeant envers un adversaire combatif et appliqué, les tricolores vont devoir rapidement comprendre qu’un match de foot, quel que soit l’opposition, ne peut pas se gagner sans un minimum d’engagement, de combativité et d’application. Gageons que Didier Deschamps saura leur faire passer le message et remettre ses troupes dans le droit chemin pour la prochaine rencontre face à la modeste Andorre, ce mardi soir. Cette victoire de la Turquie leur permet de prendre la tête de la poule H devant la France et l’Islande, qui pointent 3 points. Dans les autres rencontres phares de ces dernières journées de qualifications avant des vacances bien méritées pour nos footeux, l’Allemagne s’est facilement imposé 2 buts à 0 en Biélorussie pour continuer son sans-faute et rester à 3 points d’une équipe d’Irlande qui compte 1 match de plus que les hommes de Joachim Löw. Comme les allemands, les italiens, toujours en quête d’identité depuis leur non-participation à la dernière coupe du Monde en Russie, continuent leur parcours sans fausse note avec un 3ème succès de rang sur la pelouse de la Grèce, 3 buts à 0. Les transalpins comptent 3 points d’avance sur la Finlande dans la poule J. Même chose pour la Belgique dans la poule I, également reçue 3 sur 3 après son succès facile face au Kazakhstan 3 buts à 0. Après son succès facile, 4 à 1, face aux iles Féroé, les espagnols étaient confrontés à un défi plus conséquent en recevant une équipe de Suède toujours difficile à manœuvrer. Les ibériques s’en sortent sans trembler avec une victoire, 3 à 0, qui les propulsent en tête de leur groupe avec 5 points d’avance sur les scandinaves et la Roumanie. Enfin le finaliste malheureux de la Coupe du Monde, la Croatie, s’est difficilement imposé face aux dragons gallois 2 buts à 1 pour effacer une défaite en Hongrie, qui les place à la deuxième place de leur poule à égalité de points avec ces mêmes hongrois. L’après Coupe du Monde et le traumatisme d’une défaite cruelle face aux bleus semblent encore difficile à digérer pour une équipe croate, qui peine à retrouver toute la plénitude de ses moyens.

En marge de ces qualifications pour l’Euro 2020, l’Angleterre, la Suisse, les Pays-Bas et le Portugal s’affrontaient pour le gain de la première Ligue des Nations de l’histoire au Portugal :

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À domicile, l’occasion était trop belle pour des lusitaniens déjà titrés sur le vieux continent en 2016 et qui continuent d’écrire les plus belles pages de leur histoire. Après avoir renversé la Suisse en ½ finale, 3 buts à 1, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé face aux helvètes, n’ont pas tremblé pour se défaire en finale d’une belle équipe des Pays-Bas qui aura dominé le début de rencontre avant de progressivement perdre le fil du match et s’incliner sur une frappe lointaine de Gonçalo Guedes à l’heure de jeu. Encore en ruines il y a un an après leur élimination en phases de qualifications pour la coupe du Monde russe, les néerlandais retrouvent des couleurs (oranges) depuis quelque mois, comme en atteste leur victoire en ½ finale, 3 buts à 1, face à une équipe d’Angleterre, ½ finaliste en Russie l’an dernier, et qui termine finalement sur le podium de cette compétition après son succès face à la Suisse, 6 à 5 aux tirs aux buts. Avec ce succès précieux, les portugais se donnent un joker dans les qualifications pour l’Euro 2020. En effet dans le cas où il ne figurerait pas dans les 20 premiers des éliminatoires (10 premiers ou 10 seconds), ils disputeraient alors un barrage avec les autres vainqueurs des ligues B, C et D pour une place à l’Euro.

Enfin pour clore cette page football, un mot sur le Mercato, qui, maintenant que tous les championnats nationaux sont terminés, devaient animer les pages de nos quotidiens sportifs préférés. Évidemment en tête de gondole, on retrouve le Real Madrid, qui après le transfert du buteur de l’Eintracht Francfort, Luka Jovic, s’est offert le belge de Chelsea, Eden Hazard pour 100 millions d’Euros plus bonus. Comme attendu les merengues sont très actifs sur ce marché estival, qui démarre à peine et la prochaine cible du président Pérez pourrait bien se nommer Paul Pogba, à moins que la Juventus ne parvienne à leur couper l’herbe sous le pied. Autre grand feuilleton de l’été à venir, Antoine Griezmann, qui a annoncé son départ de l’Atlético Madrid, semblait se diriger naturellement vers le FC Barcelone, mais un éventuel accord serait annoncé avec le PSG. Réalité ou effet d’annonce pour mettre la pression sur les dirigeants blaugrana, qui doivent faire face au refus du vestiaire catalan d’intégrer le buteur français ? Réponse dans les prochains jours. Comme chaque été, les autres feuilletons, qui devraient animer ce marché aux joueurs 2019, sont ceux de Neymar, Mbappé et encore le néerlandais très courtisé, Matthijs De Ligt. Mais évidemment, avec les moyens sans limite de quelques grosses armadas européennes, comme le PSG ou Manchester City, qui se moquent royalement du Fair-Play financier et de ses contraintes, une surprise de taille reste possible …

 

En Rugby, sans surprise le stade toulousain et l’ASM se retrouveront en finale du Top 14 la semaine prochaine au Stade de France. Les deux premiers de la saison régulière, qui ont largement dominé les débats cette saison n’ont pas tremblé pour se défaire en ½ finale, à Bordeaux, respectivement du stade Rochelais et du LOU, invités surprise à ce niveau de la compétition après leurs succès de la semaine dernière face au Racing et à l’épouvantail montpelliérain. Les rouge et noir, impériaux toute la saison que ce soit en Top 14 ou en Coupe d’Europe, dont ils ont atteint les ½ finales, ont eu toutes les peines du monde à se défaire d’une vaillante équipe rochelaise, qui a tenu la dragée haute aux hommes d’Ugo Mola durant plus d’1 heure en maintenant le score à 7 à 6. Pourtant avec un peu plus de réussite (2 pénalités ratés par Thomas Ramos et 2 essais logiquement refusés), les toulousains auraient pu faire la différence plus tôt mais ils ont dû au contraire faire preuve de patience et attendre les choix judicieux de leur manager, qui n’a pas hésité à sortir son ouvreur en difficulté et son capitaine, Jérôme Kaino, pour faire enfin la différence grâce à un essai de l’entrant, Sébastien Bézy, à la 60ème minute, et se diriger vers une victoire finale 20 à 6 :

Les maritimes payent surement leur saison marathon, eux qui ont joué un barrage la semaine dernière et une finale de Coupe d’Europe pendant que les haut-garonnais se reposaient. Le Stade Toulousain a donc été rejoint en finale par l’autre favori de cette édition 2019, Clermont-Ferrand, qui s’est débarrassé beaucoup plus facilement de Lyon, 33 à 13. En quête d’un exploit après celui réalisé face à Montpellier, les gones se sont montrés beaucoup trop indisciplinés pour pouvoir prétendre à un succès face à l’armada jaunard, parfaitement emmenée par leur buteur vedette, Greg Laidlaw auteur d’un sans-faute avec 6 réalisations sur 6 au pied. Pourtant les hommes de Pierre Mignoni sont parfaitement entrés dans cette rencontre avec une intensité et un enthousiasme en début de rencontre conclu par un essai de Liam dès la 10ème minute, mais ils ont rapidement été rattrapés par l’enjeu et par une nervosité qui s’est traduite par 15 pénalités durant la rencontre. Dans ces conditions, difficile de rivaliser avec une équipe de Clermont toujours aussi souveraine et sure de sa force et qui termine la rencontre avec 3 essais et 4 pénalités et un écart de 20 points, sévère pour les rhodaniens mais certainement source d’enseignement pour les années à venir :

Pour rivaliser avec les grosses écuries de ce Top 14, les lyonnais vont devoir apprendre à maitriser leur nerfs, à contrôler leur émotions et à gérer le tempo d’un match, qui se gagne souvent sur des détails et sur une expérience, dont les clermontois ont su faire preuve. La grande finale de la semaine prochaine, épilogue d’une saison pleine de surprise et de rebondissements, promet un duel épique et intense entre les 2 meilleures équipes de cette édition 2018-2019 du Top 14.

 

En NBA, Les Raptors de Toronto sont en passe de réussir ce que d’aucun pensait impossible au début de ces Finales, à savoir battre les doubles champions en titre, les Warriors de Golden State puisqu’ils mènent 3 victoires à 2 et peuvent désormais conclure à chaque match. Bien aidés par les pépins physiques des californiens et portés par un Kawhi Leonard, stratosphérique dans cette série, les canadiens ont parfaitement su gérer les premières finales de la jeune histoire pour aller glaner ce premier titre. Après un 1er match historique remporté dans leur salle devant une foule en délire aussi bien dans la salle que dans tout le Canada, les hommes de Nick Nurse ont subi la foudre des « Splash Brothers » qui, après un 3ème quart-temps de folie ont permis à leur équipe de revenir à égalité et surtout de reprendre l’avantage du terrain. Malheureusement les Warriors devaient composer sans Klay Thompson et Kevon Looney dans le match 3 et se sont logiquement inclinés malgré un Stephen Curry de gala : 47 points, 8 rebonds et 7 passes. Trop seul, le double MVP ne pouvait empêcher la défaite de son équipe. Le tournant de cette série se situe certainement dans le match 4, qui voit le retour des 2 blessés côté californien. Motivés à l’idée de ramener cette série à égalité avant de retourner dans le grand nord, les joueurs de Steve Kerr vont totalement passer à côté de leur rencontre, notamment avec une adresse plus que douteuse. Stephen Curry, brillant lors du match précédent termine ainsi la rencontre avec, certes 27 points, mais à 9 sur 22 aux shoots dont 2 sur 9 à longue distance. Malgré un Klay Thompson de feu avec 28 points dont 6 sur 10 derrière la ligne, les Warriors ne peuvent rien faire contre les 36 points à 11 sur 22 de Kawhi Leonard et surtout les 20 points à 9 sur 12 du surprenant Serge Ibaka, facteur X de ce Game 4. Dos au mur, les Warriors ont décidé de remettre en selle leur arme fatale pour le Game 5, Kevin Durant, de retour d’une blessure au mollet. Le début de match leur a donné raison avec une réussite insolente de leur trio vedette, leur permettant de prendre rapidement l’avantage dans ce match couperet. Mais « KD » va rechuter rapidement sur une action anodine et quitter ses coéquipiers sur une nouvelle blessure, probablement fatale pour la suite de cette série. Affectés par ce nouveau coup du sort, les californiens vont se rebeller et, sous la houlette des « Splash Brothers » très en verve derrière l’arc, compter jusqu’à 14 points d’avance en milieu de 3ème quart-temps. Encore en tête au début du dernier quart, les hommes de Steve Kerr vont subir la foudre de Kawhi Leonard, qui va enchainer 10 points consécutifs pour donner 6 points d’avance aux siens. Alors que le match semblait plié, Stephen Curry et Klay Thompson vont de nouveau faire parler la foudre et enchainer une série de paniers longue distance pour reprendre la tête d’un point à quelques secondes du terme. Le dernier ballon mal négocié par les canadiens n’y changera rien et la série retourne à Golden State pour un 6ème match qui pourrait être décisif avant un épilogue possible à Toronto :

 

En Formule 1, Sebastian Vettel a longtemps cru tenir la première victoire de sa saison 2019 lors du grand prix du Canada. Parti logiquement en pole position après un dernier tour de qualification qui lui a permis de prendre le meilleur sur le leader du championnat du monde, Lewis Hamilton, et en tête durant toute la course, le pilote Ferrari numéro 1 n’aura finalement commis qu’une erreur durant ce week-end canadien mais elle lui aura coûté la victoire. Talonné par le champion du monde en titre, le pilote allemand est parti à la faute au 48ème des 70 tours de course et est revenu sur la piste en coupant la route à son adversaire Mercedes l’obligeant à freiner en urgence pour éviter la collision. Cette manœuvre jugé dangereuse par les commissaires de piste sera sanctionnée de 5 secondes de pénalité et permettra ainsi à Lewis Hamilton, qui termine 1’’3 derrière la Ferrari de remporter la 4ème course de sa saison, la 7ème dans le grand nord (record de M. Schumacher égalé) :

Évidemment, l’allemand était particulièrement déçu à l’arrivée et les nombreux supporters de Ferrari ont également manifesté leur mécontentement de ne pas voir leur champion s’imposer mais au final cette sanction semble juste et permet au pilote britannique de creuser l’écart au championnat du monde sur son coéquipier, Vallteri Bottas, seulement 4ème ce week-end derrière le second pilote Ferrari, Charles Leclerc. Hamilton compte désormais 31 points d’avance sur le finlandais et 62 sur Vettel, qui consolide sa 3ème place sur le podium devant un Max Verstappen, auteur d’une belle remontée depuis la 9ème place sur la grille après une collision avec Magnussen en Q2, à la 5ème en course. Le néerlandais devance les 2 pilotes Renault, Ricciardo et Hülkenberg, qui après d’excellentes qualifications, offrent de précieux points à l’écurie française et son coéquipier, Pierre Gasly, qui malgré une 5ème place sur la grille, rétrograde au 8ème rang en course. Le second tricolore, Romain Grosjean, termine cette course à une anecdotique 14ème place, à 1 tour des leaders. Au rayon des anonymes, signalons également la très belle course de Lance Stroll, qui sur un circuit peu propice aux dépassements et lors d’une course passablement ennuyeuse est parvenu à remonter de la 17ème place à la 9ème et ainsi offrir à son écurie, Racing Point, 2 précieux points au championnat du monde des constructeurs.

 

A Roland-Garros, Rafael Nadal, impérial durant toute la quinzaine a logiquement remporté, à 33 ans, son 12ème sacre Porte d’Auteuil, soit le double de victoires d’une autre légende de la terre battue parisienne, Björn Borg, dont le record a longtemps semblé inatteignable. Le majorquin a disposé en finale, comme l’an dernier, de Dominic Thiem, en 4 sets 6-3/5-7/6-1/6-1 :

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L’autrichien, qui pourrait dans les années à venir devenir le successeur de l’espagnol aura parfaitement résisté lors des 2 premiers sets, obligeant même Rafa a concédé son seul et unique set de la quinzaine, mais il aura fini par subir la foudre de celui qui s’affirme un peu plus comme le plus grand joueur sur terre battue de toute l’histoire du tennis. Tombeur de son plus grand rival, Roger Federer en ½ finale en 3 sets secs, le champion espagnol se rapproche ainsi du record de victoires en tournoi majeur du suisse, 18 contre 20. Le grand perdant de cette édition 2019 est évidemment Novak Djokovic, qui visait un second « Nole Slam », puisqu’il détenait les 3 dernières victoires en majeur. Mais le serbe est tombé en ½ finale sur un Dominic Thiem, sérieux et appliqué, qui ne sera pas tombé dans le piège d’une rencontre particulièrement difficile, disputée dans un premier temps dans des conditions dantesques en raison du vent avant d’être reportée au lendemain à cause de la pluie. Ce match à rallonge remporté en 5 sets et sur 2 jours la veille de la finale aura surement pesé dans les jambes de l’autrichien au moment de défier un Rafael Nadal, qui n’avait surement pas besoin de cela pour s’imposer.

Chez les filles, le tournoi nous a offert son lot de surprises habituelles dans les tournois féminins depuis quelques années maintenant. Avec la baisse de régime de Serena Williams, désormais âgée de 35 ans, le tennis féminin se cherche une leader et les majeurs sont aujourd’hui beaucoup plus offerts qu’auparavant. Résultat, c’est la surprenante australienne de 23 ans, tête de série numéro 8, Ashleigh Barty, qui s’impose devant la grande révélation de cette édition 2019, la tchèque Markéta Vondroušová, de quatre ans sa cadette et seulement 38ème au classement WTA. Malheureusement cette finale aura rapidement tourné court, en raison notamment de l’inexpérience de la jeune tchèque, qui disputait son 1er match sur le court central et qui n’aura jamais pu défendre ses chances devant la détermination et le talent de l’australienne, qui s’impose largement 6-1/6-3 en 1 heure et 10 minutes seulement :

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La future numéro 2 mondiale signe ainsi la plus belle victoire de sa carrière et offre à l’Australie son 1er succès féminin à Paris depuis 1973 mais sa jeune adversaire aura surement beaucoup appris de cette défaite et on espère la revoir plus forte dans les années à venir pour effacer cette déconvenue et décrocher la coupe des Mousquetaires.

 

Enfin pour clore cette chronique comme elle a commencé, ce lundi une autre légende du sport français a annoncé sa retraite sportive : Tony Parker

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Le plus grand basketteur tricolore de l’histoire a décidé de mettre un terme à son immense carrière, se considérant désormais incapable de lutter pour le titre NBA. Drafté en 2003 à l’âge de 19 ans par les San Antonio Spurs, « TP » va connaitre une ascension fulgurante sous la houlette du coach historique, Gregg Popovich, qui va mener le français au sommet de la NBA. Maillon indispensable du Big Three, qu’il forme avec Tim Duncan et Manu Ginobili, Tony va ainsi glaner 4 titres NBA en 2003 ; 2005, 2007 et 2014 avec un point d’orgue un titre de MVP des Finales en 2007 face à un certain Lebron James. En marge de ses titres, Tony a également été sélectionné 6 fois pour le All-Star Game, dont il restera à jamais comme le premier français à y avoir été convié, de quoi en faire un « Hall of Famer » en puissance. Tout au long de sa carrière, l’actuel président de l’ASVEL, club de son cœur, a su faire preuve d’un attachement sans commune mesure au maillot bleu, qu’il a porté à 181 reprises pour un titre européen remporté en 2013. Modèle de précocité et de longévité à un poste aussi difficile que meneur, le natif de Bruges, qui a terminé sa carrière aux Hornets de Charlotte avec Nicolas Batum, a révolutionné le basket français et ouvert la voie à de nombreux joueurs partis tenter leur chance outre-Atlantique. A l’instar d’un Thierry Omeyer, il fait partie du panthéon des sportifs français, dont il a porté les couleurs avec force et détermination. Pour l’ensemble de son œuvre et de sa carrière, merci TP et bonne continuation !

 

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