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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 06 au 11 février 2019

A la une cette semaine, on retrouve malheureusement Emiliano Sala dont le décès a été confirmé après que son corps a été retrouvé dans l’avion qui devait l’emmener à Cardiff. Mais comme le Sport ne s’arrête pas à cette triste nouvelle, cette rétro est également l’occasion de revenir sur les événements majeurs de la semaine écoulée : le Football avec la Ligue 1 et les grands championnats étrangers, le Rugby et la débâcle du XV tricolore en Angleterre ou encore les championnats du Monde de Ski alpin avec le sacre d’Alexis Pinturault lors du combiné. Sans oublier les rubriques habituelles : la NBA, le Biathlon ou encore le Tennis

A la Une, cette semaine, on retrouve une nouvelle fois le joueur argentin de football Emiliano Sala. Après avoir disparu, il y a bientôt 3 semaines, l’avion, un Piper Malibu, qui devait conduire le joueur à Cardiff, club dans lequel il venait d’être transféré, a été retrouvé ce jeudi avec un corps à son bord. Transporté en Angleterre pour être autopsié, ce corps a été identifié le lendemain comme étant bien celui du champion sud-américain. Le joueur est donc officiellement décédé à l’âge de 28 ans, et après des jours difficiles pour les proches et la famille, le moment du deuil est donc venu. A l’annonce de cette tragique nouvelle, les hommages se sont multipliés dans le monde du football et du sport. Mais l’hommage le plus émouvant nous vient évidemment de son dernier club, le FC Nantes, qui a décidé de retirer définitivement son numéro, le 9, qui ne sera plus jamais porté par aucun joueur du club :

De plus, les places pour le match des canaris ce dimanche ont toutes été mises en vente au prix symbolique de 9€, pour non seulement rappeler le numéro du joueur mais également permettre à un maximum de supporters de rendre un ultime hommage au guerrier argentin. D’aucuns pourraient penser que tous ces hommages et témoignages d’affection et de tristesse sont exagérés, mais force est de constater que le joueur faisait office d’exception dans un football professionnel essentiellement flashy et starisé à l’extrême. Emiliano était véritablement un joueur à part, très apprécié de ses coéquipiers, à la fois combattif et travailleur, mais également humble et généreux. Il semblait faire l’unanimité autour de lui et aura marqué tous les clubs, notamment français, que ce soit Bordeaux, Caen et surtout Nantes, dans lesquels il a joué. Alors qu’il se trouvait à un tournant de sa carrière, le joueur nous a donc quitté et laisse un vide immense dans le cœur de tous les amateurs de football, de ses ex-coéquipiers mais surtout de ses proches, qui voulaient tant croire que sa combattivité exemplaire aurait pu lui permettre de surmonter cette épreuve. En ce triste jour, toutes nos pensées sont tournées vers ce joueur exemplaire mais également vers le pilote de l’avion dont le corps n’a pas encore été retrouvé mais dont les chances de survie sont aujourd’hui nulles. Repose en paix Emiliano, de la Jonelière à Cardiff en passant par Bordeaux ou Buenos Aires, le monde du football ne t’oubliera jamais !

En Ligue 1, l’OM poursuit son léger redressement. Après une victoire difficile, 1 but à 0, arrachée face à une équipe de Bordeaux, rapidement réduite à 10, et dans un stade Vélodrome vide en  raison d’un huis-clos imposé par la ligue suite aux récents débordements des supporters, les phocéens sont allés s’imposer 2 buts à 1 sur la pelouse de Dijon. Rapidement menés au score, les olympiens ont su retrouver ce qui avait fait leur force la saison dernière, à savoir du caractère et une grande capacité de réaction. Dans le sillage d’un Mario Balotelli, beaucoup plus en jambes que lors de sa première sortie sous le maillot marseillais, et qui a égalisé sur corner, les hommes de Rudy Garcia ont obtenu une victoire méritée sur un petit bijou de Lucas Ocampos :

Avec ces 2 victoires consécutives, exploit qui n’avait plus été réalisé par les olympiens depuis novembre dernier, l’OM pointe désormais au 5ème rang à 6 points de la Ligue des Champions. Du côté de la capitale, les hommes de Thomas Tuchel ne se sont pas vraiment rassurés à quelques jours du choc à Old Trafford. Après une victoire poussive en Coupe de France, 3 à 0 mais après prolongations, face à Villefranche, club de National, les franciliens ne se sont imposés que sur la plus petite des marges au Parc des Princes, face à Bordeaux grâce à un pénalty du Matador, Edinson Cavani. Mais la mauvaise nouvelle de la soirée est que l’attaquant uruguayen s’est blessé, seul (enlevant une occasion au club Qatari de se plaindre du traitement subi par ses joueurs) sur cette action et a dû quitter ses partenaires avant la mi-temps. Son forfait pour le match de mardi a déjà été annoncé par le club et le joueur pourrait même manquer le match retour à Paris le 06 mars prochain. Heureusement pour les coéquipiers de Kylian Mbappé, qui sera donc le seul représentant de la MCN à Manchester, Marco Verrati a fait un retour remarqué dans le XI parisien et sa présence pourrait considérablement changer le visage d’un club qui marque le pas ces dernières semaines, comme en témoigne sa première défaite en Ligue 1 subie le week-end dernier à Lyon. Une équipe lyonnaise, qui n’a pas capitalisé sur sa belle victoire du week-end dernier face à Paris en s’inclinant 1 à 0 à Nice, malgré une domination nette des débats. Résultat les Gones comptent désormais 6 points de retard sur une équipe de Lille, qui ne faiblit pas comme en témoigne son nouveau succès ce week-end sur la pelouse du dernier de la classe, Guingamp, 2 à 0. Du côté de Nantes, qui a pourtant mené 2 à 0 face à Nîmes, les canaris, qui avaient à cœur d’honorer la mémoire d’Emiliano Sala par une victoire, se sont finalement inclinés 4 buts à 2. Dans la lutte pour l’Europe, Saint-Etienne a perdu gros en s’inclinant lourdement sur la pelouse de Rennes, 3 à 0 et voit ainsi revenir l’OM et Nice, idem pour Strasbourg, qui marque le pas, après 2 victoires consécutives, en s’inclinant sur sa pelouse face à Angers, 2 buts à 1. Enfin dans son opération maintien, Monaco a pris un point précieux sur la pelouse de Montpellier, 2 buts partout, mais pourra regretter le pénalty concédé en fin de rencontre, qui le prive des 3 points de la victoire. Les monégasques restent 18ème mais ne sont plus qu’à 1 point de Dijon et 2 d’Amiens.

Dans le reste de l’Europe, Manchester City a frappé un grand coup en atomisant une équipe de Chelsea, qui quitte le Big Four, sur le score sans appel de 6 buts à 0. En moins de 25 minutes, les Citizens menaient déjà 4 à 0 et vont finalement infliger aux blues leur plus lourde défaite depuis la création de la Premier League en 1992. Les hommes de Pep Guardiola, qui comptent un match de plus, occupe désormais la tête du championnat à égalité de points avec les Reds, qui ont remis la marche avant, avec une victoire 3 à 0 face à Bournemouth, après 2 matchs nuls consécutifs lors des 2 précédentes journées. Les grands vainqueurs du week-end sont les Red Devils de Manchester, qui continuent de surfer sur leur grande forme actuelle et qui prennent la 4ème place du classement à Chelsea à la faveur de leur victoire 3 à 0 sur la pelouse de Fulham avec un grand match des frenchies (doublé de Paul Pogba et but d’Anthony Martial) :

Tottenham, qui a facilement disposé de Leicester sur sa pelouse, 3 buts à 1, conserve sa place sur le podium derrière le duo de tête tandis qu’Arsenal, qui n’a pas tremblé pour ramener 3 points de son déplacement à Huddersfield (victoire finale 2 buts à 1 avec notamment un but d’Alexandre Lacazette) passe également devant Chelsea à la 5ème place et reste à 1 points de MU pour une qualification directe en Ligue des Champions, finalement à portée de Gunners pourtant très irréguliers depuis le début de la saison.

En Espagne, le choc du week-end a vu le Real s’imposer facilement sur la pelouse du grand rival madrilène, l’Atlético. Malgré l’égalisation d’Antoine Griezmann à la 25ème minute, qui répondait à une réalisation de Casemiro au ¼ de jeu, les merengues ont marqué 2 autres buts par Sergio Ramos et Gareth Bale pour une victoire finale 3 buts à 1 :

Après son excellent résultat en Coupe sur la pelouse de Barcelone (score final de 1 but partout, qui place la maison blanche en ballotage favorable avant le match retour), les joueurs de Santiago Solari confirme leur excellente forme du moment et reprennent la 2nde place de la Liga à seulement 6 points d’une équipe du Barca, qui a été tenue en échec 0 à 0 sur la pelouse de Bilbao et qui voit revenir dans son sillage un concurrent sérieux pour le titre.

En Italie, plus rien ne semble pouvoir arrêter la Juventus, qui file tout droit vers un énième titre de champion. Victorieux 3 buts à 0 sur la pelouse de Sassuolo, notamment grâce au 18ème but de la saison de son attaquant vedette, Cristiano Ronaldo, les bianconeri enchainent une 20ème victoire cette saison pour seulement 3 matchs nuls et aucune défaite. La vieille dame compte désormais 11 points d’avance sur une équipe du Napoli, tenu en échec 0 à 0 sur la pelouse de la Fiorentina et 20 points d’avance sur l’Inter de Milan, qui s’est imposé 1 but à 0 à Parme. En grande forme en ce moment, l’AC Milan a confirmé en s’imposant nettement 3 à 0 face à Cagliari, avec un but de sa recrue hivernale, le polonais Piatek. En manque de résultats ces dernières semaines, les clubs romains de la Lazio et de l’AS Rome, ont retrouvé des couleurs en s’imposant respectivement 1 à 0 face à Empoli et 3 à 0 à Vérone, mais restent engluées en milieu de tableau aux 7ème et 6ème rangs.

En Allemagne, le leader, le Borussia Dortmund a subi un incroyable trou d’air, qui lui coûte deux précieux points dans la quête du titre. Après avoir mené par 3 buts d’écarts peu après l’heure de jeu, les borussen se sont littéralement écroulés et ont encaissés 3 buts dans le dernier quart d’heure pour finalement partager les points, à domicile, face à une équipe d’Hoffenheim, qui aura eu le mérite de ne rien lâcher jusqu’au coup de sifflet final. Facile vainqueur de Schalke 04 sur sa pelouse, 3 buts à 1, le Bayern de Munich en profite donc pour se montrer dans les rétroviseurs de Dortmund et revenir à 5 points de l’incontestable leader de la Bundesliga depuis plusieurs mois. Alors que le titre leur semblait promis, les hommes de Lucien Favre vont devoir cravacher jusqu’au bout pour mettre fin au règne de 6 ans des munichois.

 

En NBA, à une semaine de la grande messe du All-Star Week-End à Charlotte, les capitaines, Lebron James et Giannis Antetokounmpo, ont choisi leurs équipes respectives :

En effet cette année, pour la première fois dans l’histoire de la Ligue nord-américaine, il n’y aura pas d’affrontement entre conférence mais les joueurs seront « mixés » et ce sont les capitaines respectifs de chaque conférence, qui ont choisi leurs coéquipiers. A noter, que Lebron a ainsi choisi en numéro un, Kevin Durant, avant de faire dans le politique en choisissant Kyrie Irving et Anthony Davis. Le King s’est également adjoint les services de Kwahi Leonard ou encore de James Harden. Du côté du « Greek Freak », on notera notamment la présence de Stephen Curry, « drafté » en position de numéro un, ou encore de Joël Embiid, Paul George ou son coéquipier Khris Middleton. Même si la volonté de la NBA était de sortir des clivages Est-Ouest, on notera tout de même que les 2 sélections sont particulièrement marquées puisque Lebron n’a choisi que 3 joueurs de l’Est (sans compter son ami Dwayne Wade) et idem (logique me direz-vous ?) pour Giannis. En attendant cet événement unique et toujours très spectaculaire, l’actualité de la NBA se passait en coulisses puisque, jusqu’au 7 févier, les clubs avaient le droit de « trader » certains joueurs pour se renforcer ou faire de la place dans leurs effectifs pour l’année prochaine. On attendait évidemment beaucoup de la Nouvelle-Orléans, qui avait placé, à sa demande, le pivot all-star, Anthony Davis, sur la liste des transferts. Cependant, malgré les offres faramineuses proposées par les Lakers, qui sont allés jusqu’à proposer 6 joueurs pour le 2nd marqueur de la NBA, les Pelicans sont restés inflexibles et ont finalement décidé de conserver le joueur jusqu’au terme de la saison pour se donner plus de choix. Les Angelinos sont donc les grands perdants de cette période de transferts, à l’inverse des Raptors, qui récupèrent le pivot espagnol, Marc Gasol, des Bucks avec Nikola Mirotic ou encore des Sixers, qui se renforcent avec le meilleur joueur des Clippers de Los Angeles, Tobias Harris (20 pts et 8 rbds de moyenne cette saison), afin de constituer un Big Four impressionnant avec Ben Simmons, Jimmy Butler et Joël Embiid :

Ce choix de l’autre franchise de L.A. de se séparer de l’un de leur plus gros contrat pourrait favoriser l’arrivée d’Anthony Davis en Californie, à moins que N.Y. ou encore Boston ne dame le pion aux 2 clubs de L.A. : réponse cet été.

En attendant sur les parquets, les Warriors de Golden State poursuivent leur série de victoires avec désormais une seule défaite lors de leur 16 derniers matchs et un dernier succès, certes étriqué mais précieux, face au Heat de Miami, qui a poussé les californiens dans leurs derniers retranchements (victoire finale 120 à 118 avec deux lancers-francs décisifs de DeMarcus Cousins) mais également mis en évidence la capacité de réaction et l’orgueil d’une équipe, qui semble intouchable pour le titre en fin de saison, sauf blessure d’un ou de plusieurs joueurs majeurs. Derrière les californiens, les Nuggets de Denver, qui ne déméritent pourtant pas malgré une inquiétante série de 3 défaites consécutives loin de leurs bases, pointent désormais à 3 victoires. Portés par leur duo all-star, Russell Westbrook, qui vient d’enchainer 9 triples doubles consécutifs (record de Wilt Chamberlain égalé) et Paul George, notamment auteur de 45 points lors de la victoire face aux Rockets de Houston, le Thunder d’OKC a repris la 3ème place aux Blazers de Portland, qui ont subi 3 défaites sur leurs 10 derniers matchs. Défaits par OKC, les texans, pourtant emmenés par un James Harden, qui poursuit sa série de matchs à plus de 30 points, désormais portée à 29, pointent toujours au 5ème rang et peinent à décoller cette saison :

Mais que dire des Lakers, qui n’ont sans doute pas digéré le transfert avorté d’Anthony Davis (notamment les joueurs proposés lors des différents échanges) et qui viennent d’enchainer 7 défaites lors de leurs 10 derniers matchs pour se retrouver désormais au 10ème rang à 3 victoires d’une qualification pour les play-offs. A l’Est, le Big Four de Philadelphie commence à porter ses fruits avec 2 victoires probantes consécutives face aux Nuggets et aux Lakers. Les joueurs de Philadelphie sont désormais 4ème d’une conférence toujours dominée par Milwaukee et Toronto, mais pourraient venir joueur les trouble-fêtes dans une fin de saison, qui s’annonce palpitante de ce côté du pays. Même privés de Viktor Oladipo, les Pacers d’Indiana continuent de faire de la résistance au 3ème rang, mais devraient rapidement céder face à la force de frappe impressionnante des Sixers. À seulement une victoire de Philadelphie, les Celtics de Boston, continuent d’alterner les bonnes et les moins bonnes performances et semblent attendre avec impatience la fin de saison et l’opportunité de se renforcer avec Anthony Davis, que les Knicks, bons dernier de la conférence, avec seulement 10 victoires, soit une de moins que les faibles Cavaliers, auront également dans le viseur cet été.

 

En Rugby, après la désillusion du week-end dernier face aux gallois, le XV tricolore a subi une véritable correction de la part des anglais, déjà victorieux en terre irlandaise lors de la première journée. Alors que l’on attendait une réaction des joueurs de Jacques Brunel lors de ce « Crunch », ces derniers n’ont rien pu faire face à un XV de la Rose, totalement maitre de son rugby et sur de ses forces. À un point prés, cette défaite, 44 à 8, aurait même pu être la plus lourde subie par une équipe de France face aux anglais (37 points contre 36) :

Totalement dépassés, notamment par la maitrise du jeu au pied de l’ouvreur anglais, Owen Farrell, les français ont encaissé un 1er essai après moins de 2 minutes de jeu sur une merveille de jeu au pied de l’arrière, Eliott Daly pour son ailier Jonny May, qui signera un triplé en 30 minutes seulement. S’en est alors suivi un véritable récital ponctué par 5 essais contre 1, signé de l’ailier clermontois Damien Penaud sur une percée de Yoann Huget, seule éclaircie dans une journée bien triste pour le rugby français. Totalement passés à côté de ce rendez-vous crucial pour la suite du tournoi, les bleus semblent aujourd’hui plus que jamais à leur place, à savoir celle de la 10ème nation mondiale, et devront montrer un tout autre visage le week-end prochain face aux écossais, pour éviter de disputer autre chose que la cuiller de bois aux italiens. La prochaine coupe du Monde au Japon pourrait s’apparenter à un chemin de croix avant un changement de staff et surement de joueurs, qui semblent plus que jamais indispensable. Dans les autres rencontres, l’Irlande a lavé l’affront de la défaite subie, à domicile, face au XV de la Rose, en s’imposant 22 à 13 à Murrayfield, face à une équipe galloise, qui n’aura pas démérité, mais qui s’est montré trop imprécise, notamment dans les moments stratégiques de la rencontre. Seulement menés 12 à 10 à la pause, les écossais ont montré de belles vertus, qui pourraient leur permettre de venir chercher un résultat positif au Stade de France lors de la prochaine journée. Tombeurs des français lors de la 1ère journée, les gallois ont conforté leur place de dauphin de l’Angleterre, en faisant le job en Italie, avec une victoire, certes étriquée, 26 à 15, mais suffisante pour leur permettre de croire encore à une victoire finale dans cette édition 2019. Le classement complet après 2 journées :

 

En Ski Alpin, l’actualité principale de la semaine est les championnats du monde qui se déroule à Åre en Suède. Grande favorite pour remporter plusieurs médailles d’or, mais très critiquée par ses compatriotes, Lyndsay Vonn et Bode Miller pour avoir décidé de faire l’impasse sur le combiné et la descente, Mikaela Shiffrin a remporté la première médaille or de la compétition en remportant le Super-G devant l’italienne Goggia et la suissesse Suter. La première française, Tessa Worley ne prenant que la 16ème place. Dans l’épreuve masculine, c’est l’italien Dominik Paris, qui s’est adjugé l’or devant le français Johan Clarey et l’autrichien Vincent Kriechmayr, qui terminent 2nd à égalité à 9 centièmes du vainqueur. A 38 ans, « l’ancêtre » français remporte ainsi la plus belle course de sa carrière, parachevant une superbe performance d’ensemble des tricolores, puisque Adrien Théaux et Brice Roger termine respectivement 5ème et 7ème. Absente du combiné femmes, Mikaela Shiffrin a laissé la victoire à la grande favorite autrichienne, Wendy Holdener, spécialiste du slalom mais également très à l’aise en descente, qui devance la slovaque Petra Vlhova et la norvégienne Ragnhild Mowinckel. Dans l’épreuve reine de ces championnats, la descente masculine, les norvégiens ont fait parler leur expérience puisque Kjetil Jansrud s’impose pour 2 centièmes devant son compatriote Aksel Lund Svindal et l’autrichien Vincent Kriechmayr déjà médaillé en Super-G. A 36 ans et pour la dernière course de sa fantastique carrière, le champion norvégien, Svindal s’offre donc une 9ème médaille mondiale : un clap de fin rêvé pour un champion qui aura marqué de son empreinte le ski alpin mondial depuis ses débuts, il y a 16 ans, en 2003 :

Enfin dans la descente féminine, la slovène Ilka Stuhec a conservé son titre de championne du monde en s’imposant devant la suissesse Corinne Suter. Pour la dernière course de sa carrière, l’américaine Lindsey Vonn a remporté une 8ème médaille lors des mondiaux en prenant la dernière place sur le podium. Une belle conclusion pour une carrière exceptionnelle de la championne américaine.

Mais l’information principale de ces débuts de championnats du Monde pour le camp tricolore est le sacre tant attendu d’Alexis Pinturault lors du combiné. A 27 ans, le skieur auvergnat obtient un premier sacre mondial largement mérité dans une discipline, dont il s’est fait le spécialiste ces dernières années. Après une descente moyenne, conclue au 24ème rang, à près de 2 minutes du meilleur temps signé par l’italien Dominik Paris, le tricolore, en grand habitué des épreuves de slalom, va signer une manche entre les piquets exceptionnelle, qu’aucun skieur ne parviendra à concurrencer. Il s’impose ainsi devant le surprenant slovène, Stefan Hadalin et l’autre grand favori de cette épreuve, l’autrichien Marco Schwarz :

À noter également la belle performance d’un autre français engagé dans cette épreuve, Nicolas Muffat-Jeandet, qui termine 6ème à 81 centièmes de son compatriote et à seulement 35 centièmes de la médaille de Bronze.

En Ski Acrobatique, les championnats du monde se déroulent à Park City dans l’Utah. Après une petite déception lors de l’épreuve individuelle de bosses où elle n’a terminé que 3ème derrière la Kazakh Galysheva et l’australienne Anthony, la française Perrine Lafont a remis les pendules à l’heure en conservant son titre de championne du monde de l’épreuve des bosses en Parallèle :

Cette médaille d’or est donc la 3ème du clan français après celles de Tess Ledeux, 15 ans seulement en Big Air et de François Place en Ski Cross. Les tricolores terminent ainsi 2nd de ses mondiaux de ski acrobatique avec un total de 6 médailles dont 3 sacres, juste derrière le Canada, qui compte autant de titres mais 2 médailles de plus, une d’argent et une de bronze.

 

En Biathlon, les épreuves au Canada ont été largement perturbées par le grand froid qui règne actuellement sur la station de Canmore. Ainsi sur les 3 épreuves prévues, seules 2 ont pu se disputer puisque les sprints prévus ce dimanche ont été annulés. Déjà hors course pour le général cette saison et désireux de se préparer pour des championnats du monde durant lesquels il ne sera pas le grand favori, le champion français Martin Fourcade avait décidé de faire l’impasse sur cette étape nord-américaine. Il a donc laissé le champ libre à son grand rival, Johannes Boe, qui ne s’est pas gêné pour remporter les 2 épreuves au programme, à commencer par l’individuelle, qu’il a dominé de main de maitre en s’imposant avec plus de 2 minutes d’avance sur son compatriote et grand espoir de la discipline, Velte Christiansen, et sur son dauphin au classement général, le russe Alexander Loginov. Avec un 20 sur 20 au tir et le meilleur temps sur les skis, le champion norvégien a sans doute réalisé la course parfaite, peut-être une des plus aboutie de sa carrière, pourtant riche en exploits tous plus extraordinaires les uns que les autres :

Le meilleur français n’est autre que le frère de, à savoir Simon Fourcade, qui a 34 ans, retrouve les devants de la scène avec cette belle 7ème place. Malgré les critiques de nombreux spécialistes et quelques passages en division inférieur, le biathlète a toujours cru en lui et continué à travailler, récoltant ce week-end les fruits de ses efforts. En relais, sans surprise, les norvégiens, surement plus aguerris à ces conditions extrêmes, et guidés par un Johannes Boe encore phénoménal lors du dernier passage, ont dominé sans trembler une très belle équipe de France, qui bien que privé de son leader naturel, est allé chercher une excellente 2nde place après avoir longtemps rivalisé avec les scandinaves. Les russes de Loginov, trop esseulé dans une équipe, notamment composée de 2 jeunes espoirs, doivent se contenter de la 3ème place sans avoir pu se mêler à la victoire. Chez les filles, c’est également une norvégienne qui s’est mise en évidence, avec la belle victoire en individuelle de la revenante Tiril Eckhoff. Elle devance la surprenante tchèque Marta Davidova, qui après sa 3ème place lors de la première épreuve individuelle se rapproche du sacre dans cette discipline et l’italienne Lisa Vitozzi, qui profite de la 20ème place de sa rivale et compatriote, Dorothea Wierer pour revenir à 5 petits au classement général de la coupe du Monde. Course moyenne côté tricolore, puisque seule Anaïs Bescond termine dans le Top 10, avec une 7ème place à 1 minute 20 de la gagnante. En relais, ce sont les allemandes, bien emmenées par une Denise Hermann complétement retrouvée, qui s’imposent devant des norvégiennes, qui ont réussi un come-back totalement fou. Seulement 15ème à plus de 2 minutes des leaders après le 1er relais, les scandinaves vont revenir progressivement et terminer en boulet de canon par les relais des 2 biathlètes surement les plus rapides en ce moment, Tiril Eckhoff et Marte Olsbu pour finalement échouer à 30 secondes de l’Allemagne. Derrière ce duo, les françaises obtiennent une excellente 3ème fois, qui fait, quelque peu, oublier leurs performances moyennes lors de l’individuelle.

 

Enfin en Tennis, l’actualité était double avec d’un côté les filles engagées en Fed Cup et de l’autre les garçons, qui devaient en découdre sur les courts de Montpellier. Honneur à ces dames, avec la belle qualification des tricolores, qui ont surclassé facilement la Belgique sur le score sans appel de 3 victoires à 0. Pour sa première rencontre comme capitaine de cette équipe, Nicolas Benneteau pouvait donc avoir le sourire et profiter pleinement de ce succès en attendant de retrouver en ½ finales des roumaines, qui ont éliminé sur le score de 3 à 2 les tenantes du titre tchèques, grâce à une victoire en double du duo Begu-Niculescu. L’autre ½ finale opposera Les bélarusses, qui ont largement dominé l’Allemagne sur le score de 3 à 0 aux ..... Chez les garçons, le tournoi ATP de Montpellier voyait s’opposer 2 français en finale. Après l’élimination dès le 1er tour du tenant du titre et grand favori de cette édition, Lucas Pouille, récent ½ finaliste de l’Open d’Australie, on ne donnait pas cher des chances françaises dans ce tournoi. Mais c’était sans compter sur Jo-Wilfrid Tsonga et Pierre-Hughes Herbert, qui ont su déjouer tous les pièges, notamment pour le premier nommé, qui a connu des premiers tours difficiles face à ses compatriotes Umbert ou Chardy, pour se défier en finale. A ce petit jeu, c’est le plus expérimenté et le moins bien classé, à savoir Tsonga, qui a su tirer son épingle du jeu pour s’imposer sans trembler en 2 petits sets, 6/4 et 6/2 et remporter son 1er titre depuis 2017. Après une période difficile, ponctuée par de nombreuses blessures et une forme souvent incertaine, le champion français, redescendu au-delà de la 100ème place mondiale, retrouve le sourire et des raisons de croire à un retour au 1er plan :

 

 

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