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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 07 au 13 mai 2019

Encore une semaine sportive très chargée avec notamment les demi-finales de Coupe d’Europe de Football et la fin des derniers grands championnats européens, le Rugby et les finales de Challenge Cup et de Champions Cup, les play-offs NBA, la F1 et le grand prix d’Espagne, mais également du handball, du cyclisme, du tennis, du rallye ou encore les championnats du monde de hockey.

À l’affiche cette semaine, on retrouve le Football en général et la Ligue des Champions en particulier, qui, à l’heure où sa formule actuelle est remise en question par les plus puissants,  nous a offert cette saison un spectacle retentissant, symbolisée par les 2 demi-finales d’anthologies, qui ont opposé Liverpool et le Barça d’un côté et l’Ajax et Tottenham de l’autre. Vainqueurs 3 à 0 à l’aller grâce à un Messi de gala, les blaugrana se présentaient à Anfield Road en ballottage très favorable, mais comme l’an dernier face à la Roma, ils vont subir une cruelle désillusion. En effet les hommes d’Ernesto Valverde vont subir la foudre de tout un peuple rouge et d’une équipe survoltée pourtant privée de 2 de ses leaders offensifs, Firmino et Sala. Emmenés par l’improbable duo Wijnaldum-Origi, chacune auteur d’un doublé, les liverpuldiens réalisent un exploit sans précédent et rallient la finale pour la seconde fois consécutive

Ils y affronteront une connaissance de Premier League, puisque Tottenham a également réalisé un miracle en s’imposant 3 à 2 à Amsterdam après leur défaite à domicile 1 à 0 la semaine dernière. Et pourtant les joueurs de Mauricio Pochettino étaient particulièrement mal engagés, puisque menés 2 à 0 à la pause par des joueurs ajacistes survoltés. Mais l’entraineur argentin va tenter un coup de poker gagnant en remplaçant son milieu le plus défensif par un attaquant axial. Ce changement tactique va permettre aux Spurs et trouver enfin des espaces dans la défense néerlandaise, dont va profiter l’ex-parisien, Lucas Moura, pour signer un improbable triplé, dont le dernier but à la 96ème minute et propulser tout un club au paradis

La belle aventure des gamins de l’Ajax s’arrêtent donc au stade des ½ finales après des succès de prestige face au Bayern, au Real et à la Juventus, mais le grand vainqueur de cette édition 2018-2019 de la Ligue des Champions reste le football avec des matchs de légende et des « remontadas » historiques, qui resteront longtemps dans la mémoire des amateurs de ballons ronds à une époque où l’argent a remplacé les émotions et les grands frissons des soirées européennes.

Comme un symbole du renouveau anglais à l’échelon européen, la finale de l’Europa sera également 100% britannique avec un duel londonien opposant Arsenal, tombeur de Valence, après leur succès 4 buts à 2 en terre andalouse, à Chelsea, qui a souffert pour se défaire de Francfort aux tirs aux buts sur leur pelouse de Stamford Bridge.

En Ligue 1, les deux premières places n’offrant plus beaucoup de suspense, l’enjeu de ces dernières journées concernent les 3ème et 4ème places, synonymes respectivement de Ligue des Champions et d’Europa League, ainsi que les 19ème et 18ème places, qui vont désigner l’équipe qui accompagnera Guingamp à l’échelon inférieur et celle qui devra disputer un barrage pour rester dans l’élite. Ainsi le grand vainqueur de cette 36ème et antépénultième journée se nomme l’Olympique Lyonnais. En déplacement dans un stade Orange Vélodrome de Marseille particulièrement hostile envers ses propres troupes, les hommes de Bruno Génésio n’ont pas fait de détails en s’imposant 3 buts à 0, profitant notamment de l’expulsion du marseillais Duje Caleta-Car à 20 minutes du terme. Avec cette précieuse victoire, acquise grâce à un doublé de Maxwell Cornet et une réalisation de Moussa Dembélé, les gones prennent 4 points d’avance sur une équipe de Saint-Etienne, battu à domicile par Montpelier et qui devra certainement se contenter de la 4ème place finale. De leur côté, les marseillais ont définitivement fait une croix sur toute participation en coupe d’Europe la saison prochaine et vont pouvoir terminer cette saison cauchemardesque, qui les a déjà vu encaisser 50 buts, en roue libre. Du côté des joueurs de l’Hérault, désormais 5ème à 4 points des Foréziens, la 4ème place reste envisageable, mais il faudra pour cela réaliser un sans-faute et compter sur un nouvel accroc des stéphanois. Du côté d’un PSG, auteur de récentes sorties pour le moins catastrophique, l’hémorragie a pris fin avec une victoire 2 buts à 1 sur la pelouse d’Angers, qui marquait le dernier match de Neymar en Ligue 1 cette saison après sa suspension de 3 matchs suite à son coup de sang sur un supporter rennais lors de la finale de la Coupe de France. Pour les dogues, dont la saison est exceptionnelle, l’embellie continue avec un succès sur la plus petite des marges sur sa pelouse face à Bordeaux, qui leur assure quasiment définitivement la 2nde place du classement. En bas de tabelau, après son match nul à Rennes, Guingamp, qui avait pourtant l’occasion de s’imposer avec un pénalty raté en fin de rencontre, a définitivement composté son billet pour l’étage inférieur. De son côté, l’ASM que tout le monde a cru trop vite sauvé depuis le retour sur son banc de Leonardo Jardim, a concédé une défaite, 1 à 0, sur la pelouse de crocodiles nîmois, toujours affamés et restent sur une série de 7 matchs sans victoire (3 nuls et 4 défaites). Les joueurs de la principauté sont désormais à égalité de points avec l’actuel barragiste, Caen, vainqueur de Reims 3 buts à 2, et ne comptent que 2 points d’avance sur des Dijonnais, actuellement 19ème, qui ont relevé la tête en s’imposant à domicile face à Strasbourg, 2 buts à 1, grâce à un but en toute fin de match de leur coréen, Kwon Chang-Hoon. Les résultats complets et le classement à l’issue de cette 36ème journée sont disponibles ci-dessous :

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En Angleterre, après 37 journées d’un suspense insoutenable, La Premier League a enfin livré le verdict d’une saison d’anthologie. En ballotage favorable depuis plusieurs semaines et avec son destin en mains, Manchester City n’a pas tremblé et malgré l’ouverture du score de Brighton, les citizens s’imposent finalement 4 à 1 dans le sud du Royaume et devienne la première équipe à conserver leur titre depuis 10 ans et l’autre club de Manchester, champion de 2007 à 2009 :

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Avec 98 points au compteur, les hommes de Pep Guardiola, auteurs d’une saison exceptionnelle, terminent avec le deuxième meilleur total de l’histoire, un petit point devant Liverpool, qui s’est inutilement imposé devant Wolverhampton et qui ne remportera pas un championnat qui les fuit depuis bientôt 30 ans. Malgré tout, les hommes de Jurgen Klopp, qui auront l’occasion de se rattraper avec la finale de la Champions League, n’ont pas à rougir de cette seconde place, puisqu’avec 97 points et une seule défaite au compteur, ils sont les meilleurs seconds de toute l’histoire du championnat anglais et auraient fini champions tous les ans sauf en 2018 et 2019. Assurés de jouer la Ligue des Champions l’an prochain, Chelsea et Tottenham conservent leurs 3ème et 4ème places avec des matchs nuls respectifs sur le terrain de Leicester, 0 à 0, et face à Everton, 2 buts partout. Dans un match sans enjeu, Arsenal s’est tout de même imposé 3 buts à 1 sur la pelouse de Burnley pour conforter sa 5ème place mais jouera son avenir en Ligue des Champions face à Chelsea lors de la finale de l’Europa League. A l’inverse, Manchester United, dont la saison est définitivement ratée, s’est incliné sur sa pelouse face à Cardiff, sur le score de 2 buts à 0 mais participera à l’Europa League l’an prochain grâce à la victoire de Chelsea en FA League. Malgré cette victoire de prestige, les gallois sont relégués en Championship en compagnie de Fulham et Huddersfield, dont le destin était déjà scellé depuis plusieurs semaines. Outre-Manche, reste désormais à disputer la finale de la Coupe d’Angleterre entre Manchester City et Watford, qui pourrait offrir aux Citizens un magnifique doublé et à Wolverhampton, 7ème de Premier League, un strapontin pour l’Europa League.

En Espagne, les 3 premières places sont déjà figées depuis plusieurs semaines et attribuées respectivement au FC Barcelone, et aux 2 clubs de Madrid, l’Atlético et le Real. A une journée du terme de cette saison, le suspense reste cependant entier pour la dernière place qualificative pour la Ligue des Champions, que se disputent Valence, Getafe et le FC Séville. Malgré l’absence d’enjeu et sa récente élimination en Ligue des Champions, le FC Barcelone continue de jouer le jeu et s’est ainsi imposé, à domicile, 2 buts à 0, avec la 34ème réalisation cette saison de Léo Messi, face à Getafe, permettant au FC Valence de reprendre la 4ème place, grâce à un meilleur goal-average, à la faveur de sa victoire, 3 buts à 1, face à Alavès. Auteur d’un excellent nul sur la pelouse des colchoneros, le FC Séville conserve un mince espoir avec 2 points de retard sur Valence et Getafe. En roue libre et dans l’attente de jours meilleurs, le Real Madrid s’est incliné 3 buts à 1 sur la pelouse de la Real Sociedad. En bas de classement, le Rayo Vallecano et Huesca devront encore attendre la dernière journée pour savoir, qui de Gérone, 18ème ou du Celta Vigo, 17ème les accompagnera en Secunda Division. Les 2 équipes, battues ce week-end, sont séparées de 3 points avec un goal-average positif de 6 buts pour Vigo. Autant dire qu’il faudrait un miracle aux joueurs de Gérone pour rester dans l’élite la saison prochaine.

En Allemagne, le Bayern a raté l’occasion de remporter son 7ème sacre consécutif, le 29ème de son histoire, en concédant un match nul et vierge sur la pelouse du RB Leipzig. Dans le même temps, son unique rival, le Borussia Dortmund s’est imposé à domicile 3 buts à 2 face à Düsseldorf pour revenir à 2 points des munichois. Comme un symbole de cette saison extrêmement serrée, qui a longtemps vu les joueurs de la Ruhr devancer leurs adversaires bavarois, son épilogue se décidera lors de l’ultime journée qui verra les joueurs de Nico Kovac recevoir une équipe de Francfort, toujours en lice pour la Champions League, tandis que ceux de Lucien Favre se déplaceront sur la pelouse de Mönchengladbach, qui vise également un strapontin pour la plus grande compétition européenne, avec l’espoir de rafler la mise au poteau. En plus de Francfort et Mönchengladbach, Leverkusen, qui se rendra à Berlin pour y défier le Hertha, espère encore jouer la coupe aux grandes oreilles la saison prochaine en compagnie de Munich, Dortmund et de Leipzig. En bas de classement, les dés sont jetés, puisque Nuremberg et Hanovre évolueront à l’échelon inférieur l’an prochain, tandis que Stuttgart jouera sa place dans l’’élite lors d’un barrage.

Enfin en Italie, une Juventus déjà championne et largement démobilisée, malgré une formation proche de l’équipe type s’est inclinée, 2 à 0, à la Roma permettant ainsi à la Louve de rester dans la course à la Ligue des Champions à 3 points d’une surprenante formation de l’Atalanta Bergame, qui s’est imposé ce week-end sur sa pelouse face à Bologne, 2 buts à 1. Assuré de sa seconde place, le Napoli ne baisse pourtant pas de rythme et s’est imposé sur la pelouse de Ferrara, 2 buts à 1. Vainqueur à la Fiorentina, 1 but à 0, l’AC Milan conserve ses chances de disputer la Ligue des Champions avec une 6ème place à égalité de points avec l’AS Rome, mais un goal-average légèrement inférieur. Tombeur 1 à 0 du Chievo sur sa pelouse de Giuseppe Meazza, l’autre équipe de Milan, l’Inter n’est plus qu’à une victoire de retrouver la grande coupe d’Europe l’an prochain pour la première fois depuis 2011. En bas de classement, Frosinone et Vérone sont déjà relégués en Série B depuis plusieurs semaines. La 18ème place, dernière synonyme de relégation, devrait se disputer entre Empoli, le Genoa, Udinese et Bologne, qui ne sont séparés que de 2 points.

 

En Rugby, pas de Top 14 cette semaine mais un week-end consacré aux finales de Coupe d’Europe. Pour commencer, honneur à la plus prestigieuse d’entre elles, la Champions Cup, qui a vu les Saracens décrocher leur 3ème étoile au détriment d’un Leinster, pourtant invaincus face aux anglais et également en finale de Champions Cup :

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Les joueurs de Watford ont donc su déjouer les pronostics, notamment grâce à une défense de fer qui a étouffé toutes les velléités offensives des irlandais. Pourtant il a fallu attendre la 39ème minute pour voir les anglais débloquer leur compteur point après une pénalité d’Owen Farrell, auteur de 10 points. Dans la foulée, Sean Maitland répondait à l’essai de Tadhg Furlong à la 32ème minute et franchissait la ligne d’en-but adverse pour permettre à ses troupes de rejoindre la pause sur une égalité 10 partout. Tout en maitrise, la seconde période allait permettre aux hommes de Mark McCall de prendre définitivement l’avantage, notamment avec un nouvel essai de Billy Vunipola et de s’imposer au final 20 à 10 après avoir pourtant été menés 10 à 0. Dans un stade de Saint-James Park à Newcastle, à forte consonance irlandaise, les Sarries pouvaient alors savourer ce 3ème sacre en 4 ans face au tenant du titre, qui renforce encore un peu plus leur statut de meilleure équipe européenne actuelle.

Enfin l’affiche de la finale du Challenge européen était 100% française et opposait un habitué des joutes continentales, Clermont au novice, La Rochelle. Beaucoup plus forts que leurs adversaires maritimes, les auvergnats se sont logiquement imposés 36 à 16, soulevant ainsi leur 3ème trophée européen :

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Malgré la blessure rapide de leur maitre à jouer, Morgan Parra, remplacé dès la 18ème minute par un Greig Laidlaw, très en réussite, avec un 7 sur 7 et 18 points au pied, les jaunards n’auront jamais tremblé et signent 3 essais, dont deux de Damien Penaud et Fritz Lee, meilleurs joueurs de cette rencontre, contre seulement un pour les rochelais, par leur pilier international, Uini Atonio. Ce titre acquis, reste désormais aux hommes de Franck Azéma à partir en quête d’un bouclier de Brennus, qui leur a échappé l’an dernier au profit d’une surprenante équipe castraise.

 

Outre-Atlantique, les play-offs NBA approchent de leur dénouement et les affiches des finales de conférence, qui débutent cette nuit sont désormais connues. À l’Est, après une première défaite sur leur parquet, les Bucks de Milwaukee ont enchaîné 4 victoires consécutives pour se débarrasser facilement d’une franchise de Boston en fin de cycle et qui devrait perdre la saison prochaine un Kyrie Irving, très loin du rendement attendu lors de son transfert mirobolant de Cleveland. Les coéquipiers du futur probable MVP de la saison, Giannis Antetokounmpo, impressionnant de puissance, de sang-froid et de maitrise défieront les Raptors de Toronto, qui se sont finalement débarrassés d’une équipe des Sixers dans un duel haletant et indécis, qui s’est décidé dans les dernières secondes d’un match 7 d’anthologie. À cette occasion, leur franchise-player, Kawhi Leonard s’est illustré notamment en prenant 39 shoots pour 41 points marqués mais également en devenant le premier joueur à réussir un buzzer beater (panier pour la gagne au buzzer) lors d’un match 7 des play-offs !

Cette victoire, 92 à 90, permet donc à la franchise canadienne de rejoindre Milwaukee en finale de conférence et de continuer à espérer disputer les premières finales NBA de leur histoire. À l’Ouest, Golden State a marqué les esprits en venant à bout des Rockets de Houston dans une série, annoncée comme serrée mais finalement conclue sur le score de 4 à 2. Après avoir dominé les 2 premières rencontres sur leur parquets, les californiens ont subi la loi des Texans pour se retrouver à 2 matchs partout. La 6ème manche disputée sur leur parquet leur a permis de reprendre l’avantage mais leur a surtout coûté leur meilleur joueur, Kevin Durant, sorti sur blessure et forfait pour le reste de la série. On pensait alors que les coéquipiers de célèbre barbu, James Harden, allaient profiter de l’occasion pour pousser les hommes de Steve Kerr à un septième match mais les Splash Brothers en ont décidé autrement. Totalement absent lors des premiers quart temps, qu’il termine avec un zéro pointé, Stephen curry a laissé la vedette à son compère de toujours, Klay Thompson (27 points, dont 21 en première période) qui avec l’aide d’un banc ultra-présent (33 points au total) a permis aux siens de rester à égalité avec Houston à la pause. En seconde période, le double MVP des saisons 2015 et 2016 a repris le match en main en signant 33 points, dont 23 dans le dernier quart temps. Celui qui n’a plus échoué sur la ligne depuis 2015 en 4ème quart temps d’un match de play-off a notamment enchainé une incroyable série de 8 lancers-francs en fin de rencontre (11/11 sur l’ensemble de la rencontre) pour sceller le sort des hommes de Mike D’Antoni et propulser son équipe en finale de conférence pour la 5ème saison consécutive. Sans Kevin Durant et malgré les 62 points du duo Harden-Paul, les Warriors réussissent l’exploit de s’imposer 118 à 113 sur le parquet des texans et confirment que même diminués, ils restent les favoris à leur propre succession :

Au prochain tour, ils retrouveront de surprenants Blazers, qui se sont imposés lors d’un match 7 sous haute tension sur le parquet des Nuggets de Denver, 100 à 96. Malgré un Damian Lillard, héroïque dans cette série mais limité à 13 points lors de cette ultime rencontre, les joueurs de Portland se sont appuyés sur son fidèle lieutenant, C.J. McCollum, auteur de 37 points pour remonter jusqu’à 17 points de retard et finalement s’imposer après un dernier quart à suspense. Ils rallient ainsi la finale de conférence pour la première fois depuis 19 ans, une époque où la franchise de l’Oregon comptait notamment dans ses rangs un certain Scottie Pippen et le géant lithuanien, Arvydas Sabonis.

 

En Tennis, Novak Djokovic est sorti du bois au meilleur des moments, à quelques semaines de l’échéance parisienne. Le serbe, en disposant du grec Tsitsipas, en finale du Masters 1000 de Madrid, 6-3/6-4, remporte ainsi son 1er tournoi sur terre battue de la saison et se positionne comme un véritable challenger Porte d’Auteuil. Sa victoire en ½ finale face à Dominic Thiem, récent vainqueur à Barcelone, montre que le numéro un mondial se présentera à Paris avec des ambitions réelles de victoire. De son côté, le grec Tsitsipas a marqué les esprits lors de cette semaine espagnole en disposant de Rafael Nadal en ½ finale, 6-4/2-6/6-3, privant ainsi le majorquin d’un premier sacre sur terre cette saison. Après ces défaites également au stade des ½ finales à Monte-Carlo, face à Fognini et à Barcelone, face à Thiem, la saison sur ocre du matador inquiète et remet en question sur statut de grandissime favori de Roland-Garros. Côté français, Jérémy Chardy et Gaël Monfils sont parvenu à rallier les 1/8ème de finale mais ont subi les foudres de Novak Djokovic et Roger Federer. À cette occasion, le maître suisse en a profité pour glaner sa 1200ème victoire sur le circuit et se rapprocher du recordman en la matière, Jimmy Connors, qui en compte 1274 :

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Chez les filles, la néerlandaise Kiki Bertens, impressionnante de maitrise a été sacrée dans la capitale espagnole en s’imposant 6-4/6-4 face à une Simona Halep, numéro 3 mondiale, en perdition. Usant d’un lift profond obligeant son adversaire à jouer des coups difficiles dans des positions inconfortables, la 7ème joueuse mondiale a ainsi contraint son adversaire à de nombreuses fautes directes, qui ont grandement contribué au plus beau titre de sa carrière. En face, la roumaine, qui faisait son retour son terre battue, peut se satisfaire de cette place en finale, mais le contenu de son match, à quelques semaines de Roland-Garros, est loin d’être rassurant pour une joueuse qui devrait faire figure de favorite Porte d’Auteuil.

 

En Formule 1, les grands prix se suivent et se ressemblent pour les Mercedes, qui, sur le circuit de Barcelone, signent un 5ème doublé en autant de courses disputées. Pourtant devancé durant tout le week-end par son coéquipier, notamment lors des qualifications de samedi, Lewis Hamilton est parvenu à prendre un meilleur départ que son coéquipier et conserver la tête durant tout le grand prix pour s’imposer sans trembler, malgré un safety car à 20 tours tours du terme suite à l’accrochage entre Lance Stroll et Lando Norris. L’ex-leader du championnat, qui abandonne également au champion du monde en titre le point du meilleur tour en course, doit donc se contenter de la 2nde place et rétrograde au 2ème rang du classement général avec 7 points de retard sur son coéquipier

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Le duel entre ces deux pilotes promet d’être haletant jusqu’au terme de cette saison, surtout que leur écurie semble avoir choisi de ne pas passer de consignes privilégiant l’un ou l’autre de ses pilotes. Derrière les intouchables flèches d’argent, le néerlandais Max Verstappen, désigné meilleur pilote de cette étape espagnole, réussit l’autre bonne opération de ce week-end en prenant un meilleur départ que Sébastian Vettel et en parvenant à conserver cette 3ème place durant toute la course pour passer devant son rival allemand au championnat. Les deux Ferrari se sont, quant à elles, livrées un duel épique pour la 4ème place, que Charles Leclerc est parvenu à glaner dès les premiers tours, avant que son leader ne le dépasse peu après la mi-course. Une fois n’est pas coutume, l’état-major de la Scudéria a choisi de ne pas donner de consignes à ses pilotes offrant aux spectateurs et téléspectateurs une lutte intense entre les 2 « rouges », qui tranche avec les dernières courses où le monégasque a souvent dû laisser le champ libre à l’allemand. De son côté le second pilote Red Bull, Pierre Gasly, 1er français à l’arrivée, a traversé cette course tel un fantôme, bien trop loin du Top 5 et largement devant le reste de la meute. A l’inverse son compatriote, Romain Grosjean, reparti 7ème derrière la safety car, a dû s’employer pour accrocher une 10ème place, synonyme de premier point cette saison. En effet le suisse de naissance s’est vu successivement dépassé par son coéquipier Kevin Magnussen, puis par le local Carlos Sainz, largement soutenu par une foule nombreuse, et enfin par le russe de l’écurie Toro Rosso, Daniel Kvyat, mais a su résister à la pression du Thaïlandais Alexander Albon, 2nd pilote de l’autre écurie Red Bull, pour conserver son précieux 10ème rang. Prochaine étape pour le grand cirque de la F1 dans 15 jours à Monaco pour le mythique et si particulier grand prix de Monte-Carlo.

 

En WRC, la première édition de l’histoire du rallye du Chili a souri à 2 hommes. L’estonien, Ott Tänak, sur Toyota a remporté sa seconde victoire de la saison en devançant largement les français Sébastien Ogier et Sébastien Loeb, respectivement de 23 et 30 secondes. Ce résultat permet au nonuple champion du monde en titre de reprendre la tête du championnat du Monde en profitant de l’abandon de son rival belge, Thierry Neuville le samedi sur un accident, heureusement plus spectaculaire que dangereux pour le pilote et son co-pilote :

Ogier devance désormais l’estonien Tänak de 10 points et le belge Neuville de 12. Quant à Sébastien Loeb, il signe ainsi le premier podium de sa saison et pointe au 6ème rang du général. Après le Mexique, l’Argentine et le Chili, les pilotes en ont désormais terminé avec les rallyes sud-américains et rallieront l’Europe avec une première épreuve au Portugal le 30 mai prochain, pour un nouvel épisode du duel à 3 entre Ogier, Tänak et Neuville.

 

En Handball, le PSG a remporté son 5ème titre de champion de France consécutif en s’imposant aisément à Aix, 29 à 20

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Profitant de la défaite surprise de son dauphin nantais, pourtant à domicile, contre Nîmes, 33 à 36, les joueurs de la capitale ne se sont pas fait prier pour décrocher un 6ème sacre en 7 ans, qui leur tendait les bras. Avec un budget équivalent à leur 3 poursuivants au classement, Nantes, Montpellier et Nîmes, réunis, le PSG a donc parfaitement géré sa compétition nationale, mais, à l’instar des footballeurs, aura subi une lourde désillusion, quelques jours plus tôt, avec une élimination dès les ¼ de finales de la Ligue des Champions face aux polonais de Kielce, la première depuis 2015, au cours de laquelle le club ne rallie pas le Final Four. La saison des handballeurs franciliens n’est donc pas sans parallèle avec celle de leurs homologues du foot, à savoir une nette domination sur la scène nationale mais un cuisant échec à l’échelon européen. Reste désormais aux coéquipiers des frères Karabatic et de Thierry Omeyer, qui prendra sa retraite en fin de saison avec sans doute le palmarès le plus riche de l’histoire de son sport (2 titres olympiques, 5 mondiaux, 3 européens, 4 Ligues des Champions et 16 titres nationaux – 10 en France et 6 en Allemagne), à conclure cet exercice 2018-2019 invaincus, une première depuis l’OM Vitrolles en 1995-1996.

 

En Cyclisme, le 1er des trois grands tours a débuté ce week-end sur les routes transalpines. En l’absence du tenant du titre, Christopher Froome, qui se réserve pour le Tour de France, cette édition 2019 du Giro propose en tête d’affiche le récent vainqueur du tour de Romandie, le slovène, Primoz Roglic, Tom Dumoulin, 2nd en 2018 sur le Giro et le trou de France, l’expérimenté coureur local, Vincenzo Nibali ou encore le dernier vainqueur de la Vuelta, Simon Yates. Avec un parcours toujours très escarpé mais également ponctué de 3 épreuves chronométrées (dont la dernière étape, qui pourrait s’avérer déterminante pour le sacre final), la compétition devrait être ouverte et pourrait sourire aussi bien à un rouleur qu’à un grimpeur. Après 3 étapes, dont un prologue de 8 kilomètres, c’est le slovène, Primoz Roglic, de la formation Jumbo, qui s’est emparé du maillot rose, devant Simon Yates et Vincenzo Nibali. Les 2 autres étapes disputées sont tombées dans l’escarcelle des sprinteurs avec une 1ère victoire du champion d’Allemagne, Pascal Ackermann lors de l’étape 2, suivie de celle du champion d’Italie, Elia Viviani  lors de la 3ème, qui sera finalement déclassé au profit de l’espagnol Gaviria. Pour les favoris, les choses sérieuses devraient démarrer lors de l’étape 12, première étape de montagne :

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Enfin, en Hockey, alors que les play-offs NHL battent leur plein avec les finales de conférence opposant Boston et Carolina à l’Est et Saint-Louis et San José à l’Ouest, les équipes nationales se sont donné rendez-vous, du 10 au 26 mai, en Slovaquie pour des Championnats du Monde disputés chaque année :

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Après une entrée en lice difficile pour les principaux favoris canadiens, suédois et américains, respectivement battus par la Finlande, la République Tchèque et la Slovaquie, ces derniers se sont repris face à des nations plus faibles pour reprendre place parmi les potentiels quart de finalistes. Pour la France, qui se trouve notamment dans la poule du Canada, des États-Unis et de la Finlande, l’objectif de cette compétition sera de conserver sa place dans le groupe élite en évitant une dernière place normalement dévolue à la Grande-Bretagne, que les français affronteront le 20 mai prochain dans un match de la peur, largement à la portée des tricolores.

 

 

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