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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 10 au 16 avril 2019

A la une cette semaine, on retrouve évidemment le formidable exploit de Tiger Woods lors du Masters d’Augusta. Au programme également le football avec la déconvenue du PSG à Lille et le reste de l’actualité en France et en Europe. Sans oublier le Top 14, le Cyclisme avec Paris-Roubaix, le Tennis, les play-offs NBA, la Formule 1 ou encore le e-foot avec le sacre des français lors de la première coupe du monde de la discipline.

A la une cette semaine, on retrouve évidemment le « Tigre » Tiger Woods, qui, à 43 ans, a remporté ce week-end sa 5ème veste verte et son quinzième tournoi majeur en carrière, le premier depuis 2008. Vingt-deux ans après son premier succès en Géorgie, qui marquait le début d’une immense carrière naissante, le champion américain a renaît de ses cendres à Augusta à la faveur d’une victoire éclatante et ô combien méritée :

Après plus de 11 ans de disette, le Tigre peut de nouveau espérer rejoindre au palmarès des tournois majeurs, un certain Jack Nicklaus, qui reste, à ce jour, le recordman des victoires dans ces épreuves avec 18 succès. Profitant de la surprenante défaillance de la « Machina » Edouardo Molinari, qui n’avait pourtant pas réalisé de bogeys lors des 2ème et 3ème tours, mais auteur de deux double bogeys, sur les trous 12 et 15 du dernier tour, Woods a pris la tête du tournoi avec des birdies décisifs sur les trous 13, 15 et 16, pour finalement s’imposer d’un point devant un trio de joueurs américains, Dustin Johnson, Brooks Koepka, le joueur le plus régulier en majeur depuis 2 ans et l’étonnant Xander Schauffelle, qui signe sa meilleure performance à Augusta, malgré un bogey sur le 18ème et dernier trou. L’italien devant, lui, partager la 5ème place avec Jason Day, Webb Simpson et Tony Finau, en dernière partie avec Woods et Molinari. Comme un symbole de ce renouveau, Woods signe la première victoire de sa carrière en majeur sans avoir été en tête après 3 tours, prouvant qu’il est désormais capable de s’imposer également en position de « chasseur ».Après une année 2018, qui a confirmé son retour en forme, malgré de multiples blessures et opérations ces dernières années, ce 15ème succès du Tigre en majeur, qui plus est, à Augusta, temple du Golf, ravit évidemment l’immense majorité des fans de ce sport dans le monde entier, mais le plus important reste la joie immense manifestée par le champion américain et partagée avec ses proches, notamment ses enfants, sa mère, sa nouvelle compagne et son cadet après son dernier putt. Longtemps présenté comme froid et distant, le Tigre semble aujourd’hui beaucoup plus épanoui, expressif et proche de son public et c’est peut-être l’élément le plus marquant de la renaissance de cet immense champion, qui, nous l’espérons tous, continuera de remporter de grands tournois, pour le plus grand plaisir des amateurs de Golf du Monde entier.

 

En Ligue 1, après sa déconvenue à domicile du week-end dernier face à Strasbourg, le PSG devra de nouveau attendre pour fêter son huitième titre de champion. En effet les joueurs de la capitale ont été humiliés à Lille 5 buts à 1 par une équipe des dogues totalement survoltée et portée par son trio offensif Pépé, Bamba et Ikoné :

Il faut remonter à 19 ans pour retrouver trace d’une telle déconvenue parisienne et une défaite sur le même score à Sedan en décembre 2000. Symbole de cet échec, Thomas Meunier, qui retrouvait une place de titulaire a marqué contre son camp avant de quitter la pelouse en se blessant tout seul, ou encore Kylian Mbappé, certes actif sur le front de l’attaque, mais également auteur de ratés inhabituels ou encore d’un geste d’humeur qui aurait pu (dû) lui valoir une expulsion. Expulsion qu’a subie, Juan Bernat, qui a stoppé un Nicolas Pepe qui filait au but en fin de première période. Certes ce contretemps ne devrait pas priver les joueurs de Thomas Tuchel du sacre final, mais il fait clairement tâche dans une saison 2018-2019, qui ressemble bien à l’une des moins aboutie du club parisien depuis l’arrivée des qataris. Après les piteuses éliminations en Ligue des champions et en Coupe de la Ligue, on peut s’attendre à du changement dans l’organigramme parisien, notamment après les propos de son entraineur qui s’est ouvertement plaint du manque de profondeur de son effectif, un comble pour le club le plus riche de l’hexagone et l’un des plus riches en Europe. Ce succès de prestige permet aux dogues de prendre une avance confortable pour la 2nde place, profitant du nouveaux faux-pas de l’OL, qui s’est incliné 2 buts à 1 sur la pelouse de Nantes. Les Gones, qui vont devoir désormais regarder dans leurs rétroviseurs s’ils souhaitent conserver leur billet pour la prochaine ligue des Champions, car Saint-Etienne, qui a écrasé Bordeaux 3 buts à 0 dans leur antre de Geoffroy-Guichard ne pointent plus qu’à 3 petits points. L’OM, difficile vainqueur 2 buts à 1 de Nîmes au Vélodrome, profite également de la déconvenue lyonnaise pour revenir à 5 points de la 3ème place, mais les phocéens ont bien cru revivre le scénario catastrophe d’Angers (score final de 2 buts partout après avoir mené 2 à 0), sauf que cette fois, le pénalty initialement accordé par l’arbitre de la rencontre dans les derniers instants, a finalement été annulé par la VAR, suite à une faute subie par le défenseur Bouna Sarr, avant que ce dernier ne se saisisse du ballon à deux mains dans sa propre surface. Dans les autres rencontres de cette 32ème journée, pauvres en spectacle, signalons les 3 matchs nuls et vierges entre Rennes et Nice, Dijon et Amiens et surtout Monaco et Reims, qui confirme les difficultés actuelles d’une équipes monégasque, qui ne parvient toujours pas à s’éloigner de la zone rouge, toujours occupée par Dijon, Guingamp, auteur d’un bon nul à Strasbourg 3 buts partout et surtout Caen, qui battu 1 à 0 par Angers sur sa pelouse, à mis un orteil de plus en Ligue 2.

Dans le reste de l’Europe, en Angleterre, Paul Pogba, qui entretient toujours le flou sur son avenir l’an prochain, continue de porter Manchester United sur ses épaules. Son doublé sur pénalty aux 19ème et 80ème minutes permet aux Red Devils de se sortir du traquenard tendu par West Ham, finalement battu 2 buts à 1, et de revenir à 2 points de Chelsea avec un match de plus à disputer. Dans le choc du week-end, Liverpool est venu à bout de Chelsea, 2 buts à 0, à Anfield Road, notamment grâce à un petit bijou de son buteur égyptien, Mohammed Salah à la 53ème minute, qui faisait suite à une première réalisation, deux minutes plus tôt, de son compère d’attaque, Sadio Mané :

Ce précieux succès permet aux Reds de conserver la tête de la Premier League, malgré la victoire 3 buts à 1 de Manchester City, sur la pelouse de Crystal Palace, notamment grâce à un doublé de Sterling. Les mancuniens, qui comptent un match de retard, pointent à 2 points des liverpuldiens. Tottenham, qui a écrasé Huddersfield 4 buts à 0, avec un triplé de l’ancien parisien, Lucas Moura et Arsenal, vainqueur 1 à 0 à Watford repassent devant Chelsea et pointent respectivement aux 3ème et 4ème rangs d’une Premier League, encore loin d’avoir livré toutes ses conclusions.

En Espagne, le FC Barcelone, avec une équipe largement remaniée, notamment privée de Léo Messi, Luis Suarez ou encore les milieux de terrain Sergio Busquets et Ivan Rakitic, mais qui voyait le retour de Samuel Umtiti ou encore les titularisations du jeune français de 19 ans, Jean-Clair Todibo, et d’Ousmane Dembélé, s’est contenté d’un match nul et vierge sur la pelouse de Huesca, pourtant dernier de la classe. Rien de grave pour les blaugrana, qui conserve 9 points d’avance sur l’Atlético de Madrid, tombeur 2 à 0 du Celta Vigo, avec une réalisation de son français, Antoine Griezmann. Le Real Madrid qui n’a plus en à espérer en cette fin de saison, traverse ces derniers mois tel un fantôme, comme en atteste le dernier match nul des merengues 1 but partout sur la pelouse de Leganés, malgré un but de son goléador français, Karim Benzema.  Vivement le prochain mercato pour la maison blanche, qui compte beaucoup sur Zinédine Zidane et sur un budget colossal pour reconstruire une équipe capable de remporter la Liga et la Champions Leahgue. Enfin le FC Séville, vainqueur du derby face au Bétis, 3 buts à 2, reprend la 4ème place à Getafe, tenu en échec sur la pelouse de Valladolid, 2 buts partout.

En Italie, une équipe remaniée de la Juventus a subi la seconde défaite de sa saison, 2 buts à 1, sur la pelouse de SPAL Ferrara, malgré un nouveau but de sa jeune pépite Moise Kean. Rien d’alarmant pour les bianconeri, qui pouvaient fêter leur titre ce week-end mais qui le feront probablement le week-end prochain. En effet, il ne manque qu’un point à la vieille dame pour décrocher un nouveau scudetto. Vainqueurs sur le même score de 3 buts à 1, respectivement à Vérone et à Frosinone, le Napoli et l’Inter de Milan, qui peut de nouveau compter sur son buteur vedette, Mauro Icardi, conservent leurs 2nde et 3ème places. Le Milan AC, difficile vainqueur de la Lazio de Rome à San Siro, 1 but à 0, reste à la dernière place qualificative pour la Ligue des Champions, mais toujours sous la menace d’une AS Rome, qui s’est imposée sur le même score face à l’Udinese et qui reste à l’affût d’une défaillance des milanais à 1 petit point.

En Allemagne, après sa bagarre à l’entrainement avec son coéquipier polonais, Robert Lewandoswki :

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le français, Kingsley Coman a répondu de la plus belle des manières en signant un doublé sur la pelouse de Düsseldorf, pour une victoire finale, 4 buts à 1, du Bayern de Munich. Après leur carton du week-end dernier, 5 à 0, face à Dortmund, les bavarois conservent la tête de la Bundesliga pour un petit point malgré la victoire des joueurs de la Ruhr, 2 buts à 1, à domicile, face à Mayence. Comme en Angleterre, le sacre en Bundesliga promet encore une belle bagarre entre les 2 clubs phares outre-rhin.

 

En Rugby, le week-end était marqué par le choc de cette 22ème journée, qui opposait les 2 favoris au sacre final, le Stade Toulousain, qui recevait Clermont-Ferrand. Dans un match complétement fou auréolé de 9 essais, dont 5 côté stadiste, mais également de 3 cartons jaunes pour des plaquages hauts, les locaux se sont imposés dans les derniers instants, 47 à 44, à la faveur d’un dernier essai de Sofiane Guitoune, à moins de 3 minutes du coup de sifflet final :

Grâce à ce précieux succès, les rouges et noirs confortent leur place de leader du Top 14 avec désormais une confortable avance de 8 points sur les auvergnats. L’autre affiche de ce week-end voyait s’opposer le Racing 92, dernier finaliste de la Coupe d’Europe à Montpellier, vice-champion de France en 2018, à la Paris La Défense Arena. Dans un duel à couteaux tirés, les visiteurs, visiblement venus à Paris avec de réelles ambitions, ont longtemps cru à la victoire, mais ont finalement dû se contenter d’un point de bonus défensif, après un dernier essai transformé d’Henry Chavancy à 3 minutes du terme de la rencontre. Cette défaite 26 à 25, laissera donc de gros regrets aux montpelliérains, mais surtout les maintient à l’écart du Top 6, avec une 9ème place à 5 points de la dernière place qualificative pour les phases finales, tandis que les racingmen restent 4ème. Ce week-end nous a également offert l’un des cartons de la saison avec la victoire impressionnante de La Rochelle face à Pau, 71 à 21. Les maritimes ont marqué la bagatelle de 10 essais contre 3 aux visiteurs et, avec ce bonus offensif, se rapprochent de la sixième place, toujours occupée par l’UBB, mais seulement grâce à un meilleur point-average. En effet les bordelais se sont inclinés à domicile, 12 à 16, face au champion en titre castrais, qui conserve ainsi son 5ème rang. Toujours impérial à domicile, le LOU a facilement dominé le dernier de la classe,  Perpignan, sur le score sans appel de 47 à 9, et renforce ainsi sa 3ème place. L’exploit de ce week-end rugbystique est signé du Stade Français, qui, réduit d’abord à 14 à la 32ème minute, puis à 13 à 30 minutes de la fin, s’est tout de même imposé 25 à 22 sur sa pelouse face à Agen, grâce à un drop de l’argentin Nicolas Sanchez à un peu plus de 10 minutes de la fin. L’essai des agenais à la dernière minute ne leur aura permis que d’arracher un bonus défensif mérité mais certainement insuffisant aux yeux des tarnais, qui ont évolué avec 2 joueurs en plus pendant une grande partie de la rencontre. Pourtant tombeurs des toulousains le week-end dernier mettant fin à la longue série d’invincibilité des rouges et noirs, les toulonnais sont retombés dans leurs travers en s’inclinant 19 à 18 sur la pelouse de Grenoble, à cause d’une pénalité de Gaétan Germain à 5 minutes de la fin. Pourtant les varois ont marqué 2 essais contre seulement un aux locaux, mais ils ont dû évoluer à 14 dès la 34ème après un mauvais geste de Raphaël Lakafia. Avec cette victoire précieuse les isérois reviennent à 2 petits points d’Agen et peuvent encore rêver du maintien dans l’élite l’an prochain. Les résultats complets et le classement à la suite de cette 22ème journée :

 

En Formule 1, Lewis Hamilton a remporté, en Chine, le 1000ème grand prix de l’histoire de cette discipline :

Pourtant annoncées inférieures aux Ferrari en ce début de saison, les flèches d’argent ont réussi un week-end parfait avec les deux premières places en qualification, Vallteri Bottas devançant son coéquipier britannique suivi d’un doublé en course. Auteur d’un départ canon lui permettant de prendre rapidement le meilleur sur le pilote finlandais, le champion du monde en titre n’a ensuite eu qu’à dérouler tranquillement, sans prendre de risques, ne luttant ainsi pas pour le point du meilleur tour en course, pour remporter sa trembler ce grand prix millénaire. Derrière les Mercedes, Sebastian Vettel a profité de la stratégie de la scudéria Ferrari, qui a demandé à Charles Leclerc, qui avait pourtant ravi la 3ème place à son coéquipier, mais qui terminera finalement 5ème de cette course, de laisser passer son leader, provoquant une énième controverse sur cet épineux sujet des stratégies de course. Seul pilote réellement agressif et constamment à l’attaque lors de ce grand prix, globalement ennuyeux et qui ne restera pas dans les annales, Max Verstappen termine au 4ème rang entre les 2 Ferrari, 2 places devant son coéquipier, le français Max Gasly, auteur du meilleur tour en course. Après un début de saison difficile, marqué par de nombreux abandons, Renault parvient à hisser Daniel Ricciardo au 7ème rang, juste devant Sergio Perez sur Racing Point et surtout Kimi Raïkkönen, qui a 39 ans passé, réussit de petits miracles sur son Alfa Roméo, qui pointe au 4ème rang du classement des constructeurs à égalité avec Renault, mais loin derrière l’intouchable trio de tête, formé de Mercedes, Ferrari et Red Bull. Au classement des pilotes, Lewis Hamilton reprend la tête à son coéquipier Vallteri Bootas, grand perdant du jour et qui pointe désormais à 6 points de son leader d’écurie. Grâce à sa 4ème place, Max Verstappen conserve sa place sur le podium, tandis que Sebastian Vettel reprend le meilleur, pour un petit point, sur son coéquipier monégasque, Charles Leclerc pour occuper désormais le 4ème rang à 2 points du néerlandais. De quoi donner encore plus de raisons aux stratèges italiens de favoriser le pilote allemand au détriment de son jeune mais brillant coéquipier.

 

En NBA, la saison régulière est enfin terminée et les play-offs ont démarré pour les 16 meilleures franchises du pays. À l’Est, le leader de la conférence, Milwaukee, s’est montré implacable face à Detroit en s’imposant largement lors du premier match de la série, 121 à 86, notamment grâce à 24 points et 17 rebonds de leur superstar, Giannis Antetokounmpo. Contrairement aux Bucks, ces play-offs 2019 ont beaucoup plus mal démarré pour les Raptors de Toronto et les Sixers de Philadelphie, qui malgré l’avantage du parquet se sont inclinés lors du premier match de leur série, respectivement face au Magic d’Orlando du français Evan Fournier, auteur de 16 points, sur le score de 104 à 101, et face aux Nets de Brooklyn, 111 à 102. Pour ces deux équipes, favorites pour accéder aux ½ finales de conférence, le salut passera désormais par une victoire sur le parquet adverse. Dans le duel le plus serré de cette conférence, les Celtics de Boston ont du se démener pour se défaire de coriaces Pacers lors d’un match étriqué, conclu sur le score de 84 à 74. Menés à la pause par une solide équipe d’Indiana, les bostoniens ont dû attendre le retour des vestiaires pour reprendre la main et s’imposer dans la douleur, évitant ainsi une 3ème surprise dans une conférence beaucoup plis serrée que prévu. À l’Ouest, les leaders de la conférence et double-champions en titre, les Golden State Warriors, n’ont pas tremblé pour leur entrée en lice, en dominant les Clippers de Los Angeles sans trembler, 121 à 104, notamment grâce à un festival de leur joueur vedette, Stephen Curry, auteur de 38 points, 15 rebonds, 7 passes et 7 paniers longue distance lui permettant de rejoindre Ray Allen au rang des joueurs les plus prolifiques de l’histoire des play-offs NBA à 3 points :

Même constat pour les Rockets, qui malgré une fin de saison régulière plutôt laborieuse, synonyme de 4ème place, n’ont pas fait de détail face au Jazz de Rudy Gobert, auteur d’une grosse performance avec 22 points et 12 rebonds, terrassé 122 à 90. Seuls les Nuggets ne sont pas parvenus à faire valoir l’avantage du terrain face aux Spurs, toujours redoutables en fin de saison avec cette précieuse victoire 101 à 96, qui leur permet d’avoir leur destin en main. Dans le dernier duel, les Blazers, brillants 3èmes et toujours portés par un Damian Liliard, sous-coté mais tellement efficace avec encore 30 points lors de ce match 1, sont venus à bout, 104 à 99,  de l’épouvantail de la conférence, le Thunder d’OKC, malgré le triple double de Russell Westbrook, auteur de 24 points, 10 rebonds et 10 passes et les 26 points et 10 rebonds de Paul George.

 

En Cyclisme, le belge Philippe Gilbert a remporté, à 36 ans, son premier Paris-Roubaix, en seulement 3 participations, en s’imposant lors du sprint final devant la révélation de cette édition 2019 et futur star des classiques, l’allemand Nils Politt de onze ans son cadet :

Offensif durant toute la course et un moment seul en tête de la course après une attaque au 70ème kilomètre, le champion belge a finalement été rejoint par un groupe de 5 coureurs, dont le triple champion du monde slovaque, Peter Sagan, finalement 5ème, mais ses attaques répétées ont fini par avoir raison de ses compagnons d’échappée en dehors du jeune coureur de l’équipe Katusha Alpecin, qui manquait d’expérience pour empêcher Gilbert de remporter un quatrième monument après le tour de Lombardie (2009 et 2010), Liège-Bastogne-Liège (2011) et le Tour des Flandres (2017), et d’inscrire ainsi un peu plus son nom dans l’histoire du Cyclisme. Les belges étaient à l’honneur de cette édition puisque Yves Lampaert et Sep Vanmarcke terminent respectivement 3ème et 4ème juste devant l’un des grands favoris Peter Sagan et le premier français, Florian Sénéchal, 6ème. Annoncé parmi les favoris et aux avants postes à moins de 25 kilomètres de l’arrivée, le triple champion du monde de Cyclo-Cross, Wout Van Aert, en grande forme actuellement, a fait la dure expérience des pavés avec une crevaison, l’obligeant à emprunter le vélo d’un de ses coéquipiers juste une chute quelques kilomètres plus loin. Finalement distancés par les échappées, le belge parviendra à rejoindre le groupe de tête au prix d’efforts surhumains, qui le conduiront à terminer la course exténué au 22ème rang. De l’autre côté des Pyrénées, l’espagnol Ion Izagirre a remporté le tour du Pays Basque, offrant ainsi à son équipe, Astana, sa 22ème victoire de la saison. Lors d’une course d’une semaine particulièrement escarpée, la victoire de l’anglais, Adam Yates, lors d’une dernière étape de folie ne lui aura permis que se s’emparer du 5ème rang du classement général mais aura surtout enterré les espoirs de l’allemand Emanuel Buchmann, pourtant leader au départ de ce dernier jour mais qui a perdu plus d’1 minute pour échouer au 3ème rang du général, également devancé par l’irlandais Daniel Martin :

 

 

En Tennis, le français Benoit Paire a remporté le 2nd titre de sa carrière, après Bastad en 2015, en dominant à Marrakech le tenant du titre espagnol, Pablo Andujar, sur le score sans appel de 6-2, 6-3 :

Tombeur de son compatriote Jo-Wilfrid Tsonga en ½ finales, l’avignonnais a vengé son compatriote, Gilles Simon, battu par l’espagnol à ce même stade d’une compétition, qui aura finalement particulièrement réussi aux tricolores avec 3 représentants sur les 4 demi-finalistes. De bon augure pour la saison sur terre battue, qui va réellement démarrer cette semaine avec le tournoi de Monte-Carlo auquel Benoit Paire n’a pas été convié. De l’autre côté de l’Atlantique, à Houston, les français ont été beaucoup moins en réussite, puisque le seul représentant tricolore, Jeremy Chardy, pourtant tête de série numéro 2, a échoué dès les ¼ de finales d’un tournoi, finalement remporté par son tombeur, le jeune joueur de 22 ans, Christian Garin, vainqueur du norvégien Casper Ruud en finale, 7-6, 4-6 et 6-3. Le chilien signe ainsi la première victoire ATP de son pays depuis 2009.

 

Enfin pour conclure cette chronique, la France, à l’instar des joueurs IRL, est devenue, la première championne du monde de l’histoire d’e-foot en dominant en finale, à Londres, l’Argentine avec un match nul 1 but partout et une victoire finale 2 buts à 1 (les matchs se déroulant en équipe de 2 joueurs, qui s’affrontaient individuellement) :

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Un grand bravo à nos bleus virtuels à qui l’on souhaite autant de succès que ceux qui foulent les vraies pelouses.

 

Sportivement,

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