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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 13 au 18 mars 2019

Semaine et week-end chargés sur la scène sportive avec entre autre : le classique entre le PSG et l’OM qui a, une nouvelle fois, souri aux parisiens, mais aussi le Rugby avec la fin d’un tournoi des 6 nations à oublier pour les tricolores, sans oublier le reste de l’actualité footballistique hexagonale et européenne, le Top 14, la NBA, le premier grand prix de Formule 1 de la saison en Australie, les championnats du Monde de Biathlon, la fin de la saison 2018/2019 de ski alpin ou encore le Players Championship en Golf, Paris-Nice en Cyclisme et le tournoi Masters 1000 d’Indian Wells en Tennis.

A l’affiche cette semaine, la Ligue 1 et le classique entre le PSG et l’OM au Parc des Princes. Après son élimination honteuse en Ligue des Champions et avant sa ½ finale de Coupe de France et la probable finale à venir, le PSG jouait probablement l’un des derniers matchs à enjeu d’une saison, qui l’aura, une fois de plus, vu dominer la scène hexagonale, mais échouer douloureusement sur la scène européenne. Toujours privé de Neymar et Cavani, le club de la capitale, se présentait dans une formation plutôt défensive en 5-3-2 avec le duo Mbappé-Di Maria en pointe. En face, les phocéens alignaient, une fois de plus, l’équipe qui les a vu remporter 6 de leurs 7 derniers matchs, avec notamment, à la pointe de son attaque, un Mario Balotelli, longtemps incertain et arrivé après ses coéquipiers sur Paris par avion privé. La première période de la rencontre voyait les olympiens faire jeu égal avec des parisiens très nerveux et toujours aussi remontés après la moindre décision arbitrale défavorable. Malgré cela, ce sont bien les hommes de Thomas Tuchel, qui allaient rejoindre les vestiaires avec un avantage d’un but, signé de Kylian Mbappé sur une merveille de contre-attaque et après une passe décisive d’Angle Di Maria. Malgré ce coup du sort, les joueurs de Rudy Garcia ne baissaient pas les bras et égalisaient dès le retour des vestiaires par un Valère Germain, transfiguré par la présence à ses côtés de Super Mario. Mais les marseillais allaient commettre l’erreur de se relâcher et c’est l’inévitable Di Maria, qui allait redonner l’avantage aux siens, quelques minutes seulement après l’égalisation phocéenne. Grand homme de cette soirée, le génial argentin va ensuite provoquer l’expulsion de Steve Mandanda, coupable d’une main en dehors de sa surface, avant de se faire justice en envoyant le coup-franc, qui s’en est suivi dans la lucarne du pauvre Yohann Pelé. La fin de la rencontre ressemblait alors à un long fleuve tranquille, simplement ponctué par le pénalty raté en fin de match par un Kylian Mbappé, passablement énervé par cet échec, malgré la victoire 3 buts à 1 des siens :

Les parisiens comptent désormais 20 points d’avance sur une équipe de Lille, battu à domicile par Monaco, qui remonte ainsi à la 16ème place. Les marseillais conservent leur 4ème place, mais voient les lyonnais, vainqueurs de Montpellier 3 buts à 2 au Groupama Stadium, prendre désormais 6 points d’avance à la 3ème place du classement. Mais surtout les phocéens vont devoir commencer à regarder dans leurs rétroviseurs car Saint-Etienne, large vainqueur 5 à 0 à Caen et Reims, tombeur de Nantes 1 but à 0, ne pointent qu’à une longueur. En bas de classement le match de la peur entre Guingamp et Dijon a été remporté par les bretons à domicile et leur permet de dépasser leurs adversaires d’un soir et de troquer ainsi leur place de relégable par celle de barragiste. Les résultats complets de cette 29ème journée :

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Dans le reste de l’Europe, En Italie, après son exploit face à l’Atlético de Madrid en Ligue des Champions, signé du phénomène Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé, la Juventus de Turin, avec une équipe largement remaniée et amputée de son buteur portugais, a subi sa première défaite de la saison face au Genoa, 2 buts à 0. Rien de grave pour les bianconeri, qui reste largement en tête de la Série A, avec 15 points d’avance sur une équipe de Naples, qui a facilement disposé d’Udinese, 4 buts à 2. Dans le choc du week-end, outre Alpes, l’Inter de Milan a disposé du Milan AC lors d’un choc exceptionnellement spectaculaire, conclu sur le score de 3 buts à 2 :

Les intéristes reprennent ainsi place sur le podium en lieu et place de leurs adversaires du jour, qui restent 4ème avec 4 points d’avance sur une équipe de la Roma, qui a perdu gros ce week-end en s’inclinant 2 buts à 1 sur la pelouse d’un mal classé, SPAL Ferrara.

En Angleterre, la 31ème journée de Premier League a été largement tronquée par des nombreux matchs reportés. Liverpool en a tout de même profité pour reprendre la tête du championnat à la faveur de sa victoire 2 buts à 1 sur la pelouse de Fulham, grâce à un pénalty en fin de match de Miller et un but de Sadio Mané. Les Reds comptent 2 points d’avance sur City mais avec un match en plus. De son côté, Chelsea a raté une belle occasion de reprendre place dans le Big Four en s’inclinant, 2 à 0, sur la pelouse d’Everton. Les Blues restent ainsi 6ème à 3 points d’Arsenal et 1 de Manchester United, qui ne jouaient pas ce week-end, et voient ses ambitions de participer à la Coupe aux grandes oreilles l’an prochain s’éloigner un peu plus.

En Espagne, l’effet Zinedine Zidane s’est fait immédiatement sentir, même si l’entraineur français sera surtout attendu la saison prochaine et surtout lors du prochain mercato, durant lequel la Maison Blanche compte sur l’aura du français pour parvenir à attirer quelques stars de renommée internationale. En attendant les merengues se sont imposés 2 à 0 face au Celta Vigo grâce à des réalisations d’Isco et Bale en seconde période. Pas de quoi inquiéter, le Barca, qui, grâce à un triplé de l’inévitable Léo Messi et un but de Luis Suarez, sorti blessé en fin de match, s’est imposé 4 buts à 1 sur la pelouse du Bétis Séville :

Les Blaugrana conservent la tête de la Liga avec désormais 10 points d’avance sur une équipe de L’Atlético, qui n’avait visiblement pas digéré sa désillusion européenne et qui s’est incliné 2 à 0 à Bilbao, et 12 sur un Real Madrid, qui garde toutes ses chances de terminer cet exercice 2019 à la place de dauphin des catalans.

Enfin statu quo en Allemagne où le Bayern, vexé de son élimination en Ligue des Champions par Liverpool, a passé ses nerfs sur Mayence, en s’imposant 6 buts à 0 avec notamment un triplé de James Rodriguez, et le Borussia Dortmund, difficile vainqueur 3 buts à 2, sur la pelouse du Hertha Berlin, conservent la tête à égalité de points et vont lutter jusqu’au bout pour le titre en Bundesliga.

En Rugby, le Pays de Galles, large vainqueur, 25 à 7, d’une équipe d’Irlande pourtant en grande forme, comme en témoignait sa démonstration de la semaine dernière face aux bleus, a remporté la victoire finale de cette édition 2019 du Tournoi des 6 Nations. Surtout les gallois, bien que privés de plusieurs titulaires majeurs, signent un fantastique grand chelem, avec quelques succès de prestige, notamment en France lors de la 1ère journée ou encore face aux anglais ou ce week-end aux irlandais. A quelques mois de la coupe du Monde au Japon, le XV du dragon se présente comme un candidat sérieux au dernier carré voire à la victoire finale. A l’inverse, le XV de France a confirmé lors de cette ultime journée ses immenses difficultés actuelles en venant péniblement à bout, 25 à 14, d’une vaillante équipe transalpine, qui, pour le probable dernier match dans le tournoi de son légendaire capitaine, Sergio Parisse, ne parvient donc pas à éviter une 4ème cuiller de bois consécutive. Les 3 essais inscrits au Stade Olympique par Dupont, Huget et Penaud ne parviendront pas à faire oublier cette édition 2019 catastrophique, que les hommes de Jacques Brunel concluent à la 4ème place avec 2 maigres victoires face à des écossais diminués et à des italiens, valeureux mais limités pour 3 défaites cinglantes face aux nations phares de l’hémisphère Nord, que sont l’Angleterre, l’Irlande et le Pays de Galles. Dans la dernière rencontre de cette ultime journée, les écossais sont passés à quelques minutes de l’exploit du siècle, puisque, sans cet essai de George Ford, qui a lui-même transformé, le XV au chardon serait revenu de Twickenham avec une victoire, malgré un score de 31 à 0 pour les locaux à la 30ème minute :

Avec 6 essais marqués entre les 31ème et 76ème minutes, les visiteurs ont longtemps cru avoir fait le plus difficile mais rentrent finalement de leur déplacement en terre anglaise avec un match nul 38 partout et une 5ème place finale, qui ne reflète pas le niveau réel des joueurs de Gregor Townsend, qui ont dû composer avec de nombreux joueurs majeurs absents. Au final, ce tournoi des 6 nations, qui permettait aux nations européennes phares de se jauger à quelques mois de la coupe du Monde aura été riche de nombreux enseignements, avec les confirmations galloise et irlandaise, les difficultés des anglais, capables du meilleur comme du pire et surtout les grandes inquiétudes autour d’un XV de France, en souffrance du début à la fin de ce tournoi et qui va devoir trouver des réponses rapides à ces interrogations pour ne pas sombrer un peu plus en septembre prochain au Japon. Les écossais, ont, de leur côté, montré un visage particulièrement encourageant, compte-tenu de leur nombreux blessés, et pourraient jouer les trouble-fêtes dans 6 mois, à l’inverse d’italiens, qui n’ont plus remporté de match dans le tournoi depuis le 28 février 2015.

Particularité du calendrier rugbystique, ce week-end offrait également la 19ème journée de Top 14. Leader implacable, le Stade Toulousain a, une fois de plus, fait étalage de sa suprématie hexagonale en atomisant le LOU, pourtant 3ème avant ce match et désormais 5ème. Ce succès écrasant, 53 à 21, le 7ème consécutif, porte la série d’invincibilité des haut-garonnais à 13 matchs et leur permet de conforter leur place de leader avec désormais 7 points d’avance sur une équipe de l’ASM, qui bien que réduite à 14, dès la 23ème minute après l’expulsion de Van Der Merwe, s’est imposé 27 à 14 face à Pau. Derrière les 2 leaders incontestés, le champion en titre retrouve des couleurs à la faveur de sa victoire, la 6ème consécutive, face au dernier de la classe, l’USAP, 36 à 17, qui permet au CO de prendre la 3ème place au LOU et de rêver encore à une qualification directe pour les ½ finales. L’autre gagnant de cette 19ème journée se nomme l’UBB, qui en dominant, le stade Français, dans son antre de Chaban-Delmas, 26 à 12, passe également devant les lyonnais à la 4ème place. Etrangement battu à Agen, 19 à 7, les rochelais voient le Racing 92, vainqueur à Grenoble, 34 à 16, leur chiper la dernière place qualificative pour les phases finales, au point-average. Enfin dans le duel des grosses déceptions de cette saison, c’est Montpellier, finaliste en titre, qui a dominé, 21 à 18, à Mayol, une pâle équipe du RCT, qui confirme ses innombrables difficultés et un exercice, qui sera rapidement à oublier si les varois veulent revenir sur le devant de la scène l’an prochain. Les résultats complets et le classement :

En NBA, l’odeur des playoffs commence à se faire sentir comme en témoigne le duel qui a opposé les Sixers aux Bucks pour la suprématie de la Conférence Est. Les deux équipes, qui pourraient se retrouver en finale ou en ½ finale de conférence, se sont livrés un combat intense, qui avait tout d’une rencontre de phases finales : du suspense, des stars en feu, un public déchainé et du trash-talk :

Malgré les 52 points (record en carrière) du futur probable MVP de la saison, Giannis Antetokounmpo, Milwaukee s’est incliné sur son parquet face à une équipe de Philadelphie, qui pourrait être la grande surprise de cette fin de saison. Malgré ce revers, les Bucks conservent la tête de la conférence Est, devant des Raptors, qui n’ont pas profité de cette opportunité pour se rapprocher de leurs rivaux, en s’inclinant pour la 3ème fois de la saison face aux Pistons de Detroit. Plus loin au classement, les Celtics, qui restent sur une série de 6 victoires sur leurs 10 derniers matchs, vont tenter de revenir sur la 4ème place des Pacers, qui ont 2 victoires d’avance, afin de bénéficier de l’avantage du terrain lors du 1er tour des play-offs. Défaits à Miami, les Hornets des français Batum et Parker voient les play-offs s’éloigner, ce qui mettrait fin à la série de 17 participations consécutives aux phases finales pour le futur Hall-Of-Famer français. À l’Ouest, malgré des résultats en dents-de-scie, comme en témoignent leurs 5 défaites sur les 10 derniers matchs, les Warriors de Golden State conservent la tête de leur conférence avec 1 victoire d’avance sur une équipe des Nuggets, également en souffrance, mais qui n’a pas abdiqué dans sa lutte pour la première place. Cependant les 2 équipes vont devoir se méfier jusqu’au bout des Rockets, qui reviennent en boulet de canon en cette fin de saison avec 1 seule défaite face aux Warriors lors de leurs 10 dernières rencontres. Débarrassé de sa série de matchs à plus de 30 points, James Harden a retrouvé une âme de leader et s’évertue désormais à faire gagner son équipe plus qu’à battre des records personnels et cela se ressent sur le parquet pour des joueurs de Houston irrésistibles et qui se présentent comme l’obstacle principal des Warriors dans la quête d’un Three-Peat historique. Défaits sur le parquet de la pire équipe de la Ligue, New-York, après avoir pourtant mené dans le dernier quart et disposé de la balle de match, les Lakers de Lebron James, doivent désormais se faire une raison et abandonner tout espoir de play-offs avec 10 victoires de retard sur les Clippers, 8ème et seulement 12 matchs à jouer. Le King devra donc, pour la première fois de sa carrière, regarder les phases finales depuis sa télévision et se reposer en vue de préparer une saison prochaine, qui s’annonce déjà comme décisive pour les californiens.

En Biathlon, l’équipe de France se présentait aux championnats du monde d’Östersund en suède avec beaucoup d’ambition et des équipes féminines et masculines capables de jouer la médaille sur toutes les courses. Malheureusement le bilan final avec 1 médaille d’argent et 3 médailles de bronze, dont deux pour Quentin Fillon-Maillet en Sprint et en Poursuite et une pour Justine Braisaz sur le 15 kilomètres individuel, est loin des attentes. Le septuple tenant de la Coupe du Monde, Martin Fourcade, qui perdra son trophée au profit du norvégien Johannes Boe, grand vainqueur de ces mondiaux avec 3 titres, en sprint, et lors des 2 relais mixte et une médaille d’argent en poursuite, s’était pourtant préparé de la meilleure des façons en faisant l’impasse sur les 2 dernières épreuves de Coupe du Monde. Mais, à l’image de cette saison 2018-2019 ratée, le catalan rentre de suède avec aucune nouvelle médaille à ajouter à son palmarès pour la première fois depuis 10 ans. Heureusement, Antonin Guigonnat a apporté un peu d’éclaircie dans ce ciel morose en décrochant l’argent en Mass-Start, lors d’une course finalement remportée par l’italien Dominik Windisch et marquée par les 5 fautes lors du dernier tir de Johannes Boe alors en tête :

Au rayon des surprises, on notera l’exploit de l’ukrainien de 27 ans, Dmytro Pidruchnyi, qui remporte la poursuite devant le grand Johannes Boe, alors que son meilleur résultat en Coupe du Monde jusque-là était sa 4ème place obtenue la veille lors du sprint, ou encore la seconde place du bulgare Vladimir Iliev lors du 20 kilomètres individuel remporté par l’allemand Arnd Peiffer, tandis que le podium est complété par l’ainé des frères Boe, Tarjei. Chez les filles, les allemandes se sont montrées à leur avantage, avec le titre de Denise Hermann en Poursuite, complété par les 2 médailles de Bronze en Sprint et en Poursuite de Laura Dahlmeier. A l’inverse, les italiennes Dorothea Wierer et Lisa Vittozzi ont sans doute payé le duel fratricide qu’elles se livrent pour le gain du gros globe de cristal en fin de saison et démarré ces mondiaux dans la difficulté, avant que Wierer ne remporte la Mass-Start finale devant la Russe Ekaterina Yurlova-Percht et l'Allemande Denise Herrmann. Les 2 italiennes terminent la compétition avec une médaille d’or, 2 médailles d’argent (en relais mixte simple pour Wierer et en Individuel pour Vittozzi) et 2 médailles de Bronze (en relais mixte) pour un bilan finalement plus qu’honorable. A domicile, la suédoise, Hanna Öberg, en grande forme actuellement, s’impose sur l’individuel, pour le plus grand plaisir des fans locaux. En relais mixte, la Norvège réussit un carton plein, aussi bien à 2 qu’à 4, en devançant l’Allemagne et l’Italie lors du relais mixte et l’Italie toujours et la Suède, lors du mixte simple. La suprématie norvégienne et les difficultés tricolores se sont confirmées lors des relais, remportés par les scandinaves aussi bien chez les hommes, ce qui ne constitue pas une grande surprise, que chez les femmes, ce qui est beaucoup plus étonnant. Candidats au podium, les françaises et les français se sont ratés sur ces 2 épreuves en terminant respectivement 6ème et 8ème. Longtemps en lice avec les norvégiens pour la victoire, les 2 derniers relais de Simon Desthieux et surtout de Martin Fourcade, qui confirme sa saison noire, vont couter cher aux tricolores, qui laissent le podium aux allemands et aux russes. A l’inverse, les françaises ont rapidement mis fin à tout espoir de médaille avec 2 premiers relais totalement ratés d’Anaïs Chevalier et surtout de Celia Aymonier, auteure de 6 fautes au tir. Julia Simon et Justine Braisaz, évoluant sans pression, vont remonter une partie du retard mais finalement échouer très loin d’un podium complété par la Suède, qui confirme ses excellentes dispositions sur ces terres et l’Ukraine, toujours très forte chez les filles.

En Ski alpin, la saison se termine avec les finales à Soldeu en Andorre et les remises des globes de cristal des différentes disciplines. En vitesse Hommes, le grand vainqueur de la saison est l’italien Dominik Paris, qui a remporté la descente et le Super-G, portant ainsi à 7 son nombre de victoires sur les 9 dernières manches de la saison. Le champion italien s’octroie ainsi le globe du Super-G et échoue à 20 points de celui de la Descente, finalement remporté par le suisse Beat Feuz, qui ne termine pourtant que 6ème de la dernière descente de la saison. Dont le podium est complété par le norvégien Kjetil Jansrud et l’autrichien Otmar Striedinger. En Super-G, le suisse Mauro Caveziel et l’autrichien Vincent Kriechmayr accompagnent le maestro italien sur le podium. Dans les épreuves techniques, les français se sont particulièrement illustrés, puisqu’Alexis Pinturault a brillamment remporté le slalom géant, devant l’autrichien Marco Odermatt et le slovène Za n Kranjec, pour signer la 23ème victoire de sa carrière, avant que son jeune compatriote, Clément Noël, ne s’adjuge ensuite le slalom, après une véritable démonstration :

Le champion de 21 ans, qui devance l’allemand Manuel Feller et le suisse Daniel Yule, signe ainsi la 3ème victoire d’une saison extraordinaire, qui le voit terminer à la 2nde place du globe de slalom à égalité avec Yule, derrière l’intouchable Marcel Hirscher. Très éprouvé en cette fin de saison, l’extra-terrestre autrichien, qui ne termine que 4ème du Slalom Géant et 7ème du Slalom, n’en remporte pas moins un 8ème gros globe consécutif loin devant Alexis Pinturault, ainsi qu’un 3ème doublé Slalom Géant et Slalom. A la fin de cette saison, le palmarès en Coupe du Monde de l’un des plus grands skieurs de l’histoire se porte désormais à 8 gros globes, 12 petits, 138 podiums et 68 victoires. A seulement 30 ans, cet immense champion, également auréolé de 2 médailles d’or olympiques et de 7 titres mondiaux, s’interroge sur la suite à donner à sa carrière et pourrait décider de raccrocher les skis à l’issue de cette saison :

Chez les filles, l’italienne Sofia Goggia, pourtant en grande forme en cette fin de saison, doit se contenter des 6ème et 7ème places en Descente et Super-G. La descente est remportée par la surprenante autrichienne, Mirjam Puchner, qui signe, à 26 ans, le 2nd succès de sa carrière, 3 ans après le précédent, et qui devance l’allemande Viktoria Rebensburg et la suissesse Corinne Suter. En Super-G, la championne allemande a pris sa revanche en devançant l’autrichienne Tamara Tippler et l’italienne Federica Brignone. A l’image d’une saison difficile en vitesse pour nos tricolores, les françaises terminent loin du podium avec les 13ème et 11ème places d’une Romane Miradoli, qui à 25 ans, porte tous les espoirs hexagonaux de ces disciplines pour les saisons à venir. En technique, l’américaine Mikaela Shiffrin a réussi un incroyable doublé en s’imposant sur le Slalom et le Slalom Géant, en devançant respectivement Wendy Holdener (AUT) et Petra Vlhova (SLO) puis la surprenant Alice Robinson (NZL) et de nouveau Petra Vlhova (SLO) :

La surprenant néo-zélandaise, révélation de cette saison à seulement 17 ans, signe ainsi son premier podium en coupe du Monde pour son 10ème départ et pourrait devenir l’une des figures de proue des épreuves techniques féminines dans les années à venir. De son côté, la championne américaine remporte les globes de Super-G, Slalom Géant et Slalom ainsi, évidemment, que le Gros Globe de la saison pour la 3ème fois consécutive. A l’instar de Marcel Hirscher chez les garçons, Mikaela Shiffrin règne sans partage sur le ski féminin et, à seulement 24 ans, fait déjà office de plus grande skieuse de tous les temps.

En Cyclisme, sur Paris-Nice, malgré une dernière attaque finale du colombien Nairo Quintana, la victoire est finalement revenue à son compatriote de l’écurie Sky, Egan Bernal, qui à 22 ans, signe ainsi la plus belle victoire de sa jeune carrière :

Le champion sud-américain, qui avait subtilisé la tête de l’épreuve à son coéquipier polonais Michal Kwiatkowski la veille au sommet du mont Turini, permet ainsi son équipe de renouer avec le succès, après la victoire de Marc Soler l’an dernier qui avait mis fin à un règne de 3 ans de l’écurie britannique, avec les sacres de Richie Porte en 2015, Geraint Thomas en 2016 et Sergio Henao en 2017. Le premier français, Romain Bardet, qui nourrissait de grandes ambitions sur cette édition 2019, échoue finalement à la 5ème place à une minute 45 du vainqueur. Rudy Molard, l’expérimenté grimpeur de l’équipe Groupama, termine, quant à lui, 7ème à plus du 3 minutes de Bernal.

Considéré comme le 5ème majeur de la saison, le tournoi de Golf du Players Championship a vu, cette année, l’éclatante victoire du nord-irlandais Rory McIlroy. En tête après 2 tours à égalité avec son compère de Ryder Cup, Tommy Fleetwood, le champion britannique a vu John Rahm, un autre héros de la Ryder Cup française, prendre seul les commandes du tournoi au soir du 3ème tour. Mais le 76 joué ce dimanche par l’espagnol va lui être fatal et Rory pourra se contenter d’un 70, à 2 sous le par, pour s’imposer finalement avec 1 coup d’avance sur un surprenant Jim Furyk, qui signe l’une des meilleures cartes de ce dernier tour pour terminer seul second, avec 1 coup d’avance sur le duo Eddie Pepperell l’anglais et Jhonattan Vegas, le colombien, qui, avec un score dominical de -6 prennent la 3ème place ex-aequo. Dustin Johnson, 5ème ex-aequo conserve la tête du classement mondial, devant un Justin Rose, qui termine à une honorable 8ème place à un petit point de son rival américain. Loin de la tête, malgré un dernier tout en 69, le « Tigreé, Tiger Woods, termine cette édition 2019 du Players Championship à la 30ème place, mais a bien failli ne pas franchir le cut, la faute à 2 balles dans l’eau sur le célèbre trou 17, véritable trou signature de ce parcours de Sawgrass, qui le feront passer de -5 à -1 après un vilain quadruple bogey. Une image, qui restera comme une des images fortes de ce début de saison sur le PGA Tour :

En Formule 1, la compétition reprenait ses droits ce week-end avec le premier grand prix de cette saison 2019, qui se déroulait, comme d’habitude en Australie. Dans la droite ligne de la saison précédente, ce sont les Mercedes qui se sont montrées les plus fortes, mais ce n’est pas le quintuple champion du Monde, Lewis Hamilton, qui s’est distingué mais bien son coéquipier finlandais, Vallteri Bottas, auteur d’une course parfaite, qui lui permet de devancer son coéquipier de 20 secondes au passage du drapeau à damiers et de remporter le 4ème grand prix de sa carrière, le premier depuis Abu Dhabi en 2017. A la faveur d’un meilleur départ, le second pilote de l’écurie allemande, a rapidement pris la tête de la course et a ensuite profité d’un arrêt trop prématuré de son leader, Mercedes craignant un undercut de Sebastian Vettel, pour s’envoler grâce à des meilleures performances avec ses pneus usés. Derrière le duo des flèches d’argent, on retrouve un Max Verstappen, déjà affuté et qui devrait pouvoir régulièrement se battre pour la victoire cette saison, si sa voiture se montre fiable. Le pilote néerlandais devance les Ferrari de Sebastian Vettel et du monégasque Charles Leclerc, qui aurait probablement pu aller titiller son leader si son écurie ne lui avait pas ordonné de rester sagement à distance de ce dernier ... Charles Magnusson sur son Haas complète le Top 6, tandis que seule la Renault de Nico Hülkenberg termine dans le classement, à la 7ème place, Daniel Riccardo étant contraint à l’abandon au 28ème tour. Côté français, Pierre Gasly sur la seconde Red Bull termine 11ème, loin de son coéquipier, tandis que Romain Grosjean n’a, une fois de plus, pas terminé cette course, après son abandon au 29ème tour :

Le prochain grand prix dans 15 jours à Bahreïn, permettra de savoir si les Ferrari, Red Bull et autre Renault parviennent à rattraper un peu de leur retard sur les redoutables flèches d’argent, qui devraient une fois de plus jouer les premiers rôles tout au long de la saison.

En s’épargnant un duel fratricide en ½ finale face à son rival de toujours, Rafael Nadal, une nouvelle fois blessé, le suisse Roger Federer pensait bien devenir le premier double vainqueur de tournoi de cette saison 2019, à Indian Wells. Mais c’était sans compter sur l’autrichien Dominique Thiem, qui malgré un premier set perdu, est finalement parvenu à dompter le « Maestro » en 3 manches (3-6, 6-3 et 7-5), pour remporter le premier Masters 1000 de sa carrière :

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Il prend ainsi la 4ème place mondiale au détriment de son adversaire du jour. Cette saison est donc historique puisqu’après 19 tournois disputés chez les hommes et 13 chez les femmes, aucun joueur ou joueuse n’est parvenu à s’imposer 2 fois pour 32 vainqueurs différents, preuve s’il en était besoin, de la grande diversité du Tennis actuel. Côté français, Gaël Monfils a confirmé sa grande forme en ce début de saison, même s’il a dû renoncer à son ¼ de finale face au futur vainqueur en raison d’une douleur au talon d’Achille et de sa volonté de se préserver pour la saison à venir sur terre battue.

Chez les filles, c’est la surprenante canadienne Bianca Andreescu, qui s’impose devant l’ex numéro un mondiale, l’allemande Angelique Kerber, 6-4, 3-6 et 6-4. Bien que diminuée physiquement après un parcours remarquable qui l’a vu éliminer successivement 4 têtes de série : Cibulkova, Wang, Muguruza et Svitolina, la jeune championne de 19 ans a parfaitement justifié la Wild-Card accordé par Tommy Haas, le directeur du tournoi, pour remporter le premier grand tournoi de sa carrière. Une victoire que la canadienne est allée chercher au bout de l’effort, lors d’un 3ème set épique, qui l’a vu faire appel à son coach ainsi qu’au Kiné du tournoi pour soigner une épaule droite douloureuse, qui a bien failli lui coûter un succès amplement mérité et qui devrait en appeler d’autres dans les mois et les années à venir.

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