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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 17 au 30 avril 2019

A l’affiche cette semaine, le Barca, sacré une nouvelle fois en Espagne, mais également le Stade Rennais qui surprend le PSG en finale de la Coupe de France, sans oublier le reste de l’actualité du ballon rond en Europe, le Top 14, La F1 en escale à Bakou, Le Tennis et l’ATP 500 de Barcelone, le rallye WRC d’Argentine, la NBA, le Cyclisme avec la doyenne des classiques ou encore le Marathon de Londres.

A la une cette semaine, on retrouve le FC Barcelone, qui a été sacré ce week-end champion d’Espagne pour la 26ème fois de son histoire, la 7ème sur les 10 dernières années :

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Emmenés par un Messi stratosphérique, auteur  de son 34ème but en 32 matchs lors de la victoire du sacre, 1 à 0, face à Levante, les Blaugrana ont largement dominé cette édition 2018-2019 de la Liga. Bien aidés par les déboires d’un Real Madrid en période de transition et par une équipe de l’Atlético, qui n’aura rien lâché, comme en témoignent leurs 2 victoires cette semaine, 3-2 face à Valence puis 1 à 0 contre Valladolid, mais qui ne disposait pas de la profondeur d’effectif nécessaire, les catalans n’auront jamais réellement tremblé et concédé seulement 2 défaites et quelques points autour des périodes européennes. Ils rejoignent ainsi la Juventus et le PSG parmi les champions de cette année dans les 5 grands championnats et vont pouvoir se concentrer pleinement sur leur ½ finale de Ligue des Champions face aux Reds de Liverpool. Déjà tourné vers la saison prochaine et un mercato d’été qui s’annonce agité avec les arrivées évoquées de Paul Pogba et d’Eden Hazard, le Real Madrid, privé de Karim Benzema jusqu’à la fin de la saison s’est incliné 1 but à 0 sur la pelouse du Rayo Vallecano. Assurés de terminer 3ème de cette édition 2018-2019, les merengues semblent désormais en roue libre et n’ont plus aucun objectif à viser dans cette fin de saison. A l’inverse la lutte entre le FC Séville, Getafe et Valence, tous trois battus ce week-end, pour la 4ème et dernière place qualificative pour la ligue des Champions s’annonce indécise jusqu’au bout puisque ces 3 clubs ne sont séparés que de 3 points.

 

Au niveau hexagonal, l’actualité était marquée par la finale de la Coupe de France, qui opposait le PSG au stade Rennais. Largement favori pour emporter un 5ème titre consécutif, les parisiens ont rapidement fait valoir leur supériorité en menant 2 buts à 0 après 22 minutes de jeu, grâce à des réalisations du revenant Neymar et de son compère brésilien, Dani Alvès. Mais les parisiens vont progressivement laisser les bretons revenir dans le match et rejoindre la pause avec seulement 1 but de retard, après un but contre son camp du malheureux Kimpembe. Reboostés par ce but, les hommes du néophyte Julien Stéphan, 39 ans et auteur d’une première expérience sur un banc de Ligue 1 particulièrement réussi, vont prendre le jeu à leur compte en seconde période et parvenir à égaliser par Mexer à la 66ème minute. Vexés les parisiens vont tout tenter pour l’emporter mais ne parviendront pas à empêcher cette rencontre particulièrement hachée et ponctuée de nombreux cartons jaunes et d’une expulsion logique d’un Kylian Mbappé, auteur d’une faute grossière et dangereuse, en fin de match, de rendre son verdict lors de la traditionnelle séance de tirs aux buts. A ce petit jeu, les 2 équipes se sont montrées particulièrement adroites puisqu’il a fallu attendre la 6ème tentative complètement ratée du parisien Christopher Nkunku pour que Rennes réalise un exploit extraordinaire et inespéré et remporte ainsi la 3ème coupe de France de son histoire et son 1er titre depuis 1971 :

De leur côté les parisiens terminent donc cet exercice 2018-2019 avec dans leur escarcelle « seulement » le championnat et 3 cuisants échecs lors des coupes indignes de leur statut et de leur budget. Ce nouveau revers a passablement irrité joueurs, staff et dirigeants comme en témoigne ce mauvais geste de Neymar envers un supporter rennais, qui, pour la défense du brésilien, insultait copieusement les joueurs de la capitale lors de leur montée vers la tribune officielle :

 

En Ligue 1, Lyon a réussi la grosse opération de ce week-end en s’imposant à Bordeaux, 3 buts à 2, grâce à un but en fin de match de son buteur, Moussa Dembélé. Pourtant mené 2 buts à 1, malgré une ouverture du score précoce par Memphis Depay, les lyonnais ont su trouver les ressources physiques et morales pour aller chercher une précieuse victoire dans la quête de la Ligue des Champions. Derrière, les stéphanois n’ont pas abdiqué et restent à 3 longueurs des rhodaniens grâce à leur victoire 2 buts à 0 face à Toulouse dans leur antre de Geoffroy-Guichard, grâce à un doublé dans les 10 premières minutes de leur buteur slovène, Robert Beric. A contrario, les marseillais ont sans doute définitivement abandonné toute espoir de podium en s »’inclinant sur leur pelouse 2 buts à 1, face à Nantes, malgré un but de leur buteur star, Mario Balotelli. Privés de Florian Thauvin et de Maxime Lopez, les olympiens n’ont pas démérité mais sont tombés sur une équipe nantaise réaliste et joueuse, alors que les locaux ont surtout fait preuve d’une agressivité souvent mal maitrisée, symbolisée par 4 cartons jaunes reçus. Avec cette défaite inattendue, les joueurs de Rudy Garcia pointent désormais à 8 points du podium avec 4 matchs à jouer. Larges vainqueurs de Nice, 5 buts à 0, après leur victoire 5 à 1 face au PSG, les lillois ont consolidés leur seconde place et ne devraient plus être rejoints par des gones, qui pointent toujours à 6 points. En bas du classement, Guingamp, largement battu à Nice 3 buts à 0, a désormais 1 pied et quelques orteils en Ligue 2. De son côté, Caen a remporté le match de ka peur sur sa pelouse face à Dijon et reprend ainsi la 18ème place à leurs adversaires et peuvent encore espérer laisser la place de barragiste à Monaco, qui jouera mercredi face à Rennes ou à Amiens, tenu en échec sur leur pelouse, 0 à 0, face à Strasbourg. Par contre, de la 8ème place de Reims à la 15ème occupée par Toulouse, les 3 dernières journées n’auront plus aucun enjeu et devraient se résumer à des matchs de préparation pour la saison prochaine. Cette 34ème journée restera également dans l’histoire comme celle qui a vu la première rencontre de Ligue 1, en l’occurrence Amiens-Strasbourg, arbitrée par une femme, Stéphanie Frappart :

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La rencontre s’est parfaitement déroulée et la femme en noir a montré qu’elle n’avait rien à envier à ses collègues masculins ; bravo à elle et bonne continuation dans sa carrière au plus haut niveau d’un arbitrage français, qui a bien besoin de sang neuf.

En Angleterre, la lutte pour le titre entre Liverpool et Manchester City continue de faire rage et ce week-end, les 2 équipes se sont de nouveau imposé, respectivement 5 à 0 face à Huddersfield et 1 à 0 sur la pelouse de Burnley. A 2 journées du terme du championnat, les 2 clubs restent séparés d’un point en faveur des citizens qui ont leur destin en main et un calendrier plutôt favorable avec la réception d’une équipe de Leicester en roue libre et un déplacement à Brighton, qui joue son maintien. Au moindre faux pas des mancuniens, Liverpool, qui se déplacera à Newcastle et recevra Wolverhampton, pourrait en profiter pour glaner un titre qui leur échappe depuis 29 ans. Derrière les 2 leaders incontestés de Premier League, Tottenham, qualifié pour les ½ finales de l’édition 2018-2019, a fait un grand pas vers une qualification pour la Ligue des champions l’an prochain malgré sa défaite 1 à 0 sur sa pelouse face à West Ham. En effet les Hammers profitent de la défaite d’Arsenal, 3 à 0, sur la pelouse de Leicester et surtout du match nul 1 but partout entre Manchester United et Chelsea pour conserver 4 points d’avance sur la 5ème place occupée par les Gunners. Il ne manque plus que 2 points aux joueurs de Mauricio Pochettino pour valider définitivement leur billet. Le 3ème et dernier ticket pour la grande coupe d’Europe se jouera donc entre Chelsea, 4ème avec 68 points, Arsenal, 5ème avec 2 points de moins et Manchester United, qui n’a plus droit à l’erreur avec 3 points de retard sur les Blues. Pour clore cette page britannique, un mot sur l’entraineur de Leeds et ex-entraineur de l’OM et de Lille, Marcelo Bielsa, qui a une fois de plus fait de lui outre-Manche en demandant à ses joueurs d’encaisser volontairement un but contre Aston Villa, après que ses joueurs ont ouvert la marque en profitant de la blessure d’un adversaire :

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Ce résultat oblige les joueurs d’El Loco, 3ème de Championship, à passer par des barrages pour espérer jouer en Premier League la saison prochaine.

En Italie, déjà sacrée depuis le week-end dernier, la Juventus s’est contentée du match nul, 1 but partout, face à l’Inter de Milan sur la pelouse de Giuseppe Meazza. Le portugais Cristiano Ronaldo, qui ne sera pas champion d’Europe cette saison, mais qui est tout de même devenu le premier joueur sacré dans 3 des 5 grands championnats du vieux continents, en a profité pour marquer son 600ème but en club (5 fois avec le Sporting, 118 avec Manchester, 450 avec le Real Madrid et 27 avec la Juventus) :

La star lusitanienne devrait prochainement être rejointe dans ce cercle très fermé des buteurs d’exception par son éternel rival, Léo Messi, auteur de 597 buts avec son club historique du Barça. Ce résultat profite essentiellement aux milanais, qui reprenne 3 points d’avance sur leur premier poursuivant, Bergame, qui a disposé de l’Udinese, 2 à 0, et 4 sur l’AS Roma, qui s’est largement imposé 3 à 0 face à Cagliari. En effet, l’AC Milan, qui s’est incliné sur la pelouse du Torino, 2 buts à 0, rétrograde au 7ème rang à 2 points de la dernière place qualificative en Ligue des Champions. Les rossoneri vont devoir cravacher jusqu’à la fin de saison pour accrocher leur strapontin pour la grande coupe d’Europe. À l’inverse, le Napoli, qui s’est facilement imposé 2 à 0 sur la pelouse de Frosinone a quasiment assuré sa seconde place et participera à la coupe aux grandes oreilles la saison prochaine.

Enfin pour clore ce tour d’Europe, en Allemagne, Dortmund pensait avoir définitivement fait une croix sur le titre de champion après sa défaite à domicile face à Schalke 04, 4 buts à 2. Mais le Bayern de Munich, qui se déplaçait à Nuremberg s’est contenté d’un match nul 1 but partout qui permet aux hommes de Lucien Favre, ex-entraineur de Nice, de rester à 2 points des bavarois à 3 journées du terme d’une saison 2018-2019 particulièrement disputée entre les 2 géants d’outre-Rhin. Cependant les borussen n’ont désormais plus le droit à l’erreur et doivent surtout espérer un faux-pas des munichois pour les priver d’un 7ème sacre consécutif et remonter sur la première marche de la Bundesliga pour la 1ère fois depuis 2012.

 

En Top 14, les Rochelais n’ont pas fait de détail et ont officiellement envoyé l’USAP en Pro D2 la saison prochaine en s’imposant largement 51 à 29 en Catalogne et renforcé ainsi leur 6ème place au classement, synonyme de barrages. Après sa désillusion européenne, le stade toulousain a repris sa marche en avant en s’imposant 21 à 20 sur la pelouse du champion de France en titre, le Castres Olympique. Mené jusqu’à la 77ème minutes, notamment après 2 essais des locaux, les rouge et noir se sont finalement imposé grâce à une ultime pénalité de son buteur attitré, Thomas Ramos auteur de tous les points de son équipe. Ce match intense sonne comme un passage de témoins et permet aux hommes d’Ugo Mola de conforter une place de leader, qui ne devrait plus leur échapper. Derrière les haut-garonnais, les auvergnats de Clermont-Ferrand tentent de conserver le rythme en s’imposant facilement 41 à 25 sur la pelouse d’un stade français dépassé et désormais relégué au 9ème rang à 6 points de la 6ème place des rochelais. Les parisiens ont su dit adieu à une place en barrage tandis que les jaunards ont quasiment assuré leur place dans les 2 premiers et donc leur billet pour les ½ finales du championnat. Malgré 20 minutes de supériorité en fin de rencontre après l’expulsion de Votu et 3 essais marqués contre 2 à leurs adversaires, le Racing 92 s’est finalement incliné, 29 à 27, sur la pelouse de la Section Paloise. Ce point de bonus défensif permet tout de même aux franciliens de conserver leur 5ème place mais ils voient revenir dans leurs rétroviseurs les rochelais, 6ème, mais également les montpelliérains, 5ème à 6 points, après leur large victoire 47 à 12 face à Grenoble. Battus à la surprise générale sur la pelouse d’une équipe agenaise, qui a surement validé son billet dans l’élite la saison prochaine, les lyonnais profitent des défaites du Racing et du CO pour conserver leur 3ème place au classement. Dans la dernière rencontre de cette 23ème journée, les toulonnais, qui n’ont désormais plus rien à jouer, n’ont fait qu’une bouchée de bordelais, qui pourtant peuvent encore viser une place dans les 6. Mais cette défaite avec un festival de 6 essais à 2 pour les varois, pourrait finalement couter cher à l’UBB au moment du décompte final dans 3 rencontres. L’ensemble des résultats et le classement après ce week-end :

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Outre-Atlantique, les play-offs NBA ont pris une nouvelle dimension avec les débuts des ½ finales de conférence, qui opposent les 4 derniers représentants des conférences Est et Ouest. Derniers qualifiés à l’Ouest après leur victoire lors du match 7 face à San Antonio, Denver a affronté la nuit dernière Portland, tombeur d’OKC, grâce à un énorme Damian Liliard, auteur d’un shoot décisif lors du dernier match de la série, qui a permis aux Blazers de rejoindre le dernier carré. À l’heure où j’écris ces lignes, le match 1 entre ces 2 équipes n’a pas encore été disputé. Toujours à l’Ouest, le duel le plus alléchant de ces ½ finales opposant Golden State et Houston a démarré sur les chapeaux de roue. Malgré une rencontre plutôt brouillonne, émaillée de nombreuses pertes de balles et d’une adresse douteuse de la part des 2 équipes, le suspense était bien au rendez-vous, notamment dans les dernières minutes de la rencontre. Emmenés par un Kevin Durant, en mode MVP surfant sur sa fin de série éblouissante face aux Clippers (2 derniers matchs à 45 et 50 points et une série en cours de 39 matchs de play-offs à plus de 30 points), auteur de 35 points et par un Stephen Curry, discret avec ses 18 points, mais auteur d’un panier à trois points décisif à moins de 25 secondes du buzzer, les californiens se sont imposés 104 à 100 face à des Texans, qui n’ont pas démérité mais qui se sont heurtés à la solide défense des champions en titre symbolisée par un Draymond Green omniprésent des 2 côtés du terrain et un André Iguodala, qui a parfaitement muselé le meilleur scoreur de la saison régulière, James Harden, certes auteur de 35 points mais avec 41% de réussite à 2 points et 25% derrière la ligne :

À l’Est, la première surprise de ces ½ finales est venue de Milwaukee. Facile vainqueur de Detroit au 1er tour, les Bucks sont tombés sur un os, nommé Boston. Les Celtics également faciles face aux Pacers, ont fait valoir leur combativité, leur défense et leur état d’esprit exemplaires pour venir à bout des leaders de la saison régulière, 112 à 90. Une fois n’est pas coutume, Giannis Antetokounmpo, parfaitement maitrisé par un Al Horford, toujours aussi précieux mais trop souvent sous-coté, n’est pas parvenu à guider les siens vers une victoire avec seulement 22 points à 25% de réussite à 2 points et une évaluation très faible de 12. Du côté bostonien le collectif a été impressionnant avec 5 joueurs à plus de 10 points et un Kyrie Irving, décisif mais parfaitement intégré à la symphonie bostonienne avec 26 points à 12/21 aux shoots. Cette première banderille des verts promet une série particulièrement disputée à l’image de celle opposant Warriors et Rockets à l’Ouest. Dans la seconde ½ finale à l’Est, les Raptors, parfaitement remis de leur défaite inaugurale face à Orlando ont enchainé un 5ème succès consécutif en disposant de Philadelphie, 108 à 95, pour mener 1 à 0 dans leur série face aux Sixers. Le duo Kawhi Leonard – Pascal Siakam respectivement auteurs de 45 et 29 points ont parfaitement compensé le faible rendement de Kyle Lowry, 9 points, et largement dominés leurs adversaires, notamment Joël Embiid, limité à 16 points avec une adresse plus que douteuse à 5/18 aux tirs. Même s’il ne s’agit que du premier match de cette série, qui peut encore nous réserver quelques surprises, les canadiens semblent avoir pris un avantage psychologique indéniables sur leurs adversaires, que les joueurs de Pennsylvanie auront du mal à dépasser.

À l’affiche également de cette semaine en NBA, la triste nouvelle du décès de John Havlicek à 79 ans. Meilleur scoreur de l’histoire des Boston Celtics et champion NBA à 8 reprises entre 1962 et 1976, le joueur a été élu au Hall Of Fame en 1984 et désigné, en 1996, parmi les 50 plus grands joueurs de l’histoire de la grande ligue nord-américaine de Basket. En la mémoire de celui, qui est aujourd’hui considéré comme le meilleur 6ème homme de l’histoire, les joueurs de Boston joueront leur prochain match avec un patch hommage :

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En Tennis, Dominic Thiem a succédé à Rafael Nadal, qu’il a éliminé en 2 sets en ½ finale, au palmarès du tournoi de Barcelone. L’autrichien remporte ainsi son 2nd tournoi de l’année, rejoignant Roger Federer dans la catégorie des doubles vainqueurs cette saison mais également le 1er ATP 500 de sa carrière sur terre battue. En finale, le numéro 5 mondial n’a fait qu’une bouchée de Daniil Medvedev qui confirme ses bonnes dispositions sur ocre. Pourtant le russe avait entamé ce match de la meilleure des manières en se montrant très agressif et en prenant rapidement le service de son adversaire pour mener 3 jeux à 0 dans la première manche. Mais le digne successeur de Thomas Munster, dernier autrichien à s’imposer en Catalogne, a alors haussé son niveau de jeu pour infliger un terrible 12-1 à Medvedev, qui s’incline finalement 6-4 / 6-0 en 1h13 de jeu seulement :

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Après sa ½ finale à Monte-Carlo, l’autrichien se positionne comme un candidat sérieux à un sacre Porte d’Auteuil, d’autant plus que les principaux favoris, à l’image d’un Djokovic, éliminé en 1/8ème à Monte-Carlo et absent à Barcelone ou encore d’un Nadal et d’un Nishikori, éliminé en ½ finales, ne sont pas au mieux en ce moment. Côté français, seul Benoit Paire est parvenu à rallier le 3ème tour, éliminé par le modeste argentin Pella. Gilles Simon et Lucas Pouille ont dû se contenter d’une victoire au 1er tour avant de quitter le tournoi au tour suivant.

 

En Formule 1, Vallteri Bottas, auteur de la pole position le samedi s’est imposé en Azerbaïdjan sur le circuit de Bakou, devant son coéquipier Lewis Hamilton, permettant aux flèches d’argent de réaliser le meilleur début de saison jamais réalisé par une écurie avec 4 doublés sur les 4 premiers grand prix :

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Le pilote finlandais réalise même le doublé puisqu’il récupère également la tête du championnat du monde pour 1 petit point grâce à ses 2 victoires en 4 grand prix. Contrairement à Ferrari, l’écurie allemande n’a pas donné de consignes à ses pilotes offrant aux spectateurs et téléspectateurs des derniers tours de course particulièrement spectaculaires et incertains avec un champion du monde en titre qui a tenté le tout pour le tout afin de ravir la victoire à son coéquipier. Derrière le duo Mercedes, Sebastian Vettel sauve les meubles avec un podium précieux, qui lui permet également de reprendre la 3ème place au classement des pilotes devant Max Verstappen, 4ème ce week-end. 8ème sur la grille après une séance de qualifications mitigée, le monégasque Charles Leclerc sur la seconde Ferrari réussit une course honorable avec une 5ème place et surtout le point du meilleur tour ravi à Vallteri Bottas dans le dernier des 51 tours de course. Le mexicain Sergio Perez sur sa Racing Point complète le Top 6. Côté français, c’est la soupe à la grimace avec les abandons quasi simultanés de nos 2 représentants, à 10 tours du drapeau à damier : un week-end azéri à oublier pour nos 2 tricolores, qui devront se reprendre dans 15, à Barcelone pour le Grand Prix d’Espagne.

 

En Cyclisme, Jakob Fuglsang a pris une éclatante revanche sur le français Julian Alaphilippe en remportant en solitaire la doyenne des classiques Liège-Bastogne-Liège. Grand spécialiste des courses à étapes, le danois a dû attendre ses 34 ans pour remporter enfin une épreuve en solitaire :

Troisième de l'Amstel Gold Race puis frustré par le Français sur la Flèche Wallonne, qu’il termine à la 2nde place, Jakob s’est montré le plus fort ce week-end pour enfin obtenir la victoire qui lui pendait au nez depuis le début du printemps. Au sein d’un peloton réduit à une cinquantaine de coureurs, notamment en raison de conditions de course dantesques, pluie et froid, le leader d’Astana a fait la différence dans l’ultime difficulté de la journée La Roche-aux-faucons, qui a été fatale au français Alaphilippe, qui terminera finalement 16ème. Seuls Formolo et Michael Woods de l’équipe EF Education First ont pu suivre l'offensive du Danois, qui a ensuite lâché ses 2 compagnons d’échappée à 13 kilomètres du drapeau à damier pour s’imposer en solitaire, malgré une petite frayeur à 4 kilomètres du terme, lorsque le futur vainqueur a évité de peu la chute dans l'un des derniers virages de la plongée vers Liège. Plus de peur que de mal pour Fuglsang, qui devient ainsi le deuxième danois à remporter la classique des doyennes 26 ans après Rolf Sorensen.

 

Au volant de sa Hyundai, Thierry Neuville a facilement remporté dimanche le rallye d’Argentine devant son coéquipier Andreas Mikkelsen et accentué son avance au championnat du Monde WRC :

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En difficulté durant toute l’épreuve, le champion du Monde en titre français, Sébastien Ogier est parvenu à sauver les meubles en remportant la dernière spéciale et en arrachant la 3ème place finale. Le belge signe ainsi sa seconde victoire consécutive après Monte-Carlo et compte désormais 10 points d’avance sur son premier poursuivant, Sébastien Ogier et 28 sur le leader à la mi-mars Ott Tänak. Vainqueur l’an dernier et longtemps à la lutte pour la victoire finale, l’estonien a abandonné tout espoir de succès vendredi après un problème de transmission et doit finalement se contenter de la 8ème place.

 

Enfin pour clore cette chronique, un dernier mot sur le Marathon de Londres remporté par l’ultra-favori, Eliud Kipchoge, qui signe sa 4ème victoire dans la capitale anglaise :

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Déjà détenteur du record du monde obtenu en 2018 à Berlin en 2h01'39'', le kényan de 34 ans a signé en 2h02’37’’, le second meilleur chrono de l’histoire et le record de l’épreuve, et devance l'Ethiopien Mosinet Geremew, le dernier à avoir pu suivre son tempo, qui termine en 2h02’55’’ et son compatriote Mule Wasihun, 3ème à 39 secondes du vainqueur. Le meilleur européen, Mo Farah, local de l’épreuve, doit se contenter d’une modeste 5ème place à 3’02’’ de Kipchoge et échoue dans sa quête du record du monde, malgré des conditions particulièrement favorables : pas de vent ni de pluie et une température de 10°.

 

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