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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 19 au 25 février 2019

A la une de ce week-end sportif, on retrouve la NBA et plus particulièrement Lebron James, qui pourrait ne pas participer aux play-offs en fin de saison pour la première fois de sa carrière. Mention spéciale au XV tricolore, qui sort de la tourmente en disposant de l’Ecosse pour une première victoire dans le tournoi 2019. Focus également sur les championnats du monde de ski nordique, sans oublier les rubriques habituelles, que sont le Football hexagonal et européen, le Top 14, le Tennis ou encore, en cette période hivernale, le ski alpin

A la Une de l’actualité de la semaine passée, on retrouve le King Lebron James. Vainqueur le week-end dernier du All-Star Game avec sa « team » emmenée par le MVP Kevin Durant, l’élu pourrait pour la première fois de sa formidable carrière, ne pas participer aux play-offs en fin de saison. En effet, après 59 matchs disputés et donc 23 matchs encore à jouer, ses Lakers ne pointent toujours qu’au 10ème rang de la conférence Ouest à 3 victoires et ½ des Clippers, 8ème et dernier qualifié potentiel. Pourtant les californiens ont signé cette semaine une victoire de prestige face aux Rockets, qui pouvait laisser croire que Lebron et ses coéquipiers étaient en mission, mais ils sont rapidement retombé dans leurs travers en s’inclinant sur le parquet d’une équipe de La nouvelle Orléans, pourtant amputée de son meilleur élément, Anthony Davis, qui devrait jouer beaucoup moins suite à son transfert avorté du côté de LA. Suite à cette défaite inquiétante, le King a exhorté ses coéquipiers à tout faire pour arracher cette qualification sans craindre l’échec, mais est-ce que cela sera suffisant ? Réponse attendue courant avril :

Loin de ces considérations, les Warriors de Golden State continuent de dominer leur conférence, malgré une surprenante défaite face à des Rockets, privés de James Harden. Les californiens affichent tout de même un excellent bilan de 42 victoires pour 17 défaites et restent sur une série de 7 victoires sur leurs 10 dernières rencontres, emmenés par leur trio All Star, Curry, Durant et Thompson. Ils devront cependant se méfier jusqu’au bout, d’une équipe des Nuggets, qui n’a pas rendu les armes et qui ne pointent qu’à une victoire des hommes de Steve Kerr, grâce à 4 victoires de rang. OKC, toujours  emmené par son duo star, Paul George et Russell Westbrook, dont la série de triple-double consécutif a pris fin ce week-end, malgré un match énorme à 43 points, 15 passes et 8 rebonds, conserve sa 3ème place malgré sa défaite face à une jeune et prometteuse équipe des Kings, qui se positionne clairement pour les play-offs dès cette saison et qui pourrait être une candidate sérieuse au titre NBA dans les années à venir. Contrairement à son ex-coéquipier, James Harden poursuit sa série de matchs à plus de 30 points, mais au détriment des résultats de son équipe, comme en témoigne la rencontre face aux Lakers, durant laquelle le célèbre barbu a perdu 8 ballons et forcé beaucoup de shoots en fin de match pour atteindre tout juste la barre des 30 points, précipitant au passage la défaite des siens. De l’autres côté des États-Unis, les Bucks de Milwaukee reste inarrêtables, avec une série de 4 victoires consécutives et 1 seule défaite lors de leurs 10 dernières rencontres. Guidés par un Giannis Antetokounmpo, toujours en mode MVP, les joueurs du Wisconsin, s’ils poursuivent sur leur lancée, pourrait se trouver en position de force durant tous les play-offs et ce, jusqu’à d’hypothétiques finales, qu’ils rêvent d’atteindre pour la 1ère fois depuis 1974 (pour la conférence Ouest à l’époque). Derrière, Raptors et Pacers tentent de suivre le rythme effréné imposé par les Bucks, avec des séries de 8 victoires en 10 rencontres, mais vont devoir attendre un faux-pas des leaders, pour espérer prendre cette 1ère place si importante pour les phases finales. Les Sixers de Philadelphie, qui affichent pourtant l’un des meilleurs cinq majeur de la NBA depuis le renfort de Tobias Harris, peinent à recoller au trio de tête et vont devoir regarder dans leurs rétroviseurs pour éviter le retour d’une décevante mais toujours dangereuse équipe de Boston, qui pourrait les priver de l’avantage du terrain au 1er tour des play-offs.

 

En Football, le PSG continue de marcher sur la Ligue 1, même privé de nombreux cadres. Avec un Kylian Mbappé, toujours en feu et qui est devenu le plus jeune joueur à atteindre la barre des 50 buts en championnat, à seulement 20 ans

, les joueurs de la capitale se sont imposé, sans trembler, 3 buts à 0, face à Nîmes, pour prendre 17 points d’avance (avec 1 match de retard) sur une équipe lilloise, qui marque le pas avec un match nul, 1 but partout, sur la pelouse de Strasbourg. Pourtant auteurs d’un résultat encourageant en milieu de semaine, avec un match nul et vierge face à l’armada offensive du FC Barcelone, les lyonnais ont sombré, 2 buts à 0, sur la pelouse d’un équipe de Monaco retrouvée, provoquant l’ire du président Aulas :

Les Gones, qui semblent clairement choisir leurs matchs cette saison, restent dont sous la menace des voisins stéphanois, vainqueurs 1 à 0 à Dijon, mais aussi de l’OM et d’une surprenante équipe rémoise, qui pointe au 6ème rang après sa belle victoire sur la pelouse de Montpelier, 4 buts à 2. Les olympiens, justement, avaient au programme de cette 26ème journée un déplacement délicat sur la pelouse d’une équipe de Rennes, en pleine confiance après son succès à Séville, qui lui a ouvert les portes d’un 1/8ème de finale de Ligue Europa face aux Gunners d’Arsenal. Privé de son leader offensif, Hatem Ben Arfa, sanctionné pour avoir « séché » la mise au vert précédant la rencontre, les bretons sont entrés rapidement dans le vif du sujet avec un but rapide de leur capitaine André, mais les phocéens ont su trouver les ressources nécessaires en seconde période pour égaliser par le biais de Valère Germain et ainsi ramener un point précieux de ce voyage périlleux. Parmi les autres rencontres, signalons la belle victoire de Nantes face à Bordeaux, 1 à 0, lors du derby de l’Atlantique, grâce à un but de Nicolas Pallois ou encore la victoire d’Amiens, 1 à 0, face à Nice, qui permet aux picards de prendre un peu de marge avec Caen et Dijon, respectivement 18ème et 19ème et qui pointent désormais à 4 points.

 

Dans le reste de l’Europe, le choc de Premier League entre Manchester United et Liverpool a accouché d’une souris et d’un match nul et vierge, beaucoup plus marqué par les blessures, notamment côté mancunien, que par les exploits des stars présentes aux 4 coins du terrain. Arsenal a su profiter de ce résultat pour prendre la place des Red Devils dans le Big Four en s’imposant 2 buts à 0 face à Southampton, notamment grâce à une réalisation de son buteur français, Alexandre Lacazette. Tottenham de son côté s’est laissé surprendre, 2 buts à 1, à Burnley et a probablement abandonné ses derniers espoirs de titre. Défait à domicile par Crystal Palace, 4 buts à 1, Leicester a décidé de se séparer de son entraineur français Claude Puel, qui quitte le nord de l’Angleterre après un peu plus d’un an de présence sur le banc des foxies et qui se voit remercier en cours de saison pour la 1ère fois de sa carrière. Mais l’actualité principale outre-Manche était la finale de la Coupe de la Ligue opposant Manchester City et Chelsea. Si le match, qui a vu la victoire finale des Citizens aux tirs aux buts, après un score nul et vierge à l’issue des 120 minutes de jeu réglementaires, ne restera pas dans les annales, la rencontre a été marquée par une scène surréaliste en fin de match, avec le refus de quitter le terrain du gardien espagnol de Chelsea, Kepa, qui s’est ouvertement opposé à la décision de son entraineur, l’italien Maurizio Sarri, plus que jamais sur la sellette :

Même si l’incident semblait clos en fin de rencontre, notamment après les excuses du jeune portier ibérique, cette image restera comme l’une des images fortes de cette saison anglaise.

En Espagne, un petit Barça, mené 2 buts à 1 à la pause sur la pelouse de Séville, s’est est, une fois de plus, remis à un grand Messi, auteur d’un formidable triplé, son 50ème en carrière, pour finalement s’imposer 4 buts à 2, avec une dernière réalisation en fin de match de Luis Suarez :

Avec 25 buts en autant de journée, la « Pulga » trône au sommet du classement des buteurs, loin devant son coéquipier uruguayen, qui compte pourtant 16 buts au compteur. De son côté le Real Madrid a également connu les pires difficultés pour se défaire et s’en est remis à deux pénaltys de Benzema et Bale en seconde période pour se défaire de Levante. Au passage le gallois a fait étalage de toute sa frustration et de son mal être actuel en refusant de célébrer sa réalisation avec ses coéquipiers : un pas de plus vers un départ plus que probable en fin de saison. Les Merengues restent sur le podium de la Liga, toujours à 9 points des rivaux barcelonais. Opposés au sous-marin jaune, Villareal, l’autre club de Madrid, l’Atlético, dont l’entraineur a défrayé la chronique en milieu de semaine lors de la victoire 2 à 0 face à la Juve en Champions League (Vidéo ou tweet) s’est logiquement imposé 2 à 0, notamment grâce au 1er but de l’ex londonien Morata sous ses nouvelles couleurs, pour rester dauphin des Blaugrana. Au 4ème rang, on retrouve la surprise Getafe, qui en s’imposant 2 buts à 1 face au Rayo Vallecano, a repris la place de dernier qualifié pour la future Ligue des Champions au FC Séville.

En Italie, la Juventus a rapidement effacé son revers de Madrid en Coupe d’Europe, en s’imposant 1 but à 0 sur la pelouse de Bologne, grâce à une réalisation de son attaquant argentin, Paulo Dybala, peu après l’heure de jeu. Les Bianconeri conservent ainsi leur matelas de 13 points sur une équipe du Napoli, qui a atomisé Parme, sur sa pelouse, 4 buts à 0, notamment grâce à un doublé de son attaquant polonais, Arkadiusz Milik. En pleine tourmente de l’affaire Icardi, écarté de l’équipe pour avoir refusé de prolonger son contrat, l’Inter conserve sa 3ème place, malgré son nul spectaculaire, 3 buts partout, sur le terrain de la Fiorentina, mais voit revenir sur ses talons, l’autre équipe de Milan, victorieuse 3 à 0 d’Empoli, ainsi que l’AS Rome, qui s’est imposé 3 buts à 2 sur la pelouse de Frosinone.

Enfin en Bundesliga, les 2 leaders incontestés du championnat, le Borussia Dortmund et le Bayern Munich restent séparés par 3 petits points après leurs victoires respectives à domicile, 3 buts à 2 face à Leverkusen et 1 à 0 face au Hertha Berlin. Le choc à venir entre les 2 formations, le 06/04 prochain à l’Allianz Arena pourrait donc ‘avérer décisif dans l’attribution du titre en fin de saison.

 

En Rugby, après la défaite face au Pays de Galles et la correction subie face aux anglais, on attendait une réaction des tricolores face à une équipe d’Ecosse, privée de nombreux titulaires. Avec une équipe beaucoup plus jeune que les précédentes, symbolisée par la charnière toulousaine Ntamack-Dupont ou encore l’arrière, également toulousain, Thomas Ramos, les français ont répondu présent en s’imposant 27 à 10, avec 4 essais de Ntamack, Huget et un doublé d’Aldritt, synonyme de bonus défensif, contre seulement un pour le XV du chardon :

Certes la copie rendue par les hommes de Jacques Brunel est encore loin d’être parfaite, comme en témoigne les 4 essais refusés pour des fautes de main, mais elle a le mérite de redonner confiance à un groupe qui en avait bien besoin, et surtout évite aux français de disputer la cuiller de bois face aux italiens en fermeture du tournoi. Cette victoire tant attendue pourrait également servir de match référence pour une jeunesse tricolore, qui espère pouvoir prendre le pouvoir au sein du XV de France, qu’elle espère porter vers des sommets, qu’elle n’a plus atteints depuis la Coupe du Monde 2011 et la finale perdue face aux Blacks. Réponse dans 15 jours lors du choc face à une équipe d’Irlande, qui s’est difficilement défait d’une accrocheuses équipe d’Italie, qui menait 16 à 12 à la pause grâce à deux essais de Padovani et Morisi, et ce malgré l’absence de leur capitaine historique, Sergio Parisse. Mais les irlandais allaient retrouver de leur allant en seconde période et profiter de la maladresse du buteur italien pour inscrire 2 essais supplémentaires et s’imposer finalement avec le bonus offensif, 26 à 16. De son côté, la Nazionale pourra regretter la pénalité ratée à la dernière seconde de son irlandais Ian McKinley, qui la prive du bonus défensif et donc de son premier point dans cette édition 2019 du Tournoi. Dans le choc de cette 3ème journée, le Pays de Galles a frappé un grand coup dans sa quête de la victoire finale en triomphant des anglais, 21 à 13, lors d’une rencontre d’une intensité rare. Menés 10 à 3 à la pause par un XV de la Rose, sur de sa force et intransigeant en défense, les gallois ont finalement vu leurs efforts récompensés par 2 essais signés Hill et Adams aux 68ème et 77ème minutes. Porté par un Liam Williams éblouissant et par un Dan Biggar, dont l’entrée en jeu à la 60ème minute a été déterminante, les dragons prennent les commandes de cette édition 2019 du tournoi des 6 nations et sont désormais les seuls à pouvoir rêver d’un grand chelem, à condition de s’imposer en Ecosse et de battre l’Irlande lors du la dernière journée.

Mais ce week-end n’était pas seulement consacré au Tournoi de 6 nations, puisque la 17ème journée du Top 14 était également au programme, avec notamment un alléchant Toulouse-Montpelier ou encore le LOU, qui accueillait l’ASM. Ces 2 rencontres ont permis aux locaux de s’imposer respectivement 27 à 14 et 19 à 13. Ces résultats cumulés permettent donc aux rouges et noirs, pourtant privés de nombreux titulaires retenus en sélection de prendre le large en tête du classement avec désormais 6 points d’avance sur leurs poursuivants auvergnats, qui ont d’avantage souffert de l’absence de leur internationaux. De son côté le LOU prend place sur le podium en dépassant une équipe de La Rochelle, qui a été surprise, à domicile, par une surprenante équipe du Stade Français, qui s’est imposé 27 à 14 en Charente. Avec 3 essais à 1, les franciliens réussissent un coup de maître et conforte ainsi leur place dans le Top 6, malgré la victoire de Castres, 18 à 9, face au Racing 92, dont c’est la 3ème défaite de rang et, qui comme Montpelier, ne parvient toujours pas à intégrer un Top 6, dans le lequel figure également l’UBB, vainqueur 47 à 31 de Grenoble. De son côté, le RCT, secoué par l’affaire Savea, qui a été ouvertement critiqué par le président Boudjellal et invité à quitter la Rade, s’est largement imposé 38 à 11 face à Pau, avec un festival offensif de 5 essais à 1, synonymes de bonus pour les hommes de Patrice Collazo. Tous les résultats de cette 27ème journée et le classement à 9 journées de la fin de la saison régulière :

 

Les Championnats du monde de ski alpin terminés, place désormais à ceux de Ski Nordique, qui se déroulent à Seefeld en Autriche avec en figure de proue la formidable équipe de Norvège, qui fait, comme tous les 2 ans, figure d’épouvantail. Et dès les premières épreuves, les ogres scandinaves n’ont pas failli à leur réputation, notamment en Cross-Country. Ainsi les 2 épreuves de sprint libre sont tombés dans l’escarcelle des fondeurs norvégiens avec la victoire du prodige Johannes Klaebo, qui à 22 ans, a déjà tout gagné (Jeux Olympiques, Coupe du Monde et désormais Championnats du Monde) , devant l’italien Pellegrino et le russe Retivykh chez les hommes et  celle, plus surprenante de Maiken Caspersen Falla devant la favorite suédoise Stina Nilsson et la surprenante Mari Eide, qui signe le premier podium de sa carrière au meilleur des moments, en profitant de l’accrochage entre les 2 autres suédoises présentes en finale, Maja Dahlqvist et Jonna Sundling. A signaler, chez les hommes, les excellentes performances de nos sprinters tricolores, Richard Jouve, qui échoue au pied du podium et Lucas Chavanat, 6ème qui signent la meilleure performance de fondeurs français en Championnat du Monde, témoignant de la progression du fond français depuis plusieurs années. LA razzia norvégienne s’est poursuivie en skiathlon, épreuve qui allie les spécialités libre et skating sur de longues distances, avec les victoires de Sjuer Roethe et de Thérèse Johaug. Honneur aux dames avec le triomphe, sans aucune contestation possible, de la fantastique Thérèse Johaug, qui n’a laissé que des miettes à ses adversaires. Mise sur orbite dès le 1er kilomètre, la fusée norvégienne s’impose avec presque 1 minutes d’avance sur sa compatriote Ingvild Flugstad Oestberg et sur la russe Natalia Nepryaeva. Injustement privée des mondiaux de 2017 et des JO 2018, la championne norvégienne, qui aligne les victoires comme des perles en coupe du Monde, est en passe d’écrire un des plus beaux chapitres d’une carrière pourtant riche en exploits. Chez les hommes, la lutte a été beaucoup plus serrée et la course particulièrement intense et spectaculaire, notamment grâce au russe Bolshunov et au finlandais Niskanen, qui ont fait exploser le peloton lors de la 1ère partie en classique. Résultat, seuls 6 fondeurs ont pu suivre le rythme et se disputer une victoire, qui est finalement revenue au champion norvégien Roethe, qui signe son 1er succès individuel lors de mondiaux, devant un Bolshunov, méritant, qui aurait tout autant mérité la victoire, tant le russe a fait preuve d'audace et de panache tout au long de cette course sensationnelle. Le podium est complété par le vétéran norvégien Martin Sundby. A noter l’incroyable performance du français Clément Parisse, qui a su faire oublier le forfait de Maurice Manificat, en signant une inattendue 5ème place après avoir été en lice pour une médaille tout au long de la course. En Team Sprint masculin, la Norvège a poursuivi son incroyable moisson en s’imposant grâce à la paire Iversen-Klaebo, emmenée par son champion du monde, une nouvelle fois exceptionnel. Le duo s’impose devant les 2 autres favoris, à savoir les russes Retivikh et Bolshunov et les italiens De Fabiani et Pellegrino. Malgré un Richard Jouve à son meilleur niveau, mais étonnamment positionné en premier relayeur par ses entraineurs, la France doit se contenter de la 5ème place derrière les toujours redoutables suédois. La Suède, qui, justement, a privé la Norvège d’un sans-faute lors de ces premiers jours de compétition, en s’imposant sur le Team Sprint féminin. Il faut dire que la redoutable paire Dahlqvist et surtout Nilsson faisait figure d’épouvantail dans cette compétition et n’a pas manqué l’occasion d’apporter une 1ère médaille d’or à son équipe. Les norvégiennes Oestberg et Falla doivent même se contenter du bronze, devancées par les surprenantes slovènes  Lampic et la vétérane Visnar, qui signent un exploit Majuscule pour s’emparer d’une médaille d’argent, amplement méritée.

En Combiné Nordique, l’allemand Eric Frenzel, pourtant rarement cité parmi les favoris, a surpris tous les cadors actuels de la discipline, pour venir glaner son 6ème titre mondial et sa 13ème médaille. Déjà présent au panthéon de son sport et figurant parmi les athlètes allemands les plus respectés outre-rhin, le légendaire champion allemand vient garnir un palmarès, également riche de cinq globes de cristal et de 3 titres et 6 médailles olympiques :

Derrière cet immense champion, seuls le norvégien Jan Schmidt, déjà vice-champion du monde il y a 10 ans, qui s'offre ainsi une cinquième médaille mondiale, ceci à 35 ans et le local, Franz Josef Rehrl, médaillé de bronze, sont parvenus à suivre le rythme, contrairement aux grands favoris, Watabe, Riiber, Ryzdek ou Riessle. Auteur d’un excellent saut, qui lui a permis de prendre une magnifique 9ème place à 58 secondes du vainqueur, l’espoir français Antoine de 23 ans, Antoine Gerard, signe une performance XXL, d’excellent augure pour un combiné nordique, orphelin depuis le départ de Jason Lamy-Chapuis en 2015 (ou 2018 si on considère son retour express au JO de Pyeongchang. Dans l’épreuve par équipes, les grandissimes favoris allemands n’ont pas tremblé pour remporter aisément une médaille d’or attendue en écrasant la concurrence. La Mannschaft devance les autres favoris, à savoir l’Autriche de Stephan Kraft et le Japon des frères Kobayashi. La Pologne, également cité parmi les vainqueurs potentiels doit se contenter de la 4ème place à 11 points du podium.

En Saut à Skis, la plupart des favoris se sont fait surprendre, notamment le japonais, leader de la coupe du Monde et vainqueur de la Tournée des 4 tremplins, Ryoyu Kobayashi, seulement 4ème ou encore Kamil Stoch et Stephan Kraft respectivement 5ème et 6ème. En grande forme en ce moment et 2nd des qualifications, c’est l’allemand, Markus Eisenbichler, qui offre à la Mannschaft la 5ème médaille d’or de son histoire sur grand tremplin. Avec un saut incroyable à 135 mètres, le champion allemand n’a laissé aucune chance à la concurrence et s’impose devant son compatriote Karl Geiger, pour signer un doublé allemand historique comme en 1974 et 1999 :

Sur la 3ème marche du podium, on retrouve le surprenant suisse, Kilian Peier, dont le meilleur résultat en coupe du Monde, jusque-là, était une 7ème place. Vainqueur de la 1ère manche, le sauteur helvète a assuré un saut à près de 130m  lors de la seconde pour devenir le 4ème médaillé suisse de l’histoire des mondiaux. A l’instar du saut à skis, les allemands ont également assis leur domination sur le combiné nordique en dominant l’épreuve par équipes. Littéralement intouchable, le duo Frenzel-Riessle a surclassé les norvégiens Schmid et Riiber et les autrichiens Gruber et Rehrl.

Après 4 jours de compétition, on retrouve logiquement les norvégiens et les allemands, avec respectivement 5 et 4 titres,  en tête du classement des médailles, loin devant les autres nations, puisque seule la Suède est parvenu à glaner un titre et que les russes, 4ème, doivent se contenter de 2 médailles d’argent et autant de bronze.

 

En Ski Alpin, les mauvaises conditions météorologiques ont eu raison du Super-G Hommes qui devait se dérouler à Bansko en Bulgarie et qui ne sera pas reprogrammé. Résultat seuls le combiné et le Slalom Géant ont pu se dérouler. Récent champion du monde de la discipline, le français Alexis Pinturault a confirmé sa grande forme du moment, en remportant le combiné disputé vendredi, sa 22ème victoire en carrière, dont 8 en combiné. Le champion savoyard devance l’autrichien Marcel Hirscher et le récent médaillé d’argent de la discipline, le slovène Stefan Hadalin. Ce succès permet également au tricolore de s’adjuger le globe de la spécialité, son 5ème, devant l’autrichien Marco Schwarz et le suisse Mauro Caveziel :

Lors du Slalom Géant, comme lors des mondiaux d’Are, le norvégien Henrik Kristoffersen a devancé Marcel Hirscher, décidemment abonné aux secondes places lors de ce week-end bulgare. Derrière le duo star, les français Thomas Fanara et, une fois de plus, Alexis Pinturault, ont signé un joli tir groupé en prenant les 3ème et 4ème places, seulement séparés d’un petit dixième. Les filles, quant à elles, étaient en Suisse, dans la célèbre station de Crans-Montana, avec au programme une descente, remportée par la championne italienne et grande spécialiste de la discipline, Sofia Goggia et un combine remporté par sa compatriote Federica Brignone. Derrière la gagnante de la descente, les locales ont réussi un formidable résultat d’ensemble, avec les 2nde, 3ème, 5ème et 7ème places respectives de la surprenante Joana Haehlen, qui signe son 1er podium en carrière, Lara Gut, Corinne Suter et Jasmine Flury. En combiné, le podium est complété par la canadienne Roni Remme et par Wendy Holdener, qui vient compléter l’excellent week-end des suissesses sur leurs terres.

 

En Tennis, le tournoi de Marseille a vu la victoire de la tête de série numéro un et grand favori de l’épreuve, le grec Stefanos Tsitsipas, qui s’est défait en finale du Kazakh Mikhaïl Kukushin, sur le score très serré de 7-5/7-6. Le jeune champion, qui pointe désormais aux portes du top 10 (11ème) remporte ainsi le second tournoi de sa carrière à seulement 20 ans et conforte son statut de future star du Tennis Mondial. Souvent malmené par son adversaire, le grec a su faire le dos rond, chaque fois que cela était nécessaire, pour porter l’estocade dans les moments chauds de la rencontre, comme il avait su le faire lors de son 1/5ème de finale victorieux à l’Open d’Australie face au grand Roger Federer. Lors de cette édition 2019 de l’Open 13, signalons l’excellente performance du jeune tricolore Ugo Humbert, qui s’est hissé jusqu’en ½ finale, battu par Kukushin en 2 sets 6-4/6-4. Avant cela le lorrain s’était tout de même offert les scalps d’Ernest Gulbis, Matthias Bachinger et surtout de Borna Coric, le croate, tête de série numéro 2 et premier joueur du Top 20 au palmarès du joueur de 20 ans. Grâce à ce résultat exceptionnel, Ugo, qui n’était encore que 331ème mondial, il y a un an, se retrouve aux portes du Top 60 cette semaine. Espérons que ce n’est qu’un début pour celui, qui porte beaucoup d’espoirs pour l’avenir du tennis hexagonal :

À Rio, Le Serbe Laslo Djere s'est offert le premier titre de sa carrière en dominant Félix Auger-Aliassime (6-3, 7-5). Le prodige canadien, véritable révélation du tournoi, est malheureusement passé à côté de son match et a raté une occasion rêvée d’entrer dans l’histoire en devenant le plus jeune vainqueur d’un tournoi ATP 500 (dont il est tout de même le plus jeune finaliste). Tendu, comme en témoigne ses 47 fautes directes, le futur crack du tennis mondial devrait rapidement refaire parler de lui dans les mois et les années à venir et fait une entrée remarquée dans le Top 100 mondial avec une 59ème place, qui va lui ouvrir les portes des principaux tournois ATP. Son vainqueur du jour, qui a récemment perdu son père, auquel il a rendu hommage après sa victoire, intègre lui le Top 50 au 39ème rang. La semaine à venir sera marquée par le retour à la compétition du Roi Roger, qui tentera, à Dubaï, de remporter un 8ème titre aux Émirats Arabes Unis et par la même occasion un 100ème titre en carrière. Mais la concurrence sera rude avec la présence de la moitié du Top 20 mondial.

 

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