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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 21 au 27 mai 2019

Dans le rétro de la semaine sportive écoulée, on retrouve la NBA avec l’approche des grandes finales qui vont clore cette saison 2018-2019, mais également la fin de la saison footballistique en France et en Europe, qui va marquer le début du mercato estival, sans oublier le rugby et le Top 14, la F1 avec le grand-Prix de Monaco et le décès du légendaire Niki Lauda, Les championnats du monde de hockey, le cyclisme avec le Giro ou encore la superbe victoire de Simon Pagenaud lors des 500 Miles d’Indianapolis.

A la Une cette semaine, on retrouve la NBA dont l’épilogue de la saison 2018-2019 approche à grands pas. Après 82 matchs d’une saison régulière éprouvante et 3 tours de play-offs intenses et irrespirables, l’affiche des grandes finales est enfin connue. Honneur aux champions en titre, avec les Golden State Warriors, qui auront le privilège de disputer une 5ème finale consécutive. Pourtant privés de Kevin Durant, blessé lors du Game 5 face aux Rockets, de DeMarcus Cousins, qui n’a disputé qu'un match en play-offs cette saison et également d’André Iguodala, touché au mollet lors du Game 2 face aux Blazers, les californiens se sont appuyés sur leur trio historique, Curry, Thompson et Green pour venir à bout d’une valeureuse équipe de Portland, qui n’aura pas démérité malgré l’ampleur le sweep infligé par les hommes de Steve Kerr. En effet, une fois oubliée la lourde défaite du Game 1, les coéquipiers de Damian Liliard ont donné du fil à retordre aux joueurs d’Oakland en se retrouvant souvent devant à la pause, mais à chaque fois ils se sont heurtés à l’adresse démoniaque et au jeu collectif parfaitement huilé de la meilleure équipe de basket de ces 5 dernières années. Au final, grâce à leur trio magique, symbolisé par les triples double réalisés par Curry et Green lors du Game 4, une première dans toute l’histoire des play-offs, Golden State s’impose largement 4 victoires à 0 et espère désormais pouvoir récupérer ses blessés pour la série, qui pourrait leur permettre de réaliser un fabuleux « Three-Peat ». :

Sur leur route, ils trouveront un novice en la matière, puisqu’en disposant de la meilleure équipe de la saison régulière, les Bucks de Milwaukee, les canadiens de Toronto ont gagné le droit de disputer les premières finales NBA de leur jeune histoire, la franchise ayant été fondée en 1995. Pourtant les Raptors ont particulièrement mal démarré cette série face aux Bucks en étant rapidement mené 2 à 0. Emmenés par un Giannis Antetokounmpo de feu, les joueurs du Wisconsin semblaient se diriger tout droit vers une victoire facile. Mais les canadiens ont su réagir en adaptant leur défense sur le Greek Freak et en s’appuyant sur leurs forces : un Kwahi Leonard impérial, un collectif bien huilé et une adresse longue distance retrouvée. Résultat les hommes de Nick Nurse vont remporter leurs 2 matchs à domicile pour revenir à égalité et réduire la série à 3 matchs. Lors du Game 5 disputé dans l’antre des Bucks, ils vont frapper un grand coup en s’imposant 105 à 99 pour se donner le droit de terminer la série à domicile. Et ils ne vont pas s’en priver, notamment grâce à une nouvelle performance XXL de leur franchise Player, Kwahi Leonard, meilleur scoreur de son équipe avec 27 points. En face les 21 points et 11 rebonds du futur probable MVP de la saison n’auront pas suffi aux Bucks à éviter cette défaite 100 à 94, qui les envoie en vacances plus tôt qu’ils ne l’imaginaient :

Du côté de Toronto, cette première finale est une aubaine pour un pays, dont le sport roi, le Hockey est pour le moins chahuté et qui reposent désormais tous ses rêves de gloire sur ses basketteurs. Avec un meilleur bilan en saison régulière, les finalistes de la conférence Est auront la chance de bénéficier de l’avantage du terrain et de pouvoir disputer 4 matchs sur leur parquet, mais sera-ce suffisant pour détrôner les doubles champions en titre, qui semblent intouchables en cette fin de saison ? Réponse dans les jours à venir ...

 

En ce énième week-end footballistique, la Ligue 1 a livré son verdict final. Si le haut du classement était déjà joué depuis plusieurs journées, le suspense demeurait intact en bas de tableau, où plusieurs équipes se disputaient la lourde tâche d’accompagner Guingamp à l’échelon inférieur, le maintien ou encore le droit de disputer un barrage face au RC Lens, vainqueur des play-offs de la Ligue 2 pour rester ou non dans l’élite. Et le grand perdant de cette 38ème et dernière journée se nomme le RC Caen. 18ème au coup d’envoi de son match face à Bordeaux au Stade d’Ornano, les caennais ont rapidement encaissé un but et ont couru tout le match après une égalisation qui leur aurait ouvert les portes d’un barrage. Mais les normands ont buté toute la rencontre sur une équipe pourtant démobilisée qui restait sur 6 défaites de rang et ne sont jamais parvenu à marquer ce précieux but. Ils joueront donc l’an prochain en L2 5 ans après leur remontée en L1. En ballotage défavorable, les dijonnais, au contraire des caennais, ont su trouver les ressources et la force mentale pour revenir au score face à des toulousains qui avaient ouvert la marque, avant de s’imposer finalement 2 buts à 1 pour se donner le droit d’espérer rester dans l’élite. Vainqueurs 2 buts à 1 de Guingamp, les amiénois ont assuré l’essentiel et participeront l’an prochain à leur 3ème saison consécutive dans l’élite. En difficulté toute la saison, l’AS Monaco a clos sa saison catastrophe sur une nouvelle désillusion à Nice avec cette défaite 2 à 0, heureusement sans conséquence pour les hommes de Leonardo Jardim, mais significative de l’une des pires saisons du club de la principauté depuis plusieurs années. En dehors du maintien, l’autre question de cette dernière journée était de savoir si Kylian Mbappé allait pouvoir rafler le titre de soulier d’or à Leo Messi. Pour cela le natif de Bondy devait inscrire 4 buts mais devra se contenter d’un seul, insuffisant pour détrôner le roi Léo. Malgré ce but de sa star, le PSG, une nouvelle fois décevant, s’est lourdement incliné 3 buts à 1 sur la pelouse de Reims pour terminer une saison plus que mitigée, qui devrait entrainer un été mouvementé du côté du Camps des Loges. D’autant plus que son buteur vedette, s’est fendu, lors des trophées UNFP au cours desquels il a été élu meilleur joueur et espoir de la saison, d’une déclaration choc, qui a secoué le monde du football. En annonçant vouloir prendre plus de responsabilités, que ce soit au PSG ou ailleurs, le jeune champion du monde de 19 ans, parfaitement conscient de la portée de ses paroles, a probablement voulu provoquer un électrochoc chez ses dirigeants avec certainement 2 objectifs en tête : voir son salaire indexé sur celui de Neymar et prendre définitivement la place d’Edinson Cavani dans l’axe de l’attaque parisienne :

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Reste que le message envoyé par la future star du ballon rond n’est pas resté lettre morte de l’autre côté des Pyrénées où le Real Madrid pourrait tenter de rafler la mise pour une somme comprise entre 200 et 300 millions d’Euros. Pour les dirigeants qataris, qui souhaitent conserver le joueur à tout prix, la seule option reste donc de prolonger le contrat du joueur avec une hausse substantielle de salaire et de vendre le matador uruguayen, véritable légende du Parc des Princes, au risque de s’attirer les foudres d’une partie de leurs supporters. Le PSG qui va devoir se renforcer pour espérer enfin faire bonne figure en Ligue des Champions et qui doit déjà jongler avec un fair-play financier pour le moins contraignant, n’avait surement pas besoin de cette sortie surprenante de son joueur vedette. Tous les météorologues s’accordent à penser que l’été sera chaud du côté de la capitale française. Dans les autres matchs sans enjeu de cette journée, l’OM, dont l’entraineur, Rudy Garcia, quittera ses fonctions dans les jours à venir, s’est imposé pour son dernier match à domicile sur un but de Florian Thauvin, pour finalement terminer cet exercice difficile au 5ème rang. Assuré de la 3ème place, Lyon a attendu les derniers instants pour s’imposer 3 buts à 2 à Nîmes grâce à des buts de Cornet et Ndombelé. A l’inverse, Lille et Saint-Etienne ont beaucoup plus mal terminé un exercice qui restera tout de même excellent pour ces 2 clubs respectivement en s’inclinant à Rennes 3 buts à 1 et en se contentant d’un nul 1 but partout sur la pelouse d’Angers. La dernière rencontre au programme a vu Strasbourg s’imposer à Nantes, 1 but à 0.

Dans le reste de l’Europe, seule l’Italie avait encore une ultime journée à disputer, qui ne présentait que 2 intérêts notables : déterminer les 2 dernières places qualitatives pour la Ligue des Champions et le dernier strapontin pour la Série B. Commençons par le haut du tableau où la surprenante équipe de l’Atalanta Bergame et la revenante Inter de Milan, en ballotage favorable avant cette dernière journée, n’ont pas tremblé pour composter définitivement leurs billets pour la grande Coupe d’Europe. En s’imposant à domicile respectivement 3-1 face à Sassuolo et 2-1 face à Empoli, ces 2 clubs ont gagné le droit d’accompagner la Juventus et le Napoli en C1. Assurés de longue date des 2 premières places, les 2 places fortes actuelles du football transalpin terminent cet exercice 2018-20149 en roue libre avec 2 nouvelles défaites sur les pelouses respectives de Gênes et de Bologne. Le Milan AC et l’AS Rome, qui conservaient un mince espoir de Ligue des Champions se sont inutilement imposé face à Ferrara et Parme et se contenteront de la Ligue Europa l’an prochain. En bas de tableau, le Genoa, qui était menacé de relégation a su ramener un précieux match nul et vierge de Florence pour finalement dépasser sur le fil, une équipe d’Empoli battue à Milan et qui accompagnera donc Frosinone et Vérone à l’échelon inférieur l’an prochain.

En Espagne, le FC Valence a créé une incroyable sensation en disposant du Barça en finale de la Coupe du Roi, 2 buts à 1. Les catalans, qui rêvaient d’un triplé historique, il y a encore quelques semaines, ont perdu toutes leurs illusions en l’espace de 2 rencontres. D’abord humiliés à Anfield Road par une équipe de Liverpool survoltée, qui a brisé leurs espoirs continentaux, les hommes d’Ernesto Valverde, qui pourrait être menacé la saison prochaine, malgré le soutien affiché par son président, ont cette fois subi la loi des valenciens, les privant d’un doublé, qui leur tendait les bras. Submergés par la fougue de leurs adversaires en début de match, les blaugrana se sont rapidement retrouvés menés 2 buts à 0, score que les coéquipiers de Kevin Gameiro, auteur de l’un des 2 buts de son équipe, vont parvenir à conserver jusqu’à la pause. En seconde période, les catalans vont pousser et parvenir à revenir au score par l’inévitable Lionel Messi, mais vont buter sur la solide seconde meilleure défense d’Espagne, qui clos ainsi une saison remarquable avec une qualification en Ligue des Champions et une victoire en Coupe du Roi :

De leur côté, les catalans devront se contenter du championnat et se prépare à un été mouvementée, à l’instar de celui de leur grand rival madrilène, pour renforcer un effectif qui nécessite de nombreux ajustements pour retrouver les sommets.

 En Allemagne, le Bayern de Munich n’a pas connu le même sort que son homologue espagnol. Egalement en lice pour le doublé, les bavarois n’ont pas tremblé et s’imposent facilement 3 buts à 0 face au RB Leipzig avec un doublé de leur buteur polonais Robert Lewandoswki et un but du français Kingsley Coman. Ce 7ème doublé du plus grand club outre-Rhin fut également de fêter une dernière fois le départ des 2 légendes, Arjen Robben et Franck Ribéry, qui vont quitter la Bavière avec un palmarès particulièrement garni et une place à part dans le cœur des supporters munichois :

Les grands championnats européens étant désormais terminés, l’heure est venue d’en tirer un rapide bilan avec les grands d »buts d’un mercato estival qui s’annonce chaud pour de nombreuses équipes. Et ce bilan est historique puisque pour la première fois dans l’histoire de ces 5 grands championnats, tous les champions en titre ont conservé leur bien. Mais au-delà de ce constat, il est surtout inquiétant de noter que, en dehors des luttes acharnées entre le Bayern et Dortmund et entre Manchester City et Liverpool, ces titres ont été acquis avec une grande facilité, qui a largement dénaturée la fin de ces exercices 2018-2019. Champions de longue date, le PSG, La Juventus et le Barça ont tous terminé en roue libre leurs saison domestique avec plusieurs défaites à la clé et sans pour autant parvenir à concrétiser leurs rêves européens. On peut donc imaginer que ces clubs vont de nouveau se renforcer e creuser encore un peu plus l’écart avec leurs poursuivants nationaux, ne laissant que peu d’espoirs de suspense pour la saison prochaine, au grand dam des supporters et amoureux du ballon rond.

 

En Rugby, la dernière journée de la phase régulière du Top 14 nous a réservé son lot de surprises et de rebondissements. Au rayon des désillusions, on retrouve ainsi le champion de France en titre, le Castres Olympique, qui a été surpris, à domicile, par une équipe toulonnaise totalement décomplexé depuis qu’elle n’a plus rien à jouer dans ce championnat. En s’imposant 25 à 16 au stade Pierre-Fabre, les varois terminent l’année en beauté et surtout privent les castrais d’une place de barragistes, qui tombe finalement dans l’escarcelle de montpelliérains, qui reviennent de nulle part. En effet longtemps éloigné du Top 6, les héraultais ont enchainé 4 victoires de rang lors des 4 dernières rencontres pour finaliser venir coiffer d’un point des castrais, qui dans le même temps, ont concédé 3 défaites pour une unique victoire. Pour cette dernière journée, les hommes de Vern Cotter ont réussi l’exploit de s’imposer à Clermont, sur le score de 28 à 27. Assurés de la seconde place depuis plusieurs semaines, les auvergnats n’en ont pas moins aligné une équipe particulièrement compétitive avec notamment les internationaux Fofana, Penaud, Lopez, Iturria ou Cancoriet ou encore le ½ de mêlée écossais Greg Laidlaw. Mais cela n’aura pas suffi à enrayer la furia et l’envie des montpelliérains et empêcher l’ASM de subir sa seconde défaite consécutive. Pourtant les jaunards ont crû l’emporter sur le fil, mais l’essai, à la 77ème minute d’Uhila a finalement été refusé après arbitrage vidéo au grand dam des castrais et pour le plus grand bonheur des sudistes. Toujours aussi insatiables, le stade Toulousain a conclu son incroyable saison régulière par un nouveau récital face à la lanterne rouge, Perpignan, 47 à 7. Les stadistes terminent ainsi un exercice historique par une pluie de records, le nombre de points marqués (98), le nombre d’essais (103) ou encore le nombre de victoires (21 pour seulement 3 défaites et 2 nuls). A l’inverse, Perpignan réalise l’un des pires parcours en Top 14 depuis la création de la poule unique et vont désormais pouvoir se tourner pleinement vers l’avenir et la Pro D2. Ils croiseront ainsi la route de Bayonne, qui retrouvera l’élite après un duel épique face à Brive, remporté 21 à 19 dans les derniers instants, obligeant les brivistes à jouer un barrage contre Grenoble pour accompagner les biarrots à l’échelon supérieur. Le LOU, qui pouvait voir le Racing lui prendre la 3ème place s’est imposé 24 à 23 à Grenoble et conserve ainsi son rang devant des racingmen, qui n’ont pas fait de détail en s’imposant 35 à 3 sur la pelouse d’une équipe d’Agen, démobilisée depuis son maintien dans l’élite assuré. Le carton du jour est à mettre au crédit du Stade Rochelais, qui a torpillé l’UBB, 81 à 12, avec la bagatelle de 12 essais contre 2 pour les girondins. Les maritimes, qui confirment qu’ils sont désormais une place forte du rugby hexagonal terminent finalement au 5ème rang. Enfin dans la dernière rencontre, qui à l’instar du RCT devra rapidement oublier cette saison ratée malgré le plus gros budget du Top 14, s’est imposé à domicile face à Pau, 31 à 17, pour terminer finalement à un modeste 8ème rang, juste devant les varois. Les barrages opposeront donc le LOU à Montpellier et le Racing à La Rochelle et les vainqueurs auront ensuite l’honneur et le privilège de pouvoir défier les deux  mastodontes de cette saison 2018-2019, Toulouse et Clermont. Le tableau complet des phases finales :

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En Formule 1, le week-end était consacré à l’atypique grand prix de Monaco, qui dénote franchement avec les autres grand prix de la saison. L’occasion pour les pilotes et surtout pour ceux de Mercedes d’honorer la mémoire du légendaire Niki Lauda, qui s’est éteint à l’âge de 70 ans cette semaine. Le triple champion du monde, qui a survécu à un terrible accident en 1976 en Allemagne restera comme l’une de figure de proue du sport automobile, dont il n’a jamais quitté le monde puisqu’il était conseillé spécial et président non exécutif de l’écurie allemande et à l’origine de la venue de Lewis Hamilton chez les flèches d’argent :

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Le pilote anglais qui a tenu à lui rendre hommage comme tous les autres pilotes lors de ce grand prix a salué sa mémoire avec une nouvelle victoire, sa 77ème en carrière et la 3ème sur le Rocher au prix d’une lutte intense avec le néerlandais Max Verstappen. Parti en pôle, le quintuple champion du monde en titre pensait se diriger vers une victoire facile mais c’était sans compter sur des problèmes de pneumatiques qui allaient le perturber pendant la quasi intégralité de la course. Obligé de défendre sa position et profitant des spécificités du circuit monégasque, le leader du championnat, qui compte désormais 17 points d’avance sur son coéquipier, seulement 3ème ce week-end, a su résister aux assauts du pilote Red Bull pour remporter une victoire précieuse. Pénalisé de 5 secondes pour un relâchement dangereux lors d’un Pit Stop pendant la Safety Car, Max Verstappen rétrograde au 4ème rang derrière Vettel, 2nd et Bottas, 3ème, qui a dû s’arrêter 2 fois après avoir été percuté par le néerlandais. Derrière ces 4 pilotes qui ont largement dominé ce week-end monégasque, le français Pierre Gasly parvient à accrocher la 5ème place loin devant la meute des poursuivants menée par Carlos Sainz sur sa MacLaren et Daniel Kvyat sur Torro Rosso. Le local de l’étape, Charles Leclerc, pénalisé par l’incroyable erreur de son écurie, Ferrari, qui ne l’a pas relâché une dernière fois en Q1, entrainant son élimination précoce, a dû partir de la 15ème position sur sa ligne et a finalement abandonné, après une remontée spectaculaire, qui s’est terminé par une crevaison et une voiture devenue impossible à piloter. Malgré ce 1er non doublé de la saison, les pilotes Mercredes trustent toujours les 2 premières places du championnat loin devant Sébastian Vettel, qui reprend la 3ème marche du podium à Max Verstappen. Charles Leclerc et Pierre Gasly complètent le Top 6 d’une meute de pilotes qui a désormais rendez-vous dans 15 jours au Canada.

 

Alors que la finale de la coupe Stanley débute cette nuit entre Boston et Saint-Louis en NHL, la Finlande a créé la sensation ce week-end en devenant championne du monde de Hockey pour la 3ème fois de son histoire après 1995 et 2011. Elle a battue en finale l’un des principaux favoris de la compétition, le Canada, qui ne remportera donc pas son 27ème titre, sur le score de 3 buts à 1. Déjà vainqueur de la Russie, l’autre grandissime favori, en ½ finale, 1 à 0, les finnois réussissent l’exploit de résister aux ogres canadiens, qui avaient pourtant ouvert le score et ont fait le siège du but adverse pendant une grande partie de la rencontre. Les russes, qui ont battu, la République Tchèque aux tirs aux buts, décrochent la médaille de Bronze. Les prochains mondiaux se dérouleront du 8 au 24 mai 2020 en Suisse, sans la France, qui s’est incroyablement loupé face aux anglais, alors qu’elle menait 3 à 0 (défaite finale 4 buts à 3) et est donc reléguée dans le mondial inférieur :

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Sur le Giro, les choses sérieuses ont enfin démarré pour les favoris avec l’élévation des routes. Après les premières étapes escarpées, le grand vainqueur de cette première quinzaine est l’équatorien Richard Carapaz, qui s’est emparé du maillot rose de leader et compte une avance de 47 secondes sur le favori de l’épreuve, Primoz Roglic et 1 minute et 47 secondes sur le local, Vincenzo Nibali. Vainqueur en solitaire de la 14ème étape, le coureur de la Movistar a récidivé le lendemain en parvenant à suivre Nibali pour creuser un peu plus l’écart sur son rival slovène. Le leader de la formation Jumbo-Visma, qui avait jusque-là connu un Giro quasi parfait a connu divers pépins dans le final de cette 15ème étape, avec notamment une chute lors d’une descente, et va devoir cravacher pour espérer remporter son premier grand tour :

Il peut cependant garder espoir car la perte de temps aurait pu être bien plus importante les échéances à venir avec encore quatre étapes de montagne et un chrono final qui pourraient venir bouleverser l’ordre établi d’ici l’arrivée à Vérone le 02 juin prochain. Côté français, le bilan est plus que morose avec le seul Valentin Madouas dans le Top 15. Le jeune leader de 22 ans de l’équipe Groupama, qui pointe à la 13ème place à près d’un quart d’heure du leader, réalise un tour d’Italie intéressant mais doit se sentir bien seul au sein d’un clan tricolore, qui passe globalement à côté de cette édition 2019.

 

En Tennis, la grande quinzaine des internationaux de France de Roland-Garros a démarré Porte d’Auteuil. Cette 188ème édition est marquée par le retour du roi Roger Federer qui était absent lors des 4 dernières éditions. Et le champion suisse n’a pas manqué ses retrouvailles avec le public français en s’imposant facilement face à l’italien Lorenzo Sonego (6-2, 6-4, 6-4) et en faisant étalage d’une symbiose parfaite avec un public français qui l’idolâtre :

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À l’instar du champion de 38 ans, les principaux favoris se sont également imposés lors de premier tour sans encombre. Novak Djokovic, détenteur des 3 derniers titres majeurs et qui visera un « Nole Chelem » et Rafaël Nadal, qui ambitionne un 12ème succès à Paris, ont respectivement disposé du polonais Hurkacz et de l’allemand Hanfmann en 3 petits sets. Ça passe également pour l’épouvantail autrichien, Dominic Thiem, Tsitsipas, Schwartman, Cilic ou encore Wawrinka. Au rayon des surprises, le géorgien Basilashvili, tête de série numéro 15 est tombé sur un os, nommé Londero, qui l’a balayé en 3 sets secs. Même sort pour le canadien Denis Shapovalov, qui a été sèchement sorti par l’allemand Struff sur le même score. Côté français, la première surprise est venue de Nicolas Mahut, qui a parfaitement mis à profit sa Wild-Card pour se défaire, lors d’un duel épique en 5 sets, de la tête de série numéro 16, l’italien Marco Cecchinato. Egalement opposé à une tête de série, en l’occurrence le russe Danil Medvedev, 12ème mondial, le spécialiste du double Pierre-Hugues Herbert, qui a été mené 2 sets à 0 s’est finalement imposé en 5 manches. Dans le reste du clan tricolore, Richard Gasquet, Corentin Moutet, Gilles Simon, Jo-Wilfrid Tsonga ou encore Benoit Paire verront également le tour suivant, au contraire de Maxime Janvier, Alexandre Müller ou encore Hugo Umbert.

Du côté des filles, où contrairement aux hommes le tournoi n’a jamais semblé aussi ouvert, la première sensation nous vient de la russe Potapova, qui a sorti en 2 sets, la tête de série numéro 5 rarement à l’aise sur la terre battue parisienne, Angelique Kerber. L’ex-numéro une mondiale, la danoise Caroline Wozniacki quitte aussi le tournoi prématurément après sa défaite contre la russe Kudermetova. Même sort pour l’allemande Julia Görges, battue par l’estonienne Kanepi. La tchèque Kvitova, qui n’a pas fait mieux qu’un 1/8ème de finale en 2015 depuis sa demi-finale de 2012 a été contrainte de déclarer forfait. Par contre, cela passe sans encombre pour Stephens, Muguruza, Svitolina, Bencic, Barty, Bertens ou encore Pliskova. L’américaine Serena Williams, seulement tête de série numéro 10 a eu besoin de 3 sets pour se défaire de la modeste russe Diatchenko. Du côté des françaises, pour le moment, seules Diane Parry et Kristina Mladenovic verront le prochain tour alors que Jessika Ponchet, Alizé Cornet, Pauline Parmentier, Audrey Albie ou encore Fiona Ferro voient leurs rêves s’arrêter dès le 1er tour. Malgré ce bilan négatif, il faut souligner le petit exploit de la jeune Diane Parry, classée 457 à la WTA, qui devient, à 16 ans seulement, la plus jeune joueuse depuis 10 ans à franchir le premier tour.

 

Pour clore cette chronique, un mot sur l’exploit de Simon Pagenaud, qui est entré dimanche dans la légende des sports automobiles en remportant la mythique épreuve des 500 miles d’Indianapolis. Il devient ainsi le premier tricolore à s’imposer dans cette épreuve depuis 1920 et le succès de Gaston Chevrolet. Une semaine après avoir décroché la pole position, le pilote de l’écurie Penske a fait l’essentiel des 200 tours de la course en tête mais a failli tout perdre après une collision impliquant notamment la voiture de Sébastien Bourdais, qui a entrainé l’intervention de la Safety Car. L’américain Alexander Rossi, après un début de course compliqué, en a profité pour revenir sur le français et s’en est alors suivi un mano à mano exceptionnel entre les 2 hommes dont le tricolore est sorti vainqueur pour 0’’2086 après un dépassement dans le dernier tour et une résistance héroïque jusqu’à la dernière ligne droite :

Un peu moins de trois ans après avoir été sacré champion Indycar, le poitevin écrit la plus belle ligne de son palmarès lors d’une course, qui restera dans les annales comme l’un des plus belles du sport automobile mondial. Il devance sur le podium l’américain Rossi et le japonais Sato et aura droit aux honneurs de la Maison Blanche réservé aux vainqueurs de cette épreuve mythique.

 

 

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