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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 27 mars au 2 avril 2019

A la une cette semaine, on retrouve l’inoxydable Roger Federer, qui semble ne pas en être à son dernier coup de raquettes et qui continue de chasser les records avec un nouveau titre Masters 1000 à Miami. En Football, les championnats nationaux sont de retour après la pause internationale, ainsi que la Finale de la Coupe de la Ligue en France. En Rugby, les coupes d’Europe sont à l’honneur avec la Champions Cup et la Challenge Cup. Dans le reste de l’actualité, on retrouve du Cyclisme, avec le tour de Catalogne et les premières classiques flandriennes, du Basket, avec la NBA, des Sports automobiles, avec la F1 et le WRC, ou encore du Golf avec le championnat du Monde de Match-Play.

A la une cette semaine, on retrouve le Maestro, Roger Federer, qui, pour sa 50ème finale en Masters 1000 depuis 2002 a remporté son 28ème titre dans ces compétitions, le 4ème de sa carrière à Miami. En finale le suisse n’a pas fait de détails, pour s’imposer face au tenant du titre, le local John Isner, sur le score sans appel de 6-1, 6-4, devenant ainsi le 1er joueur, circuits ATP et WTA confondus à s’imposer 2 fois en 2019. À 37 ans, l'homme aux 20 titres du Grand Chelem n'a eu besoin que d’un peu plus d’une heure de jeu pour balayer le 9ème joueur  mondial, diminué en fin de match par une blessure à la jambe gauche. Cette victoire permet également au Champion helvète de décrocher son 101ème  titre en carrière, se rapprochant un peu plus du record de Jimmy Connors (109) :

À l'exception d'une entrée en matière délicate contre le Moldave Radu Albot (4-6, 7-5, 6-3), l’actuel 5ème joueur mondial a réalisé un tournoi parfait en Floride en s’imposant systématiquement en 2 sets face à tous ses adversaires et ne concédant que 29 jeux. Rien à signaler côté français, puisque seul, Jérémy Chardy est parvenu à rallier le 3ème tour en disposant de son compatriote, Gilles Simon. Tous les autres représentants tricolores ont dû quitter le tournoi au 1er ou au 2nd tour.

Chez les Filles, cette folle saison 2019 se poursuit avec le premier grand titre en carrière de la jeune australienne, Ashleigh Barty, 11ème joueuse mondiale au début de cette quinzaine, qui a disposé en finale de la tchèque, Karolina Pliskova, en 2 sets 7-6, 6-3. Elle boucle ainsi une semaine parfaite, après avoir notamment sorti Kiki Bertens et Petra Kvitova aux tours précédents et pointe désormais au 9ème rang mondial. Avec ce 4ème succès en carrière, de loin le plus beau, la jeune joueuse de 22 ans devient la 14ème joueuse différente à s’imposer en 2019 sur 14 tournois disputés. Dans ce tennis féminin, désespérément en quête de têtes d’affiche, les tricolores ne parviennent malheureusement pas à tirer leur épingle du jeu, même si elles s’en sortent légèrement mieux que les garçons avec un 1/8ème de finale pour Caroline Garcia, éliminée par Petra Kvitova et un 3ème tour pour Alizé Cornet, défaite par la future finaliste, Karolina Pliskova.

 

En Football, ce week-end était l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue en France, à laquelle le PSG, quintuple tenant du titre, ne participait pas pour la première fois depuis 2014. Au terme d’un spectacle affligeant et d’un match d’une médiocrité rare pour 2 équipes de l’élite, le RC Strasbourg à remporter aux tirs aux buts, après un piètre 0 à 0, son 3ème trophée dans cette épreuve face au 18ème de L1, Guingamp. Les alsaciens décrochent ainsi leur billet pour l’Europa League la saison prochaine, alors qu’ils évoluaient encore en championnat amateur il y a 3 ans. Une belle réussite pour une équipe historique de l’élite du football français, qui devra tout de même hausser son niveau de jeu pour espérer bien figurer au niveau européen. Outre les alsaciens, les grands vainqueurs de ce week-end sont les détracteurs de cette compétition, auxquels la pauvreté de la finale de cette édition 2019-2020, donne raison et pose la question de l’intérêt de cette compétition.

En Ligue 1, un PSG, pourtant privé de nombreux cadres, s’est un peu plus rapproché d’un énième titre de champion en s’imposant difficilement à Toulouse, 1 but à 0, grâce à une nouvelle réalisation décisive de Kylian Mbappé à un quart d’heure de la fin de la rencontre. Avec ce 27ème but en 24 matchs disputés, le jeune prodige francilien trône plus que jamais sur le trône des buteurs hexagonaux et son équipe qui compte désormais 20 points d’avance et un match en moins sur son dauphin lillois, n’a plus besoin que de 4 points pour être sacré champion de France pour la 2nde fois d’affilée et la 6ème fois depuis 2013. Des dogues, qui, justement, se sont imposé à Nantes sur le score de 3 buts à 2, pour essayer de conserver un peu de suspense et surtout contenir le retour des Lyonnais, qui rêvent de cette 2nde place et qui se sont imposés 1 but à 0 à Rennes, grâce à Maxime Terrier en fin de rencontre. Les grands perdants de ce week-end sont, à n’en pas douter, les marseillais, qui malgré une entame de match idéale, ponctuée par 2 buts de Super Mario Balotelli, n’ont pas réussi à faire mieux que 2 buts partout face au modeste Angers, dans leur antre du Vélodrome :

Avec cette nouvelle désillusion, les phocéens poursuivent leur saison catastrophique, malgré l’apport certain de leur recrue italienne et voit désormais le podium s’éloigner avec 8 points de retard sur l’OL. Les phocéens sont même dépassés pour la quatrième place par une équipe de Saint-Etienne, qui a battu Nîmes 2 buts à 1 dans le chaudron de Geoffroy-Guichard. En bas de classement, l’AS Monaco, qui semblait pourtant aller mieux depuis le retour sur son banc de Leonardo Jardim, s’est étrangement incliné, 1 but à 0, face à Caen, pourtant 19ème avant cette rencontre. Les caennais profitent ainsi du report du match de Guingamp à Montpelier pour dépasser les bretons et prendre la 18ème place, synonyme de barrages. L’ASM, malgré cette défaite, reste 16ème, à distance de la zone rouge avec 7 points d’avance sur les normands. Battu sur sa pelouse par Nice, 1 but à 0, les dijonnais restent derniers de la classe et vont devoir cravacher pour éviter un retour en Ligue 2, 3 ans après leur montée dans l’élite.

Dans le reste de l’Europe, il ne faisait pas bon quitter le stade avant la fin en Angleterre. En effet, Liverpool et Chelsea ont attendus les dernières minutes pour s’imposer respectivement face à une belle et joueuse équipe de Tottenham et sur la pelouse de Cardiff. Avec cette victoire précieuse et inespérée, les Reds reprennent la tête de la Premier League, avec un point d’avance sur une équipe de Manchester City, qui s’est facilement imposé 2 à 0 sur la pelouse de Fulham, et qui compte un match de moins que les liverpuldiens. Chelsea, de son côté, reste 6ème mais garde espoir de disputer la ligue des champions l’an prochain, avec 1 point de retard sur Tottenham et Manchester United, qui s’est imposé 2 buts à 1 face à Watford avec notamment un but d’Anthony Martial, titulaire lors de cette rencontre, tout comme Paul Pogba. Victorieux de Newcastle, sur le score de 2 but à 0 avec une réalisation d'Alexandre Lacazette, dans leur antre de l’Emirates Stadium, les Gunners d’Arsenal, qui restent sur une belle série de matchs sans défaite, prennent la troisième marche du podium à Tottenham et sont plus que jamais candidats à une participation à la Champions League l’an prochain, 3 ans après leur dernière apparition dans cette compétition.

En Espagne, le Barca vogue tranquillement vers un nouveau titre de champion, qui ne devrait plus pouvoir leur échapper. Une fois de plus, les Blaugrana s’en sont remis à leur prodige argentin, Léo Messi, auteur d’un doublé dans les vingt dernières minutes, pour s’imposer 2 buts à 0 face au voisin de l’Espanyol :

A 9 journées de la fin, les catalans conservent leur matelas de 10 points d’avance sur une équipe de l’Atlético, qui n’a pas fait de détails sur la pelouse d’Alavès, pourtant 5ème au classement, 4 buts à 0. Le Real, qui prépare surtout la saison prochaine sous la houlette de son nouveau coach, Zinedine Zidane, avec de nombreuses stars en vue, dont Paul Pogba, Kylian Mbappé ou encore Eden Hazard, a eu toutes les peines du monde à se défaire du dernier de la classe Huesca et s’en est remis à un petit exploit de son buteur français, Karim Benzema, pour s’imposer 3 buts à 2 dans les dernières minutes de la rencontre. Surprenant 4ème et potentiellement qualifié pour la prochaine Ligue des Champions, Getafe a malheureusement grillé un joker en s’inclinant à domicile face à Leganès mais profite des défaites d’Alavès et du FC Séville, également battu à domicile face à Valence pour conserver une petite avance de 2 points sur son plus proche poursuivant.

En Italie, la Juve continue de dérouler et semble avoir plus la tête à l’Europe qu’à son championnat national. Même privé de Ronaldo, au repos en vue des joutes continentales, les bianconeri se sont imposés 1 but à 0 face à Empoli, sur un but de leur jeune prodige italien, Moise Kean, qui a récemment marqué son 1er but  avec la Squadra Azzurra pour sa 3ème sélection. De son côté Naples a conforté sa place de dauphin de la vieille dame en s’imposant largement, 4 buts à 1, au stade olympique face à une équipe de la Roma, qui recule de 2 places pour se retrouver au 7ème rang du Calcio. Toujours privé de son capitaine, Mauro Icardi, pourtant de retour à l’entrainement, mais absent face à la Lazio, l’Inter s’est un peu plus enfoncé dans la crise en s’inclinant 1 à 0 à domicile face à l’autre équipe de la capitale. Les intéristes profitent heureusement de la défaite du voisin, le Milan AC sur la pelouse de la Sampdoria de Gênes pour conserver leur place sur le podium.

Enfin en Allemagne, la lutte pour le titre entre le Bayern et le Borussia Dortmund bat son plein. Profitant du match nul des bavarois sur la pelouse de Fribourg, 1 but partout, les Borussen ont repris la main en disposant de Wolfsburg, 2 buts à 0, grâce à un doublé dans les arrêts de jeu de son meilleur buteur, Paco Alcãcer. Pour clore cette page allemande, signalons le transfert pour l’an prochain du madrilène Lucas Hernandez, qui devient le 4ème joueur tricolore le plus cher de l’histoire et rejoindra son compatriote champion du monde, Benjamin Pavard, en Bavière.

 

En Rugby, le Stade Toulousain s’est montré aussi intraitable sur la scène européenne qu’il ne l’est sur la scène nationale. Malgré l’expulsion précoce de Zack Holmes pour un plaquage haut sur Juan Imhoff dès la 23ème minute, les rouges et noirs ont su trouvé les ressources pour s’imposer 22 à 21 sur la pelouse du Racing 92 lors du duel fratricide opposant les 2 derniers représentants tricolores des ¼ de finale de la Champions Cup. Grâce à 3 essais en première période et malgré une petite baisse physique légitime en seconde, les haut-garonnais, invaincus depuis 6 mois ne Top 14, ont récité une partition parfaite qui leur ouvre les portes des demi-finales de la compétition. Ce match de folie particulièrement spectaculaire et empli de rebondissements aurait également pu échouer dans les filets des franciliens, qui sont revenus à 1 point de leurs adversaires à la 75ème minute après un essai de Camille Chat, si l’essai de Nakarawa à 1 minute du terme, n’avait pas été logiquement refusé par l’arbitre pour une faute de ce dernier sur la touche précédant le touché dans l’en-but :

Logique vainqueurs de ce magnifique duel, les héroïques toulousains, retrouveront au prochain tour les irlandais du Leinster, grands habitués des joutes européennes et tenant du titre, qui se sont difficilement défait, à domicile, d’une autre province irlandaise l’Ulster sur le score de 21 à 18. Auteur de 2 essais chacune, les 2 équipes se sont donc départagés au pied et à ce jeu, la transformation ratée de Cooney aux 22 mètres à la 65éme minute, qui aurait pu donner l’avantage aux visiteurs s’avérera décisive puisque 5 minutes plus tard, c’est l’ouvreur de Leinster, Byrne, qui donnera un avantage définitif aux siens en transformant une pénalité pour hors-jeu. La dernière ½ finale opposera les Saracens, sacrés en 2017 et 2018 et larges vainqueurs des écossais de Glasgow 56 à 27, avec la bagatelle de 7 essais marqués, au Munster, l’autre représentant irlandais, qui s’est difficilement imposé 17 à 13 sur la pelouse d’Edinburgh, grâce à un essai en fin de match de Keith Earls :

En Challenge Cup, 2 clubs français étaient également en lice à ce même stade des 1/74 de finales et les 2 ont fait honneur à leur statut de favoris en s’imposant largement à domicile. La Rochelle a ainsi disposé de Bristol 39 à 15 et Clermont, dauphin des toulousains en Top 14 a passé 7 essais à Northampton pour une victoire sans appel, 61 à 38. Les 2 clubs tricolores auront la chance de recevoir leurs adversaires anglais en ½ finale et ont donc une chance réelle de s’affronter en finale. Les maritimes seront ainsi opposés aux Harlequins, vainqueurs 18 à 16 sur la pelouse de Worcester et les auvergnats devront en découdre avec Sale, qui a triomphé de Connacht 20 à 10.

 

En Formule 1, le jeune pilote monégasque de 21 ans, Charles Leclerc a longtemps cru remporter son 1er succès lors du Grand Prix de Bahreïn, au volant de sa Ferrari. Parti en pole position et malgré un départ raté, le nouveau coéquipier de Sébastien Vettel, dominateur tout le week-end, a rapidement repris la tête de la course, dès le 6ème tour, pour ne plus la quitter jusqu’à 10 tours de la fin. A ce moment-là, il était encore loin devant son coéquipier, parti en tête-à-queue puis victime d’une casse de son aileron avant, mais une défaillance de sa Ferrari a tout chamboulé. Victime d’un problème moteur, le jeune pilote a était contraint de ralentir et a ainsi vu les flèches d’argent de Lewis Hamilton et Vallteri Bottas le dépasser facilement. Dans son malheur, le monégasque a été sauvé par l’incident impliquant les 2 voitures Renault, entrainant la sortie de la Safety Car et empêchant ainsi le pilote Red Bull, Max Verstappen de le dépasser également :

A l’arrivée, Leclerc réalise malgré tout un excellent résultat avec un premier podium en carrière derrière le vainqueur du jour et champion du monde en titre, Lewis Hamilton et le leader actuel du championnat, Vallteri Bottas. L’autre pilote « Rouge », Vettel doit se contenter de la 5ème place, victime également des défaillances de sa monoplace et devancé par Max Verstappen. A signaler la belle 6ème place du rookie anglais, Lando Norris au volant de sa McLaren et le 7ème rang du toujours fringant Kimi Raïkkönen sur Alfa Roméo. Seulement 13ème en qualification, le français Pierre Gasly parvient tout de même à hisser sa Red Bull au 8ème rang, tandis que l’autre pilote tricolore, Romain Grosjean a abandonné dès le 15ème tour, victime d’un choc avec un Lance Stroll en perdition, qui a précipité la chute du français.

 

Il ne reste désormais plus que 5 ou 6 matchs à disputer par les équipes NBA avant les grands débuts des play-offs. Le panorama général de ces phases finales commence donc à prendre forme et seules quelques incertitudes restent encore à lever. À l’Est, malgré quelques résultats en dents-de-scie ces dernières semaines, les Bucks ont pratiquement assuré leur première place, non seulement au niveau de leur conférence mais également à l’échelon national. La dernière défaite face aux Hawks, après prolongations, grâce à un panier irréel du rookie Trae Young ne devrait pas avoir de conséquences sur la fin de saison des coéquipiers du probable futur MVP de la saison, Giannis Antetokounmpo :

Derrière les joueurs de Milwaukee, les Raptors de Toronto, sont dans la même situation, avec une fin de saison quasiment sans enjeu, sachant que leur seconde place est acquise et que la première est difficilement accessible. En grande forme en ce moment, les Sixers de Philadelphie sont également quasiment assurés de leur 3ème place et donc assurés de recevoir au 1er tour des phases finales. À l’inverse la 4ème place promet un duel acharné entre les Celtics de Boston et les Pacers d’Indiana, puisque les deux équipes ont actuellement le même bilan et sont assurés de s’affronter au 1er tour. Les 5 derniers matchs à disputer par les 2 équipes permettront donc de désigner l’équipe qui aura l’avantage du terrain au démarrage des phases finales. Après la défaite des Hornets face au champion en titre, Golden State, qui élimine définitivement les coéquipiers de Tony Parker et Nicolas Batum, ils ne sont désormais plus que 4 équipes, les Pistons de Detroit, les Nets de Brooklyn, le Heat de Miami et le Magic d’Orlando, à se disputer les 3 derniers strapontins pour la suite de la compétition. Ces 4 équipes ne sont séparées que d’1 match et demi et devraient se livrer un duel à couteaux tirés pour éviter la 9éme place, synonyme de vacances anticipées. À l’Ouest, la large victoire de Golden State sur son parquet signée des Splash Brothers Stephen Curry et Klay Thompson, insolents de réussite à longue distance, conjuguée à la surprenante défaite à domicile de Denver face à Washington, dont la fin de saison ne présente pourtant aucun enjeu, permet aux californiens de prendre la tête de la conférence avec 1 petite victoire d’avance sur des Nuggets, qui restent dans la course pour prendre potentiellement l’avantage du terrain jusqu’en finale de conférence. Derrière ces 2 leaders assurés des 2 premières places, Houston, porté par un James Harden, enfin tourné vers le collectif, ne possède qu’une victoire d’avance sur une équipe de Portland, en grande forme en ce moment, comme en témoignent leurs 8 victoires sur les 10 derniers matchs. Contrairement à la conférence Est, la conférence Ouest connait déjà les 8 équipes qui participeront aux phases finales. Seul le classement final reste encore à déterminer et actuellement le Jazz, 5ème et le Thunder, 8ème, ne sont séparés que par 2 victoires et demie et tout reste possible pour ces 2 équipes, ainsi que les Clippers et les Spurs, qui vont se battre pour connaitre leur adversaire au 1er tour. Longtemps à la 3ème position, les joueurs d’OKC ont connu un improbable trou d’air symbolisé par la défaite, 106 à 103, dans leur salle face à une équipe de Dallas démobilisée et privée de Luka Doncic. Sauf retournement de situation, les coéquipiers de Russell Westbrook, auteur du 30ème triple-double de sa saison, se dirigent vers un duel face aux redoutables Warriors de Golden State. Sur le plan personnel, l’exploit de la semaine est signé Devin Booker, qui est devenu à 22 ans, le plus jeune joueur à atteindre la barre des 50 points lors de 2 matchs consécutifs :

La star des Suns, qui stagne en queue de classement de la conférence Ouest, aurait même pu rejoindre 4 légendes, Elgin Baylor, Wilt Chamberlain, Michael Jordan et Kobe Bryant, dans le cercle des joueurs ayant réussi à inscrire au moins 50 points lors de 3 matchs consécutifs si les joueurs de Grizzlies ne l’avaient pas muselé en fin de rencontre, le bloquant à 48 points.

 

En Cyclisme la saison des classiques flandriennes est bien lancée avec une semaine chargée, qui a vu 3 épreuves au programme. C’est d’abord, le néerlandais, Dylan Groenewegen, qui s’est imposé au sprint, lors des 3 jours de la Panne devant le colombien Fernando Gaviria et l’italien Elia Viviani. Le 1er français, Nacer Bouhanni, a pris la 4ème place. Ensuite, c’est le tchèque Zdenek Stybar, qui a remporté  le GP E3 d'Harelbeke, signant son deuxième succès de 2019 en Belgique, après le Circuit Het Nieuwsblad, en devançant au sprint un groupe de 5 échappés, dont les belges Wout Van Aert et Greg Van Avermaet, respectivement 2ème  et 3ème sur la ligne. Enfin, c’est la norvégien Alexander Kristoff, qui s’est adjugé la prestigieuse Gand-Wevelgem devant l'Allemand John Degenkolb et le Belge Oliver Naesen, après une course folle, finalement conclue au sprint, malgré une échappée de près de 230 kilomètres sur les 251 de la course et qui comptait dans ses rangs un certain Peter Sagan, grand favori de l’épreuve et finalement 32ème :

De l’autre côté des Pyrénées, le colombien Miguel Angel Lopez a été désigné roi de Catalogne en remportant à Barcelone, un tour de la région particulièrement escarpé cette année. Au final, le coureur de la formation Astana, qui a déjà remporté 21 succès cette saison, a devancé le Britannique Adam Yates de 14 centièmes et son compatriote Egan Bernal, vainqueur de Paris-Nice il y a deux semaines, de 17. Le premier français au général est Guillaume Martin (Wanty-Gobert), huitième. Romain Bardet, huitième et premier Français avant cette ultime étape a chuté à 40 km de l'arrivée et a été contraint à l'abandon. En tête depuis la veille, le jeune coureur de 25 ans a contrôlé dans l’ultime étape, pour remporter sa seconde course à étape de la saison après le Tour de Colombie.

 

En Golf, l’américain Kevin Kisner a pris une belle revanche en devenant champion du monde de match-play, à Austin (Texas), triomphant en finale de son compatriote, Matt Kuchar, sur le score de 3&2 (il menait de 3 trous avec 2 trous à jouer), un an après sa défaite en finale lors de ce même tournoi. A 35 ans, le 50ème joueur mondial au début de ce tournoi, devient ainsi le joueur le moins bien classé à remporter cette épreuve depuis Geoff Ogilvy en 2006. Les européens, présent en nombre, au stade de 1/8ème de finale avec 8 représentants, dont 7 de la dernière équipe de Ryder Cup, sont donc les grands perdants de cette édition 2019 malgré les 3ème et 4ème places de Molinari, battu en ½ finale par le futur vainqueur, et du surprenant danois, Lucas Bjerregaard (52ème mondial), tombeur en quarts de finale de l'Américain Tiger Woods, mais battu par Matt Kuchar :

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Battus respectivement par Tiger Woods et Kevin Na, Rory McIlroy et Justin Rose, ratent l’opportunité de prendre la place de numéro un mondial, qui reste donc la propriété de l’américain Dustin Johnson, qui n’a pas passé le stade des poules avec 1 victoires et 2 défaites. Le prochain grand rendez-vous pour les champions de la petite balle blanche aura lieu du 11 au 14 avril prochain sur les célèbres greens de l’Augusta National pour le Masters, qui, comme chaque année, ouvrira la saison des tournois majeurs.

 

Enfin le Rallye de France, 4ème opus de cette saison 2019, disputé sur les routes sinueuses et piégeuses de l’ile de beauté, dont la diversité offre aux pilotes un terrain de jeu idéal, a vu la victoire inattendue du belge Thierry Neuville, devant le champion du monde en titre, Sébastien Ogier et le malheureux anglais, Elfyn Evans :

En tête après l’épreuve inaugurale de dimanche, le britannique n’avait normalement plus qu’à dérouler pour remporter la seconde victoire de sa carrière en coupe du Monde, mais une pierre heurtée lors de l’ultime chrono allait en décider autrement et forcer le pilote M-Sport à terminer la course au ralenti pour échouer à la dernière marche du podium. Cette course spectaculaire aux changements de leaders nombreux et au dénouement improbable permet finalement au belge, Thierry Neuville de prendre également la tête du championnat du monde devant Ogier, vainqueur à Monte-Carlo et au Mexique cette saison, et l’estonien Ott Tänak, leader au début de la course mais seulement 6ème ce week-end. Enfin signalons la déception du côté du nonuple champion du Monde, Sébastien Loeb, qui doit se contenter d’un modeste 8ème place et qui reste 7ème au classement général des pilotes. Prochain étape du 25 au 28 avril prochain en Argentine.

 

 

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