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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 30 janvier au 03 février 2020

Beaucoup de tristesse au programme cette semaine avec la perte tragique d’une immense légende du basket NBA et du sport en général, Kobe Bryant. Mais comme la vie continue, nous parlerons également de football français et européen, de Rugby avec le tournoi des 6 nations, de Ski, de Tennis avec la première levée des tournois majeurs et de Foot US avec le traditionnel Super Bowl, qui a vu la victoire des Chiefs face aux 49ers

NBA : La NBA et le monde du sport en deuil

Ce dimanche 26 janvier 2020 restera à jamais comme une date noire dans l’histoire de la NBA, du Basket et du Sport en général. Victime d’un tragique accident d’hélicoptère lié à des conditions de vol rendues difficile par le brouillard, Kobe Bryant nous a quitté ainsi que sa fille Gigi et 7 autres passagers dans la banlieue de Los Angeles. A seulement 41 ans et 4 ans après son retrait des parquets, celui qui venait tout juste d’être dépassé par son digne successeur Lebron James, au 3ème rang des meilleurs marqueurs de l’histoire de la Ligue, laisse derrière lui un vide immense et un profond sentiment de tristesse et d’incompréhension. Véritable bourreau de travail et compétiteur hors pair, KB8 ou KB24 reste encore à ce jour le seul à avoir su tenir la comparaison avec Michael Jordan. 5 fois champion NBA, 2 fois champion olympique, 18 fois All Star consécutivement, MVP de la saison régulière et des play-offs, multiple meilleur scoreur de la ligue, son palmarès est immense et à la hauteur de son incomparable talent et de sa volonté sans faille. Comme un symbole de ce joueur de légende, nous retiendrons les 81 points marqués le 22 janvier 2006 face aux Raptors de Toronto, qui restent encore à ce jour la seconde marque la plus importante de l’histoire derrière les 100 points de Wilt Chamberlain et ces deux lancers-francs marqués en 2013 face à Golden State en saison régulière alors qu’il venait de se rompre le tendon d’Achille … Ainsi été Kobe, génial, compétiteur et fidèle, lui qui a passé l’intégralité de ses 20 saisons de carrière dans son club de cœur des Lakers, pour ce qui est et restera sans doute à jamais un record de longévité dans le basket nord-américain. C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres encore que sa disparition nous attriste tous et a provoqué tant de réactions et d’hommages dans le monde entier tout sport confondu. En sa mémoire et pour ne jamais oublier tout ce que Kobe, qui reste à ce jour le seul joueur NBA à avoir 2 maillots retirés dans un club NBA, à savoir le 8 et le 24 (qui pourraient être retirés à l’échelle de la NBA), voici un infime échantillon de quelques-unes de ses plus belles actions :

Repose en paix KB et toutes nos pensées vont à tes proches, à commencer par ton épouse et tes trois autres filles.

Comme il l’aurait souhaité et parce que la vie continue, l’actualité de la NBA a repris et l’information phare de ces derniers jours est la sélection pour le All-Star Game au sein de laquelle figure enfin le pivot français du Jazz d’Utah, Rudy Gobert. Frustré de ne pas avoir été choisi par les coachs l’an dernier, le meilleur défenseur de la Ligue en titre obtient enfin cette juste récompense et rejoint ainsi Tony Parker et Joakim Noah parmi les tricolores ayant eu le privilège de disputer ce match des étoiles réservé à l’élite de la NBA. Les sélections complètes pour ce rendez-vous du 16 février prochain à Chicago :

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Pour revenir à l’actualité des parquets, les Lakers qui ont logiquement perdu le premier match disputé depuis la perte tragique de leur légende ont depuis renoué avec le succès et conservent le leadership de la conférence Ouest, devant les Clippers, les Nuggets et le Jazz. De l’autre côté du pays, les Bucks de Milwaukee poursuivent leur saison idyllique avec désormais un bilan de 7 petites défaites pour 42 succès et une série impressionnante de 9 victoires sur leurs dix dernières rencontres. Les coéquipiers du probable futur MVP de la saison, Giannis Antetokounmpo, devancent largement une meute de poursuivants emmenés par les champions en titre, les Raptors de Toronto, qui restent sur 11 succès de rang depuis le retour de leurs blessés, Pascal Siakam en tête.

 

Coupe de France : Deux invités surprises en ¼ de finale

Avant de parler du championnat, retour express sur les 1/8ème de finales de Coupe de France qui se sont disputés en milieu de semaine dernière. Avant ce tour, les principaux clubs de L1 étaient parvenus à échapper aux pièges tendus par les équipes de division inférieure, mais ce ne fut pas le cas de ces 1/8ème de finale, qui ont ainsi vu Belfort éliminer Montpellier et Epinal disposer de Lille. Dans les chocs entre équipes de l’élite Lyon et Saint-Etienne se sont respectivement imposés à Nice et à Monaco, tandis que Marseille, qui a souffert une bonne partie de la rencontre, s’est finalement imposé face à Strasbourg tout comme Rennes, vainqueur à Angers dans un match complétement fou conclu 5 buts à 4. Sérieux et appliqués, Dijon et le PSG ont mis fin aux épopées de Limonest et de Pau. Avec désormais 6 équipes de l’élite pour 2 équipes de National, les ¼ de finales promettaient des affichés alléchantes et c’est effectivement le cas avec notamment un Olympico, Lyon-OM et un Dijon-PSG. Les petits poucets Belfort et Epinal recevront respectivement le tenant du titre Rennes et l’AS Saint-Etienne.

L1 : Heureux qui comme Paris

Après avoir facilement triomphé de Pau en Coupe, le PSG a disposé encore plus facilement d’une équipe de Montpellier rapidement réduite à 10 et même à 9 en fin de match et qui s’incline finalement lourdement sur le score sans appel de 5 buts à 0. A quelques jours du grand rendez-vous des 1/8ème de finale de LDC face à Dortmund, ce PSG version 2019-2020 apparaît plus que jamais comme indétrônable sur le plan national et candidat crédible à la victoire finale sur le plan européen. Reste désormais pour les joueurs de la capitale à ne pas se brûler les ailes comme l’an dernier face à Manchester. Dans le choc de cette 22ème journée de Ligue 1, l’OM n’aura pas réussi à vaincre le signe indien et revient de Bordeaux avec un triste 0-0, qui ne leur permet pas d’effacer plus de 42 ans sans succès en terre girondine. Menés 2 buts à 1 par Nantes à 2 minutes de la fin du temps additionnel, les rennais ont su trouver la force mentale et le talent pour marquer 2 fois aux 95ème et 97ème minute et s’imposer finalement 3 buts à 2 dans un match complétement fou qui fait suite à celui remporté 5 buts à 4 face à Angers quelques jours plus tôt en coupe de France. Grâce à ce résultat, les bretons reviennent à 3 points des phocéens dans la lutte à la seconde place. Grand perdant de ce week-end, les lyonnais ne sont pas parvenus à rééditer leur exploit de Coupe de France et s’incline à Nice sur le score de 2 buts à 1 lors d’un match tendu, qui s’est terminé à dix contre dix. Dans les autres résultats, Lille a su effacer sa déconvenue face à Epinal en s’imposant 2 buts à 1 sur la pelouse de Strasbourg et remonter au 4ème rang. A l’inverse des lillois, l’ASM s’est sabordé à Nîmes en s’inclinant 3 buts à 1. Alors qu’ils menaient au score, les monégasques ont d’abord vu les crocodiles revenir au score peu avant la demi-heure de jeu, avant de perdre sur exclusion deux joueurs moins de cinq minutes plus tard. Auteur d’une « vilaine » semelle, Tiemoué Bakayoko a été renvoyé au vestiaire par l’arbitre après visionnage vidéo et rejoint quelques secondes plus tard par son coéquipier Gelson Martins, qui, pour contester cette décision, s’est est physiquement pris à l’homme en noir en le bousculant. Largement dominé numériquement, les sudistes ont logiquement encaissé 2 buts en seconde période et reculent au 13ème rang de la L1. En bas de classement, le match de la peur entre le 17ème, Amiens et le dernier, Toulouse a accouché d’une souris et d’un triste match nul et vierge qui ne désert les intérêts d’aucune des 2 équipes. Les résultats complets de cette journée :

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Premier League : Plus rien n’arrête Liverpool

En battant Southampton sur le score sans appel de 4 buts à 0, malgré un score nul et vierge à la pause, Liverpool a poursuivi sa fantastique série de désormais 42 matchs sans défaite en Premier League :

Avec 24 succès en 25 rencontres cette saison et une autre série de 20 succès consécutif à domicile, Les Reds comptent désormais 22 points d’avance sur leur dauphin, Manchester City, ce qui constitue également un record après 25 journées. En effet en s’inclinant 2 buts à 0 sur la pelouse de Tottenham, les Citizens de Pep Guardiola, qui a donc raté ses retrouvailles avec José Mourinho, perdent encore un peu plus de terrain sur leurs rivaux du nord de l’Angleterre. Heureusement pour City, les autres cadors de Premier League ont tous souffert ce week-end, à commencer par Manchester United et Arsenal, qui concèdent tous deux un match nul et vierge peu glorieux respectivement face à Wolverhampton et sur la pelouse de Burnley. Pour ces 2 équipes, toujours loin du top 4, la fin de saison s’annonce longue et ennuyeuse. Enfin le choc du week-end, qui opposait le troisième, Leicester City à son poursuivant direct au classement, Chelsea, a accouché d’un match spectaculaire et indécis, qui s’est conclu sur un score final de 2 buts partout, favorable aux londoniens qui se déplaçaient pour l’occasion dans le centre de l’Angleterre, mais qui fait surtout les affaires de liverpuldiens, qui n’ont jamais été aussi proche du graal.

Espagne : Le Real reste le roi de Madrid et de la Liga

En s’imposant dans le derby madrilène face à l’Atlético, grâce à un unique but de son buteur français providentiel, Karim Benzema, le Real a prouvé qu’il était bien le maitre de Madrid et de la Liga cette saison. Avec ce précieux succès, les Merengues conservent leurs trois points d’avance sur le Barça, qui s’est imposé de son côté, 2 buts à 1, face à Levante pour effacer leur défaite de la semaine dernière à Valence, qui leur a coûté la tête de la Liga. Cette victoire catalane est signée du duo Messi-Ansu Fati avec deux passes décisives pour le second, qui devient ainsi le plus jeune double buteur en Liga du XXIème siècle à un peu plus de 17 ans :

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Derrière le duo de mastodontes du football espagnol, l’Atlético ne pointe plus qu’au 6ème rang, en dehors des places qualificatives, devancé par Séville, 3ème, auteur d’un nul 1 partout face à Alavès, Getafe,4ème, vainqueur 2 à 0 à Bilbao et le FC Valence, 5ème, qui a capitalisé sur son succès face à Barcelone le week-end dernier en s’imposant face au Celta Vigo, 1 à 0.

Italie : Trois candidats pour un duel au sommet

En Série A, le trio de tête s’envole un peu plus et se dirige vers un duel, qui s’annonce palpitant et indécis. Dominateur depuis près d’une décennie, la Juventus semble avoir trouvé cette saison des adversaires à sa mesure avec l’Inter et la surprenante équipe de la Lazio de Rome. Leader avec 3 points d’avance sur son dauphin, l’Inter, la Juventus s’est imposé sans trembler face à la Fiorentina, 3 à 0, notamment grâce à un doublé sur pénalty de son buteur portugais, Cristiano Ronaldo, qui a ainsi rejoint au Panthéon turinois, le français David Trézéguet, en marquant au moins un but lors de 9 matchs de Série A consécutifs. L’Inter, qui s’est imposé, 2 à 0 sur la pelouse de l’Udinese, reste donc à portée de la vieille dame, mais le principal rival des Bianconeri pourrait bien être la Lazio. Toujours porté par son buteur prodige, Ciro Immobile, encore auteur d’un doublé ce week-end, portant ainsi son total de la saison à 25, les Laziale n’ont fait qu’une bouchée de SPAL Ferrara, terrassé 5 buts à 1. Les romains pointent ainsi à 5 points des leaders mais avec une rencontre de moins, qui pourrait les ramener à 2 petits points. Loin derrière ce trio, Bergame et l’AS Rome perdent encore du terrain en concédant respectivement le nul face au Genoa et une défaite sur la pelouse de Sassuolo. Même constat pour l’AC Milan, qui allait pourtant mieux depuis l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic, mais qui doit se contenter d’un nul 1 partout à domicile face à Vérone. À noter que lors de ce match, Daniel Maldini, 18 ans, entré en jeu en fin de match, a prolongé la dynastie de sa famille en succédant à son grand-père Cesare et son père Paolo :

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Allemagne : Le Bayern retrouve les sommets pendant que Dortmund continue de flamber

Toute la Bavière attendait ce moment depuis le début de la saison. En difficulté cette année, avec déjà 4 défaites, les munichois avaient laissé les commandes de la Bundesliga au RB Leipzig et à Mönchengladbach. Cette anomalie a été corrigée ce week-end avec la victoire du Bayern à Mayence, 3 buts à 1, qui leur permet de compter désormais 1 point d’avance sur une équipe de Leipzig, tenu en échec sur sa pelouse par le désormais 4ème, Mönchengladbach. Mais l’équipe en forme du moment outre-Rhin se nomme le Borussia Dortmund, qui sous l’impulsion de son nouveau buteur prodige, Erling Haland, encore auteur d’un doublé ce week-end, portant son total à 7 buts en 3 rencontres, a écrasé l’Union Berlin 5 à 0 et enchainé un troisième succès consécutif à une moyenne de 5 buts marqués par rencontre :

Depuis l’arrivée du phénomène norvégien de 19 ans, les hommes de Lucien Favre affichent une forme étincelante et le PSG, qui sera opposé à l’équipe de la Ruhr en 1/8ème de finale de la Champions League, devra se méfier d’une formation qui malgré son statut d’outsider ne se présentera pas face à l’ogre francilien en victime expiatoire.

 

Tournoi des 6 nations : démarrage en trombe pour le XV tricolore.

Opposés d’entrée aux anglais, favoris désignés de cette édition 2020 du Tournoi des 6 Nations, les bleus, version Fabien Galthié, ont réussi une entrée en matière remarquable en s’imposant avec la manière 24 à 17 :

Solide, réaliste et inspiré en première période, le XV tricolore a rapidement pris les devants et étouffé le XV de la Rose pour rentrer aux vestiaires avec une confortable avance et un score sans appel de 14 à 0. Beaucoup plus incisifs au début du second acte, les anglais ne sont cependant pas parvenus à réduire le score et ont même concédés un troisième essai portant le score à 24 à 0. Le sort du match était alors scellé et l’orgueil britannique leur a uniquement permis de marquer deux essais et une pénalité dans les 30 dernières minutes pour accrocher un bonus défensif qui pourrait compter en fin de tournoi. Dans les autres rencontres, le Pays de Galles a atomisé une faible équipe d’Italie, qui se dirige tout droit vers une énième cuiller de bois, sur le score sans appel de 42 à 0 et 5 essais marqués. Avec ce bonus offensif, les gallois prennent ainsi la tête du tournoi. Enfin dans la dernière rencontre, les irlandais ont eu toutes les peines du monde à se défaire d’une vaillante équipe d’Ecosse. Au prix d’un magnifique combat conclu 19 à 12, le XV du trèfle partage la seconde place avec la France, tandis que l’Ecosse, qui ramène le point du bonus défensif, partage donc la 4ème place avec l’Angleterre.

 

Open Australie : Du classique pour les garçons, surprise chez les filles

Grandissime favori de cette première levée du grand chelem 2020 en Australie, le serbe Novak Djokovic n’a pas tremblé pour remporter son 8ème succès dans cette épreuve et son 17ème titre majeur en carrière. :

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« Nole », qui n’avait perdu qu’un seul set lors de cette quinzaine, au premier tour face à Struff, et qui a notamment terrassé en ½ finale un Roger Federer diminué physiquement a connu beaucoup plus de difficultés en finale pour venir à bout du surprenant Dominic Thiem en 5 sets accrochés, après avoir été mené 2 sets à 1. L’autrichien qui est passé tout près de son premier titre en grand chelem a néanmoins réalisé un tournoi exemplaire en disposant en ¼ de finale de Rafael Nadal et en ½ finale d’Alexander Zverev et ainsi prouvé qu’il n’était pas seulement qu’un spécialiste de la terre battue mais un joueur complet capable de s’imposer sur toutes les surfaces. A la poursuite de Federer et Nadal qui le devancent encore de 3 et 2 tournois majeurs, le serbe, futur nouveau numéro un mondial, devrait rapidement rattraper voire dépasser ses rivaux, mais pour conquérir le cœur des fans, il devra changer le comportement qu’il a affiché lors de la finale face à Thiem, au cours de laquelle il s’en est notamment pris à l’arbitre et a demandé deux temps-mort médicaux alors qu’il était en difficulté

Chez les filles, le sacre de Sofia Kenin symbolise à lui seul l’instabilité qui règne au sommet du tennis féminin depuis plusieurs années. Sur les 12 derniers tournois majeurs, huit jeunes femmes ont fêté leur premier sacre en grand chelem. La dernière en date est donc une américaine de 21 ans, 14ème mondiale, qui a triomphé en finale de l’espagnole Garbine Muguruza, 4-6, 6-2 et 6-2 après avoir disposé de la grande favorite de cette édition 2019, la locale Ashleigh Barty en ½ finale :

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Talentueuse et déterminée, Sofia Kenin a réussi une quinzaine de rêve, qui lui permet d’écrire son nom dans le panthéon du tennis mondial, mais à l’inverse de certaines de ces prédécesseurs qui ont remporté jeune leur premier sacre en tournoi majeur, comme Jelena Ostapenko ou encore Sloane Stephens, saura-t-elle confirmer ce succès et ajouter de nouvelles lignes à son palmarès ? Seul l’avenir nous le dira …

 

Ski : Alexis Pinturault se relance avec brio

Quatrième après la première manche du Slalom Géant de Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, le français Alexis Pinturault a parfaitement géré le second acte pour signer la 27ème victoire de sa carrière et ainsi se relancer dans la course au classement général, dominé par le norvégien Henrik Kristoffersen, seulement 7ème de cette course :

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Le tricolore, qui ne s’était plus imposé dans cette discipline depuis la première épreuve de la saison à Sölden en Suisse, devance le suisse Loïc Meillard et le Norvégien Leif Kristian Nestvold-Haugen, et réalise ainsi la belle opération du week-end sur le plan comptable en revenant à 55 points de son principal rival dans la course au gros globe de cristal. L’épreuve de Descente disputée le samedi sur cette même piste a également souri à un tricolore, puisque Johan Clarey y a signé le premier podium de sa saison, le 7ème de sa carrière en terminant à une belle troisième place. Très à l’aise lors des entrainements, le vétéran tricolore de 39 ans peut légitimement se sentir frustré de ce résultat puisqu’il n’échoue qu’à 17 centièmes du vainqueur du jour, l’allemand Thomas Dressen et surtout à 1 centième de la seconde place, occupée par le norvégien Aleksander Aamodt Kilde. Favori de cette épreuve et toujours sur le podium en descente cette saison, le leader du classement de la discipline, le suisse Beat Feuz, doit se contenter d’une modeste 6ème place.

Chez les femmes, les épreuves de Rosa Khutor en Russie ont été perturbées par de fortes chutes de neige qui ont contraint les organisateurs et la FIS à annuler tous les entrainements et l’épreuve de descente du samedi. Au final, seul le Super-G prévu le dimanche a pu avoir lieu, malgré une faible visibilité et c’est l’italienne Federica Brignone qui s’est imposée en devançant sa compatriote Sofia Goggia et la Suissesse Joana Haehlen. La transalpine en profite pour prendre la tête du classement de la Coupe du monde de la discipline et conforter sa place de dauphin de Mikaela Shiffrin, absente en Russie ce week-end, au classement général. Côté français, Romane Miradoli termine à une belle 9ème place, signant son quatrième Top 10 de l'hiver, mais le premier en Super-G.

 

Super Bowl : Les Chiefs renouent avec le succès 50 ans après leur dernier sacre

L’attente des fans des Chiefs de Kansas City aura été longue mais elle est enfin terminée depuis hier soir et ce succès lors du 54ème Super Bowl de l’histoire, 31 à 20, face aux 49ers de San Francisco. Encore menés 20 à 10 au début du quatrième quart-temps, les coéquipiers du quaterback star, Patrick Mahomes, logiquement élu MVP de cette finale dans sa deuxième saison en tant que titulaire, ont réussi l’exploit de marquer 3 touchdowns pour finalement s’imposer et effacer ainsi 50 ans de disette :

Pour faire une belle finale, il faut deux belles équipes et les « Niners » auront livré un beau combat offrant aux milliers de spectateurs et aux millions de téléspectateurs une rencontre haletante et spectaculaire à la mesure de cet événement planétaire. Déjà malmenés à plusieurs reprises lors de ces play-offs, les Chiefs ont montré une force de caractère et une capacité de réaction hors du commun et ont surtout eu le mérite de mettre en avant leur attaque de feu plutôt qu’une défense de fer pour s’imposer. Comme lors de chaque édition, cette rencontre est également l’occasion d’un show spectaculaire à la mi-temps, assuré cette année par Shakira et Jennifer Lopez et également de quelques encarts publicitaires aussi insolites que démesurément couteux, dont un mettant en avant l’actuel président des États-Unis, en pleine campagne pour sa réélection. Un président, qui s’est une nouvelle fois ridiculisé lors de l’un de ses fameux tweet en positionnant Kansas City dans le Kansas alors que la ville se situe dans le Missouri :

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