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Policiers tués sur le périph : l'hommage

C’est un pays tout entier qui rend hommage, aujourd'hui, aux deux policiers de la BAC tués, jeudi dernier, après une course-poursuite sur le périphérique parisien. Dans certains cas, la polémique n'a pas lieu d'être... C'est l'un de ceux-là.

Aujourd’hui, c’est un pays tout entier qui va rendre hommage aux deux policiers de la BAC, la Brigade anti-criminalité, tués jeudi dernier, après une course-poursuite sur le périphérique parisien. A 11h30, une première cérémonie officielle va avoir lieu à la Préfecture de police en présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Au même moment, les principaux syndicats invitent tous les policiers de France à observer une minute de silence devant leur commissariat. Un hommage sans banderole, ni slogan pour un dernier au revoir.

Mais derrière l’unité affichée se cachent quelques dissonances. Les policiers, qui n’ont pas le droit de manifester en uniforme, ont prévu de rendre hommage à leur manière en organisant une marche blanche. Par textos, sur divers forums et via les réseaux sociaux, le rassemblement s’organise. Les différentes "fuites" concordent quant au départ : Porte Maillot, là où la chasse a débuté. L’heure ? 13h ou 15h… Mais aura-t-il bien lieu ? En effet, un bruit court… Les familles des victimes auraient demandé l’annulation de cette marche blanche, selon une source syndicale policière qui s’est confiée à l'AFP. Un bruit… Car l’une d’entre elles a rectifié le tir très rapidement sur son mur Facebook, précisant qu’au contraire, cette marche servira à montrer "le ras-le-bol de la famille police".

Pour rappel, les deux policiers ont trouvé la mort la semaine dernière, en service. Leur voiture a été percutée sur le périphérique parisien par un chauffard ivre et sans permis de 22 ans, que les forces de l’ordre avaient pris en chasse. Ce dernier a été mis en examen pour "meurtre". Son passager pour "complicité de meurtre". Un troisième policier qui se trouvait dans le véhicule est grièvement blessé et son pronostic vital était toujours engagé hier.

Quoi qu’il en soit, la journée sera rythmée par les obsèques de Boris Voelckel, 32 ans, et de Cyril Genest, 40 ans.

Sur Twitter, les commentaires ne se sont pas fait attendre. Franck Guiot résume ce qu’une grande partie du réseau social pense en affirmant que : "Pas besoin d'un jugement, pas besoin de psy pour se préoccuper du sort des 2 #racailles qui ont tué les 2 #policiers à Paris ! Perpétuité". Hagay Sobol, professeur à l’université et chroniqueur, lâche un mot : "lamentable". Yves Cohen Tanugi, lui, promet d’être présent "au Commissariat du 7è à Lyon pour un hommage à nos #Policiers ! Un moment de recueillement et de tristesse !". Il y a bien les Grandes Gueules qui se risquent à mettre les pieds dans le plat en se demandant : "Les policiers ont-ils pris trop de risques ?". On aurait presque envie de dire… Vos gueules ?

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