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Walhalla

Qui choisit les nouveaux mots du dictionnaire ?

Comme chaque année, des dizaines de nouveaux mots ont fait leur entrée dans les dictionnaires. Bolos, selfie, big data, partir en cacahuète, zadiste... Mais comment sont-ils choisis et par qui ?

C'est devenue une tradition printanière : Le Larousse et Le Petit Robert ont annoncé cette semaine les nouveaux mots et expressions qui ont fait leur entrée dans leurs dictionnaires. Le processus se fait sur plusieurs mois d'observation et d'évaluation par des spécialistes de la langue française -documentalistes, linguistes, experts en lexicographie-, missionnés par les deux maisons. Au total, ce sont plus d'un milliers de mots qui sont retenus ! Six à huit mois plus tard, ils font l'objet d'un vote au sein du comité de sélection, un choix drastique puisque sur 600, 150 seulement sont gardés pour intégrer le corpus.

Le vote se base sur plusieurs critères : le mot ou l'expression doit être populaire, connu du plus grand nombre mais il doit aussi être bien inscrit dans la durée. Pas question de mettre un terme qui pourrait disparaître rapidement, cela n'aurait aucune utilité et ne remplirait pas la mission d'un dictionnaire.

Quelques exemples du cru 2016 ? Quand quelqu'un vous envoie une réflexion assez directe voire violente, c'est un "scud". "Baltringue" désigne une personne lâche, peureuse. "Bolos" quelqu'un de nul, de lourd. Vous trouverez aussi la "bistronomie", la tomate "coeur de boeuf", l'agrume "yuzu". Il est aussi question de "lose", de "selfie" et de "bitcoin", de "dédiabolisation", de "mémériser"...

Dans les noms propres, "BHL" comme "Malala" ou "Pierre Hermé" ne cherchez pas Nabilla qui a été recalée au casting. Enfin parce qu'avec les beaux jours, ça sent les vacances : n'oubliez pas de "siester" ! Cela a quelquechose de "zénifiant", vous verrez.

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