Retrouvez Weekly sur Facebook

Walhalla

Rhume : pourquoi parle-t-on d'un "coup de froid" ?

Atchoum ! Un rhume, certainement. Un coup de froid, non. Weekly vous explique tout.

Mal à la gorge ? Nez qui coule ? Le tout accompagné d'une grande fatigue et d'une éventuelle fièvre, le diagnostic ne fait guère de doute : le rhume ! En cette saison, les victimes du "coup de froid" sont de plus en plus nombreuses.

"Je suis enrhumé, j'ai dû prendre froid, avec ce temps...", qui ne se le dit pas ? Pourtant, le raccourci est rapide...et faux.

Les températures qui baissent ne sont en effet pas les réelles coupables dans le fait de tomber malade. Ce que l'on nomme communément un "coup de froid" ou rhume est médicalement parlant une rhinite ou une rhinopharyngite, ni plus ni moins, et il s'agit d'une infection des voies aériennes supérieures (nez et/ou pharynx), causée uniquement par un virus. Vous l'aurez compris, même par une journée glaciale, si le microbe n'est pas présent, pas de rhume !

S'il y a tout de même un lien avec le froid, c'est parce que les contaminations sont beaucoup plus importantes en automne et en hiver. L'air est plus sec dans les maisons et s'est rafraîchi à l'extérieur, les contacts humains sont plus fréquents dans des espaces clos, le corps mal protégé des frimas devient plus vulnérable et le système immunitaire s'en retrouve affaibli...tout cela est donc propice aux contaminations et au développement du virus attrapé.

Alors on se dope en vitamine C, on ressort les huiles essentielles, les recettes de grand-mère avec du jus de citron et de l'eau chaude...et tout devrait bien se passer pour éviter ou vite faire passer -sauf situations qui nécessitent la consultation d'un médecin- le fameux "coup de froid" ! Et autant se "doper" quand on sait qu'il existe plusieurs dizaines de virus pouvant causer un rhume...

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


Suivez-nous

Les auteurs