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Tireur fou : la chasse à l’homme est ouverte

Hier, un homme a ouvert le feu dans les locaux du journal Libération, avant de tirer sur la tour de la Société Générale et de prendre en otage un automobiliste. Le tireur est toujours en fuite.

Hier, la capitale a été secouée par plusieurs fusillades. Tout a commencé dans la matinée, lorsque deux coups de feu ont été tirés au siège du journal Libération, touchant un photographe de 33 ans. Une heure et quart plus tard, trois coups de feu ont de nouveau été tirés à La Défense, visant la tour de la Société Générale. Le tireur est un homme seul, "de type européen âgé de 35 à 45 ans, d'une taille de 1,70 m à 1,80 m aux cheveux poivre et sel avec, s'il en est toujours porteur, une barbe de deux ou trois jours, une veste trois-quarts kaki, un pull vert et une doudoune portée sans manches, ainsi que des basket vertes à semelles blanches".

Il ensuite pris en otage un automobiliste afin de se faire raccompagner à Paris, sur les Champs-Elysées. Il est actuellement en fuite. La préfecture de police de Paris a diffusé trois images de vidéosurveillance et lancé un appel à témoins.

L'homme serait également celui qui a menacé plusieurs personnes au siège de BFM-TV, vendredi dernier. En attendant de retrouver le suspect, la préfecture de police a renforcé les mesures de sécurité devant la plupart des médias parisiens.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. La classe politique a condamné unanimement ces agressions. En parlant du hall de Libération, Manuel Valls a évoqué une "scène de guerre qui n'a rien à voir avec la démocratie". François Hollande, en visite en Israël, a déclaré : "c'est la liberté d'information qui est visée". De son côté, François Fillon a dénoncé une situation "dramatique et préoccupante", rappelant la nécessité que "face à cette violence, nous devons tous faire bloc". Martine Aubry a, elle, fait part de son "soutien indéfectible face aux tentatives d’intimidation et menaces qui visent à entraver le travail de la presse". Nathalie Kosciusko-Morizet comprend "l’angoisse des Parisiennes et des Parisiens à l’idée de savoir ce tireur fou en liberté dans les rues de Paris".

Sur les réseaux sociaux aussi, les témoignages de sympathie ont fleuri. Plus polémique, une page de soutien au tireur a également vu le jour sur Facebook. Un phénomène qui n’est pas sans rappeler ce qui s’est produit aux États-Unis après la tuerie d'Aurora.

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