La semaine sportive écoulée a évidemment été marquée par le vibrant et émouvant hommage rendu par le public anglais aux victimes des terribles attentats parisiens de la semaine dernière :
, avec en point d’orgue la reprise par tout un stade de l’hymne français, que nos voisins d’outre-manche avaient appris depuis que l’idée avait été soumise par différents journaux anglais. Cet incroyable moment d’émotion, de partage et de fraternité est sans doute la plus belle des réponses à l’horreur et à la barbarie. Par ce geste, les anglais ont prouvé que l’amour et l’humanité seraient toujours plus forts que la haine et qu’ils pouvaient dépasser tous les clivages et même une rivalité vieille de plusieurs décennies. En effet, il est de notoriété publique qu’anglais et français ne s’apprécient guère, notamment sur les terrains de sport où leurs oppositions sont souvent musclées, mais dans des moments pareils, cette rivalité s’efface naturellement pour laisser place à des valeurs bien plus fortes et plus belles. Evidemment le résultat final de ce match est totalement anecdotique et passe très largement au second plan. On soulignera simplement que les français n’avaient surement pas la tête et les jambes à disputer un match de football, même amical, et qu’ils s’inclinent pour la première fois depuis la défaite en Albanie, au mois de juin dernier, sur le score de 2 à 0 face à une équipe d’Angleterre, certes rajeunie mais malgré tout intéressante et qui aura surement un rôle à jouer lors du prochaine euro.
D’autres matchs amicaux étaient également au programme de cette trêve internationale et nous noterons surtout l’annulation du match Allemagne Pays-Bas, prévu à Hanovre, en raison d’une alerte attentat, qui après avoir, dans un premier temps, été déclarée comme fausse s’est finalement avérée bien réelle. Dans un climat très tendu en Europe, le pire a donc été évité et l’équipe d’Allemagne s’est épargné un nouveau traumatisme après celui subi au Stade de France.
L’actualité footballistique internationale était également marquée par les barrages de l’Euro 2016, qui ont donc vu les équipes de Hongrie, d’Irlande, de Suède et d’Ukraine valider leurs billets pour la France en juin 2016. Les hongrois, déjà vainqueurs 1 à 0 en Norvège se sont de nouveau imposé sur leur pelouse 2 buts à 1. De leur côté, les irlandais ont confirmé leur excellent match nul en Bosnie et s’imposant 2 buts à 0 à Dublin. Les suédois, encore et toujours emmené par leur ballon d’or Zlatan Ibrahimovic, auteur de 3 des 4 buts de son équipe, ont souffert pour se débarrasser de vaillants danois. Enfin l'Ukraine s’est, elle, facilement défait de la Slovénie, en rapportant de Maribor un nul 1 but partout après s’être imposé 2 buts à 0 à domicile. On connait donc désormais les 24 participants à l’Euro 2016 en France ainsi que leur répartition dans les 4 chapeaux :
Dans l’Europe du football, l’événement principal du week-end passé était évidemment le « Classico », le seul et l’unique, celui qui oppose les deux plus grands clubs espagnols et peut-être d’Europe, le Real Madrid et le FC Barcelone. Comme un peu partout en Europe, le match a tout d’abord débuté par un vibrant hommage aux victimes des attentats de Paris avec un drapeau français déployé dans les tribunes de Bernabeu et une magnifique et émouvante marseillaise jouée au piano dans un silence solennel, un moment unique que je vous invite à voir ou revoir :
Sur le terrain, le duel tant attendu a rapidement tourné à la démonstration barcelonaise et ce, malgré l’absence au début de la rencontre de Léo Messi, tout juste remis de sa blessure et qui débutait donc sur le banc. Avec un grand match de leurs attaquants vedettes, Neymar et Suarez, de leur milieu de terrain historique, Andres Iniesta, qui a reçu une standing ovation de Bernabeu, évènement rarissime pour un joueur catalan, et surtout de leur gardien Claudio Bravo, surement l’homme du match, les blaugrana s’imposent sans trembler sur le score sans appel de 4 buts à 0 :
, malgré la blessure rapide d’un de leur homme de base, l’argentin Javier Mascherano, parfaitement suppléé par le français Jérémy Matthieu. La BBC du Real, qui pouvait compter sur le retour tant attendu de Karim Benzema, après ses déboires judiciaires et qui a traversé cette rencontre comme un fantôme, n’aura donc pas soutenu la comparaison avec la MSN catalane pourtant amputée de leur élément majeur. Après ce match, les hommes de Luis Henrique comptent désormais 6 points d’avance sur leur rival castillan, soit un véritable gouffre lorsque l’on connait le rythme effréné que mènent ces deux équipes dans le championnat espagnol. Inutile également de préciser qu’après ce camouflet, les jours de Rafael Benitez à la tête de la maison blanche sont comptés surtout lorsque l’on sait qu’un certain Zinedine Zidane frappe à la porte et que les relations entre le technicien et la star Cristiano Ronaldo sont plus que tendues.
Dans les autres rencontres du championnat espagnol, l’Atlhetico de Madrid a profité de la déroute de son rival madrilène pour s’emparer de la seconde place à la faveur d’une victoire 1 but à 0 sur le terrain du Bétis Séville. Derrière les 3 ogres du football espagnol, le fossé est déjà creusé et aucune des équipes classées de la 4ème à la 7ème place n’est parvenue à s’imposer ce week-end. Dans le bas du classement, le suspense est total puisque seuls 3 points séparent la Real Sociedad, 12ème, de Malaga, actuellement dernier.
En Ligue 1, plus qu’ailleurs, les hommages rendus aux victimes des attentats de Paris étaient aussi nombreux qu’empreints d’émotion et de recueillement. Marseillaise (comme celle jouée à Nice en ouverture cette journée :
), drapeaux français, minutes de silence et brassards noirs aux bras des joueurs ont marqué toutes les rencontres disputées en France ce week-end et ce, malgré un climat toujours aussi tendu avec une sécurité évidemment renforcée dans tous les stades et l’interdiction aux supporters adverses de se déplacer. Sur le terrain, le PSG, bien que ses joueurs soient assurément les plus marqués par les événements passés, reste beaucoup trop fort pour la Ligue 1. Malgré l’absence de nombreux cadres et la présence forcée de quelques jeunes du centre de formation, les joueurs de la capitale s’imposent sans trembler à Lorient sur le score de buts à 1, au Moustoir face à des lorientais, bien incapables de rivaliser avec l’armada parisienne. Et comme dans le même temps, les lyonnais, malgré la présence de Valbuena, quelques heures seulement après son audition auprès de la juge, qui instruit son dossier de sexe-tape, ont pris le bouillon à l’Allianz Riviera, face à des niçois retrouvés, sur le score de 3 à 0, les hommes de Laurent Blanc, dont le contrat devrait être prochainement renouvelé, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Avec ce résultat, les gones pointent désormais à, déjà, 13 points du leader parisien, tandis que les aiglons grimpent sur la 4
ème marche, à 1 point du podium. Dans les autres rencontres signalons le retour de Monaco au premier plan. En battant Nantes sur la plus petite des marches, les joueurs de Jardim flirtent désormais avec les places européennes à seulement 2 points des lyonnais. Dans le match des équipes surprises de ce début de championnat, Angers et Caen ne sont pas parvenus à de départager et se quittent sur un triste 0 à 0, qui ne reflètent pas les excellents débuts de ces clubs mais leur permet de rester dans le haut du classement. Dans le bas du classement, Toulouse et Troyes ne parviennent toujours pas à décoller (les toulousains n’ont gagné qu’un seul match alors que leurs homologues aubois n’ont toujours pas gagné le moindre match), tandis que le match « à 6 points » entre les deux clubs corses Bastia et Ajaccio, respectivement 17 et 18
ème du classement a vu le Gazelec Ajaccio confirmer sa bonne forme du moment et plonger par la même occasion son homologue corse dans la zone rouge à sa place. Initialement prévu le samedi, ce match a été reporté au dimanche en raison des vents violents soufflants sur l’ile de beauté. Au-delà de la victoire 2 buts à 1 d’Ajaccio, ce match a également été l’occasion pour le peuple corse de montrer leur attachement et leur respect des valeurs de la République, avec comme dans tous les stades de métropole, une marseillaise reprise par tout le public et surtout vierge de tout sifflet. Enfin en clôture de cette 14
ème journée, marseillais et stéphanois s’affrontaient dans un stade Geoffroy Guichard toujours aussi bouillant et enthousiaste. Dans un match agréable et disputé sur une excellent rythme et dans un état d’esprit irréprochable, ce sont les olympiens qui sont parvenus à tirer leur épingle du jeu en s’imposant 2 buts à 0, sur des réalisations des inévitables hommes en forme du côté de la canebière, Kevin-Georges Nkoudou et Michy Basthuayi. Une nouvelle fois, homme du match avec Steve Mandanda, auteur de nombreuses parades, le marseillais
Lassana Diarra a fait preuve, comme mercredi à Wembley, d'une incroyable force de caractère et montré aux yeux de tous, que la vie doit continuer, aprés les attentats, qui l'ont personnellement frappé (décés de sa cousine). Avec cette belle victoire, les hommes de Michel remontent à la 12
ème place tandis que les stéphanois reculent à la 7
ème place avec cette 5
ème défaite sur leurs 7 dernières rencontres. Reste désormais aux marseillais à confirmer leurs bonnes prestations à l’extérieur dans leur enceinte du Vélodrome s’ils veulent recoller rapidement avec le haut du tableau.
En Angleterre, c’est la surprenante équipe de Leicester, plus connu pour son équipe de Rugby, qui a pris les rênes de la Premier League, à la faveur de sa victoire nette et sans bavure, 3 buts à 0, à Newcastle. Elle a profité des défaites surprises des deux anciens leaders, Manchester City et Arsenal, respectivement à domicile face à Liverpool et à West Bromwich Albion. Les Reds de Jurgen Klopp signent ainsi leur deuxième fait d’armes après la belle victoire, il y a 3 semaines, à Stamford Bridge. Chelsea justement renoue enfin avec le succès, en s’imposant difficilement 1 à 0 face à la modeste équipe de Norwich City. Mais dans la situation actuelle des blues, toujours dans le bas du classement à la 15ème place, tous les points pris sont les bienvenus. Outre Leicester, le grand vainqueur de cette 13ème journée outre-manche se nomme Manchester United. Les mancuniens, en s’imposant 2 buts à 1 à Watford, avec des buts de Depay et Schweinsteiger (
), reviennent ainsi à la seconde place à seulement 1 point de Leicester et devancent désormais les Citizens et les Gunners d’1 point. Après 2 saisons difficiles, les Red Devils sont désormais de retour sur le devant de la scène en Angleterre et plus que jamais candidats au titre en fin de saison.
En Allemagne, après la peur causée par le match amical contre les Pays-Bas, la Bundesliga a repris ses droits et ses bonnes vieilles habitudes. Comme souvent, le Bayern s’est, une nouvelle fois, imposé sans trembler sur le terrain de Schalke 04, sur le score de 3 buts à 1 et profitent de la défaite surprenante du Borussia Dortmund à Hambourg sur le même score pour prendre 8 points d’avance sur son éternel dauphin. A l’instar du PSG en France, on voit mal quel club pourrait inquiéter un tant soit peu l’ogre bavarois dans sa quête d’un énième titre de champion.
En Italie, c’est l’Inter de Milan qui a pris les commandes de la Série A, avec, une fois n’est pas coutume, une large victoire 4 à 0 face au promu Frosinone. Adepte depuis de la saison des courtes victoires 1 à 0, 7 depuis le début de la saison, l’équipe milanaise a voulu démontré qu’elle n’était pas qu’une équipe défensive (seulement 7 buts encaissés depuis le début de la saison), mais qu’elle disposait également d’un pouvoir offensif impressionnant. Dans le sillage des milanais, le Napoli de Gonzalo Higuain profite du surprenant match nul à domicile de la Fiorentina face à Empoli pour s’emparer de la seconde place, à la faveur d’une victoire sur le terrain de Vérone. Derrière ce trio de tête, on retrouve l’AS Rome de Rudy Garcia, qui a joué une parodie de football
sur le terrain totalement détrempé et impraticable de Bologne. Enfin, la Juventus de Turin, en s’imposant difficilement face au Milan AC, 1 but à 0, dépasse son adversaire du jour et pointe désormais à la 7ème place, à 9 points malgré tout du leader milanais.
Pour conclure cette page football, quelques mots sur les futures élections à la FIFA et sur la suspension de Michel Platini, qui l’empêchera de se présenter et donc de voir son rêve de présider l’instance suprême du football mondial, se réaliser. Quel que soit le dénouement de cette nouvelle sombre histoire qui ternit encore un peu plus l’image de la FIFA, nous souhaitons bonne chance au futur président pour parvenir à restaurer un climat de confiance et d’honnêteté dans une fédération, qui ressemble chaque jour un peu plus à un panier de crabes.
En Rugby, l’actualité est tout d’abord marquée par le décès précoce, à seulement 40 ans, de l’ailier néo-zélandais, Jonah Lomu. Première superstar mondiale de son sport, le All-Black a succombé à une crise cardiaque, provoquée par une maladie rénale, qui le ronge depuis de longues années et qui l’a déjà contraint à prendre sa retraite en 2002. Celui qui était capable, au somment de sa forme, de courir le 100m en moins de 11 secondes, alors qu’il pesait plus de 100 kilos pour mesurait près de 2 mètres, a connu la consécration en 1995 en Afrique du Sud, lors de la première de ses 2 coupes du monde. Celui qui ne sera, pourtant, jamais sacré champion du monde, reste toujours le recordman d’essais marqués dans cette compétition, avec 15 réalisations en seulement 2 éditions et 11 matchs joués. Son décès a provoqué de nombreuses réactions et hommages, notamment en France où il a évolué à la fin de sa carrière, à Marseille entre 2009 et 2010. En guise d’hommage, je vous propose une compilation de ses actions les plus marquantes :
Sur les terrains, le week-end était une nouvelle fois consacré aux coupes d’Europe et notamment à la Champions Cup. Suite aux annulations de nombreuses rencontres le week-end dernier, beaucoup d’équipes faisaient leurs débuts dans cette compétition et les clubs français n’ont pas tous connu le même sort. Ainsi, la Racing a fait étalage de sa puissance et de ses ambitions en s’imposant avec le bonus offensif au Pays de Galles face aux Scarlets, tandis que Clermont et Toulouse devaient s’employer jusqu’au bout pour parvenir à se défaire avec difficultés, respectivement d’Oyonnax, qui découvre cette compétition et des Ospreys, plus habitué aux joutes européennes. L’UBB, qui se déplaçaient en Angleterre est revenu bredouille de son voyage outre-manche en s’inclinant face à Exeter. Le Stade Français, de son côté, n’a pas joué cette semaine, son match prévu à Paris contre le Munster ayant été reporté. Enfin Toulon s’est lourdement incliné sur le terrain des London Wasps, qui se positionnent clairement en favoris de la poule. En encaissant 32 points et 4 essais, bonus offensif à la clé pour les londoniens et en ne parvenant qu’à passer 2 pénalités au cours du match, les varois commencent bien mal leur quête d’une 4ème couronne consécutive sur le plan européen. En tête des différentes poules avec 2 victoires en autant de matchs, on retrouve ainsi 5 clubs anglais, qui se sont, semble-t-il, bien remis de leurs déboires en coupe du monde. Les clubs français, qui comptent pour la plupart un match de moins que leurs homologues britanniques devront s’employer pour atteindre les ¼ finales en avril prochain.
En NBA, les champions en titre, les Golden State Warriors continuent leur impressionnant sans faute, en dominant dernièrement Chicago dans leur salle (
). Avec cette 14
ème victoire consécutive, les californiens égalent le meilleur début de saison d’un champion en titre, record qui datait de 1957-1958 par les Boston Celtics. Mieux encore, s’ils s’imposent sur le parquet des Nuggets de Denver lors de leur prochain match, les coéquipiers de Stephen Curry égaleraient le record absolu de victoires consécutives en début de saison, détenu par les Capitols de Washington en 1947-1948 et les Houston Rockets de 1993-1994. Derrière l’ogre californien, seuls les Spurs parviennent à maintenir la cadence avec seulement 3 défaites en 13 matchs et une belle série de 7 victoires sur leurs 8 derniers matchs. Seule la récente défaite des coéquipiers de Tony Parker sur le parquet des Pelicans de la Nouvelle Orléans vient gâcher un mois de novembre quasi parfait des texans. A l’est, Ces sont désormais les Cavs de Lebron James qui dominent la conférence avec le même bilan que les Spurs : 10 victoires pour 3 défaites. Derrière, on retrouve les Bulls de Joakim Noah et les surprenants Heat de Miami, du toujours jeune Dwayne Wade. Dans la division Atlantique, les Raptors, pourtant auteurs d’un début de saison canon, ont passé la main à d’étonnants Celtics de Boston, équipe phare de la NBA et qui n’avait pas été à pareille fête depuis la période Garnett-Pierce-Allen. Côté français, le joueur de la semaine est sans conteste Nicolas Batum. Le joueur de Charlotte a été élu lundi dernier joueur de la semaine NBA avec deMarcus Cousins :
Durant cette période, il a compilé 25 points, 6 rebonds et 3 passes décisives en moyenne et a permsi à son équipe de remporter 3 des 4 matchs.
INFO de dernière minute : les Warriors se sont imposés dans la nuit de dimanche à lundi sur le terrain des Nuggets de Denver pour égaler le record NBA des Capitols de Washington et des Rockets de Houston
En Pro A, rien n’arrête une équipe de l’ASVEL, toujours irrésistible et qui enchaine une 6ème victoire d’affilée, la 7ème depuis le début de la saison en 8 matchs disputés. La dernière victime des rhodaniens se nomme Rouen, qui s’incline de 11 points à l’Astroballe. Parmi les 3 grands favoris au titre final, seul Nanterre s’est imposé difficilement dans sa salle face à Antibes, victoire de 3 points, tandis que Strasbourg et Limoges se sont respectivement inclinés à Chalon-sur-Saône et à Reims. Les strasbourgeois pointent à une petite 7ème place tandis que les limougeauds font pire avec une triste place et un bilan équilibré de 4 victoires pour 4 défaites, à égalité avec Nanterre. Bref, les favoris sont à la peine en ce début de saison de Pro A.
En Tennis, Novak Djokovic a une nouvelle confirmé qu’il était et de loin le meilleur jouer actuel sur le circuit ATP et probablement un des plus grands de l’histoire de son sport. En remportant son 4ème Masters devant un Roger Federer totalement impuissant (défait 6-3 6-4 en seulement 1 heure et 20 minutes), le serbe a conclu une saison quasi parfaite, qui l’a vu remporter 11 titres, dont 3 majeurs et le Masters, gagner 83 des 89 matchs disputés et surtout atteindre la finale dans 15 des 16 tournois auxquels il a participé. Et pourtant Nole n’avait pas forcément bien commencé cette semaine londonienne en s’inclinant pendant les phases de poule face au même Roger Federer, qu’il a ensuite étrillé en finale. Mais il était écrit que le joueur ne pouvait pas perdre ce tournoi et il a su retrouvé son formidable niveau de jeu dès les ½ finales et battant tout d’abord sèchement le revenant Rafael Nadal, qui confirme tout de même son net regain de forme, avant de remporter facilement la finale le lendemain. La principale déception de ce tournoi, notamment pour les supporters locaux, reste Andy Murray, qui n’est pas parvenu à sortir de la phase de poule au détriment d’un Stan Wawrinska, qui confirme qu’il faudra compter avec lui pour les prochaines grandes échéances comme ce fut le cas cette année à Roland-Garros.
En Golf, l’impressionnant Rory Mcilroy n’en finit plus de cumuler victoires et records. En s’imposant dans le dernier tournoi de la saison, le joueur nord-irlandais s’est non seulement octroyé un 3ème succès en 4 éditions de la Race To Dubaï, mais également un second titre consécutif à l’ordre du mérite européen. Avec cette nouvelle démonstration, Rory, prouve, s’il était nécessaire qu’il reste la référence ultime en Europe et que seuls Jordan Spieth, voire Jason Day, sont en mesure de contester sa suprématie sur le golf mondial. Signalons, enfin, la belle performance de Victor Dubuisson, qui termine le tournoi à la 13ème place et la Race To Dubaï à la 11ème place, et qui confirme son excellente forme du moment.
En Handball, les parisiens, à l’instar de leurs homologues footballeurs, continuent de dominer leur championnat. En s’imposant dans la salle de Toulouse, les hommes de Philippe Gardent conserver leur point d’avance sur Montpellier mais avec le match prévu la semaine dernière en moins par rapport à leurs adversaires héraultais, qui tentent, tant bien que mal de suivre le rythme du PSG en s’imposant à Tremblay, après leur contre-performance de la semaine dernière.
En volleyball, Tours, grand favori du championnat, continue son début de saison catastrophique en s’inclinant 3 sets à 1 à domicile par Poitiers et pointe désormais à la 12ème place du championnat de LNH a déjà 9 points du leader Chaumont, qui s’est imposé à Narbonne. On le sait, les tourangeaux ont l’habitude de négliger le championnat tant qu’ils restent qualifiés e ligue des champions, mais cette année, ils vont devoir se réveiller plus tôt s’ils ne veulent pas rater le coche.
Enfin, ce week-end marquait également le retour des compétitions de Saut à skis avec la première épreuve à Klingenthal, avec la victoire surprise du norvégien Daniel Andre Tande, devant les principaux favoris, que sont Peter Prevc, Severin Freund, Stephan Kraft ou encore Richard Freitag. LE sauteur norvégien s’impose avec un saut magnifique et toujours aussi impressionnant à plus de 140 mètres, que je vous invite à voir ou à revoir :
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