L'essentiel de l'actualité High Tech du 26 décembre 2015 au 1er janvier 2016

Amazon a annoncé avoir gagné plus de trois millions d'abonnés Premium rien que la 3e semaine de décembre.
Le géant de la distribution en ligne compte 47 millions d'abonnés rien qu'aux États-Unis.
Les abonnés premium profitent de la livraison gratuite ou de la livraison le jour même (en fonction du lieu de livraison) à faible coût. En fonction des pays, des services supplémentaires peuvent être proposés.

En 2016, une nouvelle carte bancaire hautement sécurisée sera proposée aux clients des banques.
Sa particularité est d'avoir un cryptogramme dynamique qui change toutes les 20 minutes. Ce cryptogramme est affiché à l'arrière de la carte sur un petit écran intégré. Évidemment, cette innovation va faire grimper le prix de la carte bancaire... Actuellement en tests auprès de certains clients de plusieurs banques, le prix de mise à disposition n'est pas encore communiqué.

Fin novembre, Google a recruté Diane Greene, qui n'est autre que la cofondatrice et ancienne dirigeante de VMWare. Pour recruter cette pointure, Google a tout simplement racheté la startup Bebop qu'elle dirigeait.
Experte du cloud Google lui a aussi attribué 200 000 actions (ce qui représente 150 millions de dollars) distribuées sur 4 ans. À 60 ans Mme Green sera en charge de l'activité Cloud de Google et aura pour mission de rattraper les concurrents du domaine : Amazon et Microsoft.

Twitter a modifié ses conditions d'utilisations en précisant que la conduite haineuse pourrait mener à la fermeture de comptes d'utilisateurs : "Vous ne devez pas directement attaquer ni menacer d'autres personnes, ni inciter à la violence envers elles sur la base des critères suivants : race, origine ethnique, nationalité, orientation sexuelle, sexe, identité sexuelle, appartenance religieuse, âge, handicap ou maladie"
Ces précisions permettront au réseau d'éliminer des comptes de propagande, notamment djihadiste.

Le fisc italien avait enquêté sur l'optimisation fiscale mise en place par Apple et a conclu que cette dernière lui devait 879 millions d'euros de taxes pour la période 2008 à 2013. Un arrangement a été trouvé et la marque à la pomme versera 318 millions d'euros pour solde de tout compte.
Cette situation est liée aux montages réalisés par Apple avec l'Irlande par où elle fait transiter ses bénéfices réalisés dans les pays de l'Union européenne.
De son côté, la Commission européenne enquête toujours sur Apple et certains estiment qu'il pourrait lui être réclamé pour plus de 2 milliards d'euros d'amende. Si cela se confirm l'ensemble des pays d'Europe pourrait par la suite redresser Apple ; cette dernière anticipe donc ce scénario et signe des compromis avec les administrations fiscales de plusieurs États.
En France, le fisc enquête sur Apple et son optimisation fiscale depuis avril 2015.

Afin de donner accès à l'Internet au monde entier, Facebook a lancé "Free Basics". L'Inde où seulement 1 habitant sur 6 a accès à Internet profitait jusqu'à la semaine dernière de cette offre destinée aux utilisateurs de smartphones.
Mais les autorités de régulation de l'Inde ont décidé de stopper ce service car elles estiment qu'il ne respecte pas la "neutralité du net". Une centaine de professeurs en sciences considèrent qu'il y a violation car Facebook décide seule de ce qui est un "service minimum à fournir"; pour eux c'est une forme de censure déguisée.

En Allemagne Amazon fait un pied de nez au parti islamophobe Pegida (Patriotes européens contre l'islamisation de l'occident).
Ce parti commercialise son hymne musical sur plusieurs portails musicaux dont Amazon. Pediga dit redistribuer les bénéfices aux sans-logis allemands.
De son côté Amazon a décidé de reverser sa part des recettes à une organisation qui vient en aide aux réfugiés.

Pour lutter contre la propagande djihadiste, le gouvernement lance un compte Twitter et une page Facebook. Ces outils viennent renforcer le site web.

Le site internet de la BBC était indisponible jeudi matin 31 décembre. La BBC s'est déclarée victime d'une cyberattaque par deni de service.

Alors que jusqu'à présent Twitter interdisait la rediffusion de messages effacés de son réseau, la société a décidé de restaurer les messages effacés de personnalités politiques. D'après le communiqué de Twitter, cette décision a été prise pour mettre les hommes politiques (élus ou candidats) devant leurs responsabilités. Plusieurs pays sont concernés.
C'est en collaboration avec Politwoops, qui suit et enregistre les tweets d'hommes politiques sur Twitter, que cette restauration est possible.