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France

L’essentiel de l’actualité en France du 14 au 20 novembre 2015

C’est le résumé de l’actualité en France de la semaine… Les attentats de Paris. L’assaut de Saint-Denis. La confirmation de la mort Abdelhamid Abaaoud. L’état d’urgence décrété jusqu’à fin février. Le risque d’attentats chimiques. Les agressions de Marseille. L’enquête de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale. Les voitures Volkswagen rappelées dès le début de l’année 2016. Ou encore le rejet de la demande de l’appel de Michel Platini.

Attentats de Paris
Vendredi dernier, la France a été attaquée. Trois commandos de terroristes ont pris pour cible le Stade de France, plusieurs rues des Xe et XIe arrondissements et le Bataclan. Une semaine après, le bilan est de 129 morts et 352 blessés.

Les lieux des attaques. À 21H20, une première explosion a retenti aux abords du Stade de France (porte D). Un kamikaze a actionné sa ceinture explosive. Un passant est mort. À 21H25, une fusillade a éclaté à l'angle des rues Alibert et Bichat. Quinze personnes attablées au bar Le Carillon et au restaurant Le Petit Cambodge sont mortes. À 21H30, un second kamikaze s’est fait exploser près du Stade de France (porte H). Aucune autre victime n'est à déplorer. À 21H32, une deuxième fusillade a éclaté à l'angle des rues de la Fontaine au Roi et du Faubourg du Temple. Cinq personnes ont été tuées au bar Bonne Bière. À 21H36, une troisième fusillade a fait 19 morts, rue de Charonne. Elles se trouvaient à la terrasse de La Belle Equipe. À 21H40, un kamikaze s’est fait exploser boulevard Voltaire, au niveau du café Le Comptoir Voltaire. Au même moment, trois hommes ont fait irruption dans la salle du Bataclan. Ils ont tué 89 personnes. Après une prise d'otages de près de trois heures, l'assaut est lancé par la police. Les trois assaillants ont trouvé la mort, deux en actionnant leur ceinture d'explosifs. En parallèle, à 21H53, un troisième kamikaze s’est fait exploser aux abords du Stade de France, sans faire de victime.

Un terroriste en fuite. L’un des membres du groupe qui a mitraillé les terrasses des cafés et restaurants parisiens, Salah Abdeslam, est en fuite. Il est activement recherché, notamment en Belgique.

Le bilan. Une semaine après les attentats, le bilan des attentats du 13 novembre est, à ce jour, de 129 morts et 352 blessés. L'identité de la très grande majorité a été divulguée. Francetv info a d’ailleurs voulu mettre des visages et des noms sur ces morts. Vous pouvez trouver sur le site un "mémorial virtuel".

La riposte. L’armée française a bombardé la vile de Raqqa, le fief de l'État islamique en Syrie, avec pour objectifs un centre de commandement et un camp d'entraînement de djihadistes. Le lendemain, la France et la Russie ont pilonné d’autres cibles de Daech en Syrie. Le Charles-de-Gaulle est d’ailleurs en route pour renforcer la présence française dans la zone. Il sera opérationnel début décembre. Hier, François Hollande a ordonné l'"intensification" des frappes contre le groupe État islamique en Syrie, mais aussi en Irak.

Le pacte de sécurité. Devant le Congrès, François Hollande a présenté un arsenal législatif et sécuritaire destiné à renforcer la lutte contre l’État islamique. Il a demandé aux parlementaires de prolonger l'état d'urgence pour trois mois. Il a également déclaré qu’il souhaitait une réforme de la Constitution pour permettre à l'État de mieux agir dans les situations de crise. Le chef de l’État a encore annoncé que la déchéance de nationalité pourrait être simplifiée pour les binationaux en cas de terrorisme, "même s'ils sont nés Français, dès lors qu'ils bénéficient d'une autre nationalité". Les conditions de la légitime défense vont être élargies pour les forces de l’ordre. Par ailleurs, le président de la République a annoncé la création de 8.500 postes pour la sécurité et la justice. 5.000 dans la police et la gendarmerie, 2.500 dans l'administration, et 1.000 dans les douanes.

L’assaut de Saint-Denis. Dans la nuit de mardi à mercredi, le RAID et la BRI ont mené une opération à Saint-Denis qui s’est soldée par huit interpellations et deux morts. Une femme s’est fait exploser dans l’appartement où elle était retranchée. Après 24h d’incertitudes, la nouvelle a été confirmée hier : l’un des cerveaux des attentats, Abdelhamid Abaaoud, est mort dans cet assaut. Le parquet de Paris a annoncé que le corps "criblé d’impacts" avait été "formellement identifié".

L’état d’urgence. Hier, les députés ont voté un projet de loi prolongeant et renforçant l’état d’urgence qui doit durer jusqu’à la fin du mois de février. Le texte a été approuvé par 551 voix. Six députés ont voté contre : les trois socialistes Pouria Amirshahi, Gérard Sebaoun et Barbara Romagnan, et les trois écologistes Sergio Coronado, Isabelle Attard et Noël Mamère. Le doit être soumis aujourd’hui au vote du Sénat. En parallèle, le directeur général de la police nationale a autorisé les policiers de porter leur arme en dehors de leur service. Il s’agit d’un "régime dérogatoire temporaire".

Le risque d'attentats chimiques. Hier, le Premier ministre a averti du risque d'attentats chimiques et bactériologiques. Le gouvernement a d’ailleurs autorisé en urgence la pharmacie des armées à distribuer un antidote aux services d'urgence civils en France.

Dans le reste de l’actualité en France, à Marseille, un enseignant juif a reçu plusieurs coups de couteau après des menaces antisémites. Il a été agressé par trois hommes qui ont exhibé un tee-shirt estampillé Daech. La victime est sortie de l’hôpital hier. Toujours à Marseille, une jeune musulmane voilée a été agressée à la sortie d'une station de métro. François Hollande a condamné ces agressions appelant à "une terrible, impitoyable même, réaction".

Une rame non commerciale d'un TGV, qui effectuait des essais de montée en vitesse sur la nouvelle ligne à grande vitesse au nord de Strasbourg, a déraillé le week-end dernier près de Strasbourg. L’accident a fait onze morts. Selon les premières conclusions de la SNCF, le train n’aurait pas freiné assez tôt.

Vendredi dernier, l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) a publié sa dernière enquête qui contredit les chiffres du gouvernement sur la délinquance. Dès novembre 2014, le Premier ministre, Manuel Valls, avait évoqué "pour la première fois en six ans (…) une baisse du nombre de cambriolages dans notre pays". Pourtant, d’après l’ONDRP les cambriolages seraient, au mieux stables, au pire en hausse. Les violences physiques seraient également en augmentation. Le sentiment d’insécurité reste stable. Enfin, l’ONDRP a mesuré, sans surprise, un "effet Charlie" : 17,7 % des Français, contre 2,6 % précédemment, citent le terrorisme comme problème numéro un. À noter que cette enquête est sortie avant les attentats de Paris de la semaine dernière.

En début de semaine, un chalutier a chaviré au large d'Oléron à bord duquel se trouvaient trois personnes. Un marin a été récupéré sain et sauf. Un corps a été repêché. Une troisième personne est toujours portée disparue.

Scandale Volkswagen, suite. Le constructeur automobile a décidé, en France, de rappeler des véhicules à partir de "début 2016" pour une "correction de logiciel". Près d'un million de véhicules sont concernés dans l'Hexagone.

Nouvelle désillusion pour Michel Platini. Sa demande d'appel concernant sa suspension de 90 jours a été rejetée. Le président de l'UEFA a dénoncé l'attitude de la FIFA.

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