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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 03 au 10 octobre 2016

Les matchs des bleus en Eliminatoires de la Coupe du Monde 2018 en Russie, ainsi que toute l'actualité de ses éliminatoires en Europe, Amérique du Sud ou en Afrique ; Le Rugby avec le Top 14 et le Rugby Championship qui permet aux All Blacks d'écrire une nouvelle page de l'histoire de l'Ovalie ; Le Basket avec la Pro A et la NBA ; Le Tennis avec les tournois en Chine et au Japon ; La Formule 1 avec la nouvelle victoire de Rosberg, qui le rapproche un peu plus d'un 1er titre et enfin le cyclisme avec Paris-Tours et les débuts des championnats du Monde sur toute au Qatar

L’événement de la semaine ce sont les qualifications pour la Coupe du Monde 2018 en Russie et notamment le match tant attendu des Bleus face à la Bulgarie. Tant attendu car le souvenir de la défaite de 1993 au Parc de Princes et de l’élimination cruelle de la coupe du Monde par ces mêmes bulgares est encore frais dans les têtes de nombreux supporters. Hasard du destin, un Kostadinov était présent au coup d’envoi de cette rencontre, mais, contrairement à 17 ans plus tôt, il n’aura pas eu le même impact que son glorieux homonyme. Il faut dire que, non seulement le contexte de cette rencontre était différent, avec un enjeu bien moindre, mais aussi que nos bleus n’ont pas laissé aux bulgares le moindre espoir de renouveler leur exploit. En effet, malgré une ouverture du score rapide et inattendue des hommes de Petar Houbtchev sur un pénalty d’Aleksandrov consécutif à une faute de Sagna dès la 6ème minute, les tricolores ont rapidement remis les pendules à l’heure avec l’égalisation du revenant Kevin Gameiro, qui retrouvait une place de titulaire en sélection 5 ans après la dernière. Le reste de la rencontre n’était alors plus qu’une formalité pour les hommes de Didier Deschamps, qui allaient signer 2 autres buts avant la pause, signés Dimitri Payet et l’inévitable Antoine Griezmann, qui justifie une fois de plus son statut de leader de cette équipe. La seconde période était beaucoup plus calme mais permettait tout de même au duo magique de l’Atlético Madrid de s’illustrer une fois de plus avec une nouvelle réalisation de Kevin Gameiro, qui signe donc un doublé dans cette rencontre sur une passe décisive de son coéquipier en Espagne :

Grâce à ce résultat, les bleus effacent la déception du piètre match nul en Biélorussie et partagent désormais la tête de leur groupe avec une équipe des Pays-Bas, qui a étrillé cette même Biélorussie 4 buts à 1, et que les tricolores retrouveront le 10 octobre à Amsterdam pour le choc de ce groupe A. Seule ombre au tableau de cette belle soirée, la contre-performance de Paul Pogba, qui semble avoir décidemment beaucoup de mal à digérer son transfert record à Manchester et qui peine à retrouver le niveau qui a fait de lui l’un des meilleurs milieux de terrain au monde.

Ce même Paul Pogba a fait taire les critiques à Amsterdam en offrant aux bleus (qui jouaient en blanc pour l’occasion)  une victoire très précieuse aux Pays-Bas face à l’autre favori du groupe, d'une frappe lointaine splendide :

Grâce à une 1ère période maitrisée et à une défense centrale Varane-Koscielny impériale, bien aidée par un Hugo Lloris toujours décisif dans les moments cruciaux, les bleus s’offrent donc la tête de leur groupe à égalité avec la Suède, désormais orpheline de son leader emblématique, Zlatan Ibrahimovic, qui a largement dominé les bulgares 3 buts à 0 après avoir péniblement battu le modeste Luxembourg ce week-end  1 but à 0. Les français qui retrouveront les suédois le 11 novembre au Stade de France auront alors une chance de faire un premier pas décisif vers la Russie 2018.

Dans les autres groupes de qualification, la Suisse conserve la tête de son groupe après sa victoire 3 buts à 2 en Hongrie, mais les champions d’Europe en titre portugais ont redressé la tête en s’imposant par deux fois 6 buts à 0 tout d’abord face à Andorre puis aux Iles Féroé pour rejoindre les helvètes avec également 6 points au compteur. Au passage CR7 en a profité pour soigner ses stats en sélection avec 5 buts au total sur les 12 marqués par les lusitaniens en 3 jours. Dans le groupe C, l’Allemagne continue sa promenade en s’imposant une nouvelle fois 3 buts à 0 face à la République Tchèque après avoir dominé la Norvège sur le même score. Les hommes de Joachim Löw partagent la tête de leur groupe avec les surprenants azéris, qui ont surpris la Norvège sur leur pelouse après s’être imposé à Saint-Marin. Dans le groupe D, la Serbie et l’Irlande se partagent le fauteuil de leader en profitant de la contre-performance des gallois, qui se contentent d’un nul à domicile face à la modeste Géorgie. Le Groupe E  est, quant à lui, beaucoup plus ouvert, avec 3 équipes en tête à 4 points en 3 matchs, dont la Pologne et la Roumanie, qui font figure de favoris pour la qualification directe. Le groupe E est largement dominé par les « Three Lions » qui ont confirmé leur succès inaugural en Slovaquie, en s’imposant de nouveau, mais à Wembley, face à la modeste Malte sur le « petit » score de 2 buts à 0. Le Groupe G est, lui, le théâtre d’un duel entre 2 prétendants au sacre mondial dans 2 ans, l’Espagne et L’Italie. Après s’être neutralisées à Turin, 1 but partout, les deux équipes ont renoué avec la victoire, facilement pour la Roja, 2 buts à 0, en Albanie, beaucoup plus difficilement pour la Squadra Azzura, 3 buts à 2, en Macédoine, pour s’offrir une place de co-leader de leur groupe. La Grèce, invaincue en 3 matchs disputés, dominent le groupe E, mais devra se méfier d’une équipe belge, également invaincue et qui aura l’occasion de les rejoindre en tête du groupe, en cas de victoire mardi, face au très modeste Gibraltar.  Enfin le dernier groupe de ces éliminatoires, le I, voit la Croatie et la surprenante Islande, qui confirme son Euro 2016 réussi, se partager la place de leader avec 2 victoires et 1 nul.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, les qualifications pour cette même coupe du monde sont toujours dominées par l’Uruguay d’Edinson Cavani, qui s’est une nouvelle fois imposé ce week-end face au Venezuela pour une 6ème victoire en 9 rencontres disputés. Derrière le Brésil confirme ses meilleures dispositions depuis le titre olympique conquis sur ses terres et enchainent une 3ème victoire large 5 buts à 0 face à la modeste Bolivie avec notamment un but et une passe décisif de sa star barcelonaise, Neymar :

L’Argentine, privée, elle, de sa star Lionel Messi, est revenue du Pérou avec un match nul 2 buts partout, qui la met en danger dans la suite de cette compétition, puisque les hommes d’Edgardo Bauza pointent désormais à une périlleuse 5ème place. Mais que dire du Chili, récent vainqueur de la Copa America et équipe phare de la dernière coupe du monde au Brésil et qui végète au 7ème rang de ces qualifications après une nouvelle contre-performance en Equateur et une défaite sèche, 3 buts à 0.

Enfin les éliminatoires ont également débuté en Afrique ce week-end et les premières rencontres disputées ont notamment vu les victoires de la Tunisie sur la Guinée 2 buts à 0, Du Nigéria en Zambie 2 buts à 1, de la Côte d’Ivoire face au Mali 3 buts à 1, du Sénégal face au surprenant capverdiens 2 buts à 0, de L’Egypte au Congo 2 buts à 1 ou encore le match nul 1 but partout entre l’Algérie et le Cameroun.

 

En Rugby, Les 2 affiches de cette 8ème journée du Top 14 nous ont offert un magnifique spectacle. Tout d’abord dans le choc entre les 2 équipes franciliennes, les tenants du titre du Racing 92 ont eu toutes les peines du monde à se défaire du champion 2015, le Stade Français et ont dû attendre la dernière minute et un essai du grand espoir du club au poste de talonneur, Camille Chat, pour éviter le match nul et s’imposer de 7 points privant au passage leurs adversaires d’un bonus défensif pourtant largement mérité. En effet tout au long de la rencontre les stadistes ont fait jeu égal avec un champion en titre, privé de quelques titulaires essentiels comme Dan Carter ou Johan Goosen et surement perturbé par l’affaire de dopage qui les a touchés dans la semaine :

Au final, les hommes de Laurent Labbit et Laurent Travers s’imposent avec 2 essais au compteur contre 1 aux hommes de Gonzalo Quesada et se rapprochent des places de barragistes avec un 8ème rang à 1 point des brivistes, 7ème, qui se sont inclinés de seulement 2 point face à Bordeaux-Bègles. Dans l’autre rencontre phare de cette journée, les Toulonnais du président Boudjellal, qui a annoncé cette semaine son intention de réclamer l’obtention du titre 2016 si le dopage au Racing était avéré :

a arraché le match nul sur la pelouse de l’équipe surprise de ce début de saison, La Rochelle, qui conserve malgré tout sa seconde place derrière l’intouchable Clermont. Dans une rencontre intense et accrochée, les 2 équipes se sont livrés à un véritable chassé-croisé pendant 80 minutes, qui a d’abord vu les toulonnais prendre l’avantage, jusqu’à un essai de Barry pour La Rochelle à 12 minutes de la fin, qui permettait aux charentais de revenir à hauteur des varois, avant de prendre l’avantage sur une pénalité de Brock James à moins de 3 minutes du coup de sifflet final. Mais comme il devait être écrit que les 2 équipes ne parviendraient pas à se départager, Pierre Bernard à permis aux rouges et noirs d’arracher les 2 points du match nul grâce à une pénalité de 42 mètres de Pierre Bernard 1 minute après la sirène. Dans la rencontre phare de dimanche, les leaders Clermontois étaient opposés aux inconstants toulousains, qui continuent de souffler le chaud et le froid sur ce Top 14. Donné largement battu par un ASM, quasiment intouchable en ce début de saison, les hommes d’Ugo Mola sont pourtant passés tout près de l’exploit et reviennent de Marcel Michelin avec le point du bonus défensif et une défaite plus qu’honorable 29 à 25. D’ailleurs après cette rencontre, on se demanderait presque si la confiance ne serait pas plutôt dans les rangs toulousains car sans la maladresse de leur buteur du jour, Samuel Marques, l’extrême réalisme des clermontois et l’essai controversé de Remi Lamerat :

Les toulousains auraient pu rentrer à la maison et préparer leur prochain match de coupe d’Europe avec plus d’1 point dans leur escarcelle. Enfin en bas de classement, le LOU s’est donné un peu d’air en disposant péniblement, 27 à 22 d’une équipe paloise accrocheuse, qui revient de Lyon avec le bonus défensif, mais qui reste 12ème d’un classement, toujours fermé par des grenoblois qui remonte à la 13ème place après leur victoire bonifiée, 44 à 16, face à un aviron bayonnais, à qui ils laissent la dernière place.

Toujours en Rugby, dans l’autre hémisphère, les All-Blacks continuent de surfer sur leur victoire en coupe du monde l’an dernier et récupère leur trophée en Super Rugby. Surpris l’an dernier par les australiens, qui les avaient battu à Sydney, les néo-zélandais n’ont, cette année, laissé que des miettes à leurs adversaires. En effet avec 6 victoires au compteur et 6 bonus offensif, les hommes de Steve Hansen ont écrasé cette compétition et se sont même offert quelques cartons mémorables comme cette dernière victoire face à l’Afrique du sud, la plus large de leur histoire, sur le score de 52 à 16, avec la bagatelle de 9 essais marqués à l’une des meilleures défenses au monde. Les Blacks signent également leur 17ème victoire de rang et égalent les records de leur prédécesseurs de 1969 et 2014 et les Springboks de 1998. Leur dernière défaite remonte au 08 août 2015 face à l’Australie et s’ils parviennent à battre ces mêmes australiens le 22 octobre prochain, cette génération pourrait devenir la meilleure de l’histoire et ce, malgré les retraites de Dan Carter et Richie McCaw. Derrière les intouchables hommes en noir, c’est l’Australie, qui parvient le mieux à limiter les dégâts avec 3 victoires et surtout une seule défaite, en Afrique du sud en dehors de celles subies face aux Blacks. Derrière l’Afrique du sud et l’Argentine doivent se contenter respectivement de 2 et d’une victoire, mais les argentins, qui ont battu, pour la première fois de leur histoire, les sud-africains à domicile, ont largement confirmé les progrès entrevus lors de la coupe du monde 2015, tandis que les Springboks ont beaucoup déçu et doivent rapidement repartir sur de nouvelles bases pour retrouver les sommets du rugby mondial.

 

En Pro A de Basket, les 2 seules équipes toujours invaincues en ce début de championnat sont la JSF Nanterre et Monaco, qui confirme son excellente saison dernière et sa place de finaliste face aux strasbourgeois. Les 2 victimes de ce week-end de ce duo de choc se nomment Hyères-Toulon qui a cédé 79 à 76 à domicile face aux franciliens tandis que les sudistes s’imposaient largement sur le parquet de Chalons-Reims 106 à 68. Quant aux champions en titre strasbourgeois, ils confirment leur début de saison catastrophique avec une 3ème défaite consécutive, après prolongations à Orléans. A l’instar des limougeauds l’an dernier, les hommes d’Henrik Dettmann, qui a succédé à Vincent Collet cet été, vont-ils connaitre des lendemains de titre difficiles et surtout l’entraineur finlandais survivra-t-il à ce début de saison calamiteux ? Le CSP, justement, a connu ce week-end sa 1ère défaite de la saison sur le parquet de l’équipe surprise de ces 3 premiers matchs, Paris-Levallois, qui confirme avec cette victoire assez large, 87 à 73, leurs ambitions pour cette saison 2016-2017.

De l’autre côté de l’Atlantique, la saison NBA ne débutera que le 25 octobre prochain et l’heure est aux matchs et aux camps de présaison. A noter cette semaine, le retour de Tony Parker avec les Spurs face à une équipe B d’Atlanta. Ménagé lors du précédent match amical de son équipe de toujours, le meneur de jeu français a soigné ses débuts avec une feuille de stats intéressante à 15 points (7/8 aux shoots), 3 rebonds, 2 passes et ne interception en seulement 20 minutes passées sur le parquet et grandement participé à la victoire des siens 102 à 91 :

 

En Tennis, Andy Murray a arraché son 40ème titre en carrière à Pékin en venant à bout du bulgare Gregor Dimitrov, pour la 8ème fois en 11 duels, en 2 sets et un peu moins de 2 heures de jeu :

Le britannique rejoint ainsi un cercle fermé composé de seulement 16 joueurs et surtout reviens à 1555 points de la place de numéro un mondial de Novak Djokovic. L’écossais confirme ainsi son incontestable place de numéro 2 mondial, avec 5 trophées raflés cette saison (pour la 1ère fois depuis 2011), dont Wimbledon et les JO, et pourrait même prétendre à détrôner le roi Nole d’ici le Masters à la fin de la saison, avant lequel il aura encore la possibilité de prendre beaucoup de points. Dans le même temps, c’est le jeune Australien Nick Kyrgios, qui s’impose à Tokyo en disposant en finale du non moins jeune belge, David Goffin, au terme d’un match accroché, 4-6, 6-3 et 7-5. Avec ce 3ème succès en carrière et sur cette saison 2016, le controversé champion aussie peut rêver d’une place aux Masters de Shanghai, tout comme son adversaire du jour, puisqu’ils occupent respectivement les 15ème et 14ème rangs mondiaux à moins de 800 points de la 8ème place qualificative pour la grande messe du tennis mondial. Côté féminin, c’est la polonaise  Agnieszka Radwanska, 3ème mondiale qui s’impose à Pékin en disposant en finale de l’anglaise Johanna Konta (14e), 6-4, 6-2, mais l’actualité de cette semaine sur le circuit WTA reste la réduction par le TAS de la suspension de Maria Sharapova pour dopage, qui passe de 2 ans à 15 mois :

Innocence avérée ou pression de ces sponsors, quelle que soient les raisons qui justifient cette réduction, cela reste une mauvaise nouvelle pour le tennis et le sport en général car un cas de dopage reste un cas de dopage et doit être traité comme tel, même lorsque l’on s’appelle Sharapova.

 

La Formule 1 faisait escale ce week-end  au Japon à Osaka et Nico Rosberg en a profité pour faire un pas supplémentaire vers un 1er titre de champion du monde pilote, qui lui tend les bras. En effet avec cette nouvelle victoire, la 4ème sur les 5 dernières courses, le pilote allemand a repris 52 points sur son coéquipier, qui comptait 29 points d’avance au soir du grand prix d’Allemagne. Désormais avec 33 points d’avance, Nico Rosberg va devoir gérer les 4 grand prix restant face à un Lewis Hamilton, qui n’a plus rien à perdre et qui a promis de tout donner pour revenir et décrocher une 3ème couronne consécutive. 3ème ce week-end après une 2nde place en qualifications, le pilote anglais a subi la loi d’un Jos Verstappen, qui a profité du mauvais départ de la flèche d’argent pour s’emparer de la seconde place et la défendre jusqu’au drapeau à damier, parfois à la limite de la régularité, comme le montre ces images :

D’abord désireuse de déposer une réclamation sur cette manœuvre du hollandais, l’écurie allemande a finalement retiré cette dernière sous l’impulsion d’un Lewis Hamilton, particulièrement fair-play :

Il faut dire que la présence sur le podium de ces 2 pilotes permet à Mercedes de décrocher un 3ème titre consécutif des constructeurs à 4 courses de la fin du championnat. Promises à plus de concurrence cette saison, notamment des Red Bull et des Ferrari, les flèches d’argent ont continué de dominer ce championnat de la tête et des épaules. Derrière les trois pilotes intouchables ce week-end, on retrouve une nouvelle fois les Ferrari de Vettel et Raïkkönen, toujours aux avant-postes mais trop rarement sur les podiums cette saison et qui se contentent une fois de plus des miettes laissées par leurs concurrents. Au 6ème rang, on retrouve le second pilote Red Bull, Ricciardo, toujours aussi emprunté en course et qui a perdu trop de temps dans le trafic pour prétendre au podium. Enfin signalons les belles performances des Force India, qui confirment leurs excellentes dispositions actuelles en positionnant leurs 2 pilotes, respectivement Perez et Hülkenberg, aux 7ème et 8ème rangs et qui occupent désormais le 4ème rang au classement Constructeurs, avec 10 points d’avance sur Williams : Plutôt pas mal pour la petite écurie indienne !  Prochain rendez-vous F1 dans 15 jours à Austin aux Etats-Unis.

 

En Cyclisme, la dernière classique de la saison a vu le jeune colombien de 22 ans, Fernando Gaviria, griller la politesse aux favoris, adeptes du sprint, sur les routes plates entre Paris et Tours. Grâce à une sortie du peloton à 700 mètres de l’arrivée, le coureur de l’équipe Etixx- Quick Step est parvenu à résister aux retours des hommes forts et devance au final le français Arnaud Demaré (FDJ) grand favori de cette épreuve. Autre français bien placé dans cette course, Bryan Coquard prend la 5ème place, derrière le belge Jonas van Genechten et l’italien Matteo Trentin. Favoris de cette épreuve au même titre qu’Arnaud Demaré, les coureurs Mark Cavendish et Nacer Bouhanni, piégés dans le final, se contentent de places d’honneur, respectivement 6ème et 7ème. Bien loin de la France et de sa douceur automnale, les championnats du monde sur route ont débuté au Qatar, sous une chaleur difficile à gérer pour les coureurs (plus de 30°). 1ère épreuve de ces mondiaux, le contre la montre par équipe a vu l’équipe Etixx-Quick Step (dont c’était décidemment le week-end, après la victoire de Gaviria sur Paris-Tous) détrôner les intouchables américains de la BMC, tenant du titre, pour 11 petites secondes. Sur un tracé assez plat de 40 kilomètres, les belges emmenés par les vétérans Tony Martin (31 ans) et Nki Terpstra (32 ans) ont su maitriser des conditions climatiques difficiles pour contenir la solide équipe Américaine, mais aussi les australiens d’Orica, 4ème à 37 secondes et la Team Sky du dernier vainqueur du tour de France, Chris Froome, 4ème à 54 secondes des vainqueurs et secoués cette semaine par une affaire de dopage, qui pourrait une fois de plus salir un sport, déjà entaché par de trop nombreux scandales :

Suite de ces mondiaux le week-end prochain avec la course en ligne hommes, qui pourrait être raccourcie en raison des fortes chaleurs qataries.

 

 

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