L'essentiel de l'actualité internationale du 26 août au 1er septembre 2017

1/ Harvey, la tempête meurtrière a frappé les Etats-Unis.

L'ouragan de catégorie 4 et ses rafales de vent à plus de 250km/h se sont abattus avec force depuis la nuit de vendredi dernier sur le Texas, faisant au moins 35 morts et plusieurs milliards de dollars de dégâts selon des estimations. C'est la ville de Houston qui a été la plus touchée. Le phénomène a été rétrogradé dès le lendemain en tempête mais les pluies diluviennes sont dévastatrices, provoquant de graves inondations. En Louisiane également, l'état d'urgence a été décrété. En 2005, l'ouragan Katrina avait fait 1800 morts à la Nouvelle-Orléans.

Plusieurs sites industriels sont paralysés en raison des intempéries, notamment une usine de chimique à Crosby, au Texas. Des explosions ont été signalées et les autorités craignent des émanations toxiques. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

Donald Trump s'est rendu au Texas mardi pour apporter son soutien et saluer le travail des services de secours, accompagné de son épouse dont les talons aiguilles en zone sinistrée ont beaucoup fait parler. Le président aussi, apparu à un moment avec un drapeau américain en main et une casquette USA sur la tête.

2/ Terribles inondations en Inde.

En pleine mousson, la ville de Bombay est également frappée par des pluies diluviennes, les habitants ayant reçu le conseil de rester chez eux et de ne pas sortir. Mais l'effondrement d'un vieil immeuble, probablement fragilisé par les eaux, a fait 22 morts jeudi. En 2005, un millier de personnes avaient été tuées dans des inondations touchant la capitale économique du pays. La mousson a déjà fait plus de 1200 morts, en Inde mais aussi au Népal et au Bangladesh.

3/ Des policiers et militaires attaqués à Londres et à Bruxelles.

Vendredi dernier, deux agressions à caractère terroriste ont à nouveau eu lieu en Europe. La première à Buckingham où un homme a tenté de donner des coups de sabre à des policiers devant le palais royal  , les blessant légèrement. Le suspect, âgé de 26 ans, a été arrêté et inculpé pour "préparation d'acte de terrorisme". Le même soir, c'est dans la capitale belge qu'un jeune homme de 30 ans s'en est pris à des militaires, tentant de les poignarder avant d'être abattu. L'EI a revendiqué cette dernière attaque.

4/ Tentative de convoi par l'Etat Islamique, bloqué par la coalition internationale.

Alors que les combats contre l'EI continuent en Syrie, 64 djihadistes ayant été tués mercredi dans la province de Raqqa mercredi selon l'OSDH, un accord de cessez-le-feu avait été conclu dimanche pour permettre l'évacuation de combattants de Daech et leurs familles de la zone frontalière syro-libanaise vers les territoires encore sous contrôle de l'EI. Mais si le convoi devait être organisé mardi, vers l'est de la Syrie frontalier de l'Irak, permettant au terme d'une semaine d'offensive de reprendre la zone à Daech, la coalition a décidé de le stopper par une frappe aérienne, estimant qu'un déplacement n'était pas une solution.

5/ Nouveau tir de missile pour la Corée du Nord.

Voilà qui risque de raviver les tensions dans la région : Pyongyang a lancé mardi un missile balistique, qui est passé au dessus du Japon avant de tomber dans le Pacifique. Le Premier ministre Shinzo Abe a immédiatement dénoncé une "menace grave et sans précédent". A la demande de Tokyo et des Etats-Unis, l'ONU a décidé de réunir en urgence quelques heures plus tard le conseil de sécurité qui condamné "fermement" ce tir. Du côté des réactions, la Russie a fait part de son "extrême préoccupation" face à la situation, quand la Chine a estimé que la crise était désormais à un "tournant". Pour les Etats-Unis, Donald Trump a d'abord averti que "toutes les options" étaient désormais sur la table avant d'écrire sur son compte Twitter mercredi que "discuter n'était pas la solution". Mercredi, Pyongyang a déclaré que ce tir de missile n'était qu'un "lever de rideau".

6/ Venezuela : censure et sanctions.

Face la crise que traverse le pays, les Etats-Unis ont décidé vendredi dernier d'imposer de nouvelles sanctions financières au pays. En revanche, toute action militaire prochaine est désormais exclue, après que Donald Trump ait évoqué cette éventualité il y a deux semaines. Caracas a dénoncé par la voix de son responsable de la diplomatie la "pire agression" commise à son encontre. Cette semaine, on a aussi appris qu'en 2017, selon le principal syndicat de journalistes du pays, le régime a fait fermer une cinquante de médias.

Mercredi, le haut-commissaire de l'ONU a estimé que malgré l'élection de Nicolas Maduro, les actions du gouvernement "donnent l'impression que ce qu'il reste de la vie démocratique au Venezuela est en train d'être écrasé" et dénoncé un "recours à la force excessive". Un peu plus tôt dans la journée, Caracas avait dénoncé l'"ingérence" d'Emmanuel Macron dans ses affaires intérieures. Mardi, le président français avait qualifié le régime de "dictature".

7/ Colombie : les Farc entrent en politique.

Après l'accord de paix signé en novembre dernier, la guérilla est entrée dans l'arène politique en organisant depuis dimanche son congrès pour définir la ligne du parti et trouver son nom, désigner des candidats pour les élections au Parlement de 2018... Les leaders veulent que leur organisation soit "révolutionnaire", mais sans les armes.

8/ Birmanie : la fuite des Rohingyas.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations, 18 500 personnes issues de cette minorité musulmane ont fuit vers le Bangladesh, fuyant les combats entre des rebelles musulmans rohingyas et l'armée birmane. Depuis mercredi, la violente répression de cette révolte armée contre des décennies de répression aurait fait une centaine de morts parmi les civils.

9/ La mort de Lady Di...il y a 20 ans.

Le Royaume-Uni a rendu hommage mercredi à la princesse Diana, morte le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris, à l'âge de 36 ans. Ses deux fils, William et Harry, ont notamment visité le jardin créé en sa mémoire au palais de Kensington, à Londres. Très populaire, le décès soudain de Diana Spencer avait suscité un vif émoi en Angleterre.