On attendait un duel épique entre Fabian Cancellara, dont c’était la dernière participation et Peter Sagan sur les pavés de Paris-Roubaix mais le 1er a chuté à 50 kilomètres de la ligne et le second doit se contenter d’une modeste 10ème place et au final le grand vainqueur surprise du jour se nomme donc Mathew Hayman (Team Orica). L’australien de 38 ans, dont la meilleure performance dans l’enfer du nord était une 8ème place en 2012 a surpris tous les favoris et notamment Tom Boonen finalement 2nd et longtemps marqué de près par Sep Vanmarcke, qui échoue, lui au 4ème rang. Tom Boonen ne rentrera donc pas dans l’histoire de cette course mythique en devenant le 1er coureur à inscrire son nom 5 fois au palmarès. 9 ans après Stuart O’Grady, Mathew Hayman devient donc le 2nd australien de l’histoire à remporter la classique la plus convoitée de l’année et qui s’est déroulée cette année sous le soleil et la poussière. Signalons enfin que le podium est complété par l’anglais Ian Stannard (Team Sky), qui réussit là l’une des meilleures performances d’un coureur britannique dans l’enfer du Nord.
Toujours En Cyclisme, Alberto Contador a remporté son quatrième tour du Pays Basque en s'imposant dans le contre-la-montre final. Il devance son compatriote Sergio Henao et le colombien Nairo Quintana. Meilleur français et auteur d'une semaine remarquable, Thibault Pinot échoue finalement au quatrième rang à un peu plus d'une minute du vainqueur de l'épreuve. Prometteur à quelques mois du départ de la grande boucle.
Comme souvent à Augusta, l'Amen Corner a joué un rôle déterminant dans l'attribution du premier majeur de la saison. Alors qu'il s'apprêtait à devenir le 4ème joueur de l'histoire à remporter deux fois consécutivement le Masters, Jordan Spieth a d'abord concédé un bogey sur le trou 11 avant de s’écrouler totalement sur le 12 en mettant 2 balles dans l'eau et terminé avec un quadruple-bogey, qui lui coûte la victoire finale. Mais penser que cette mésaventure explique à elle seule, la victoire finale surprise de Dany Willett serait faire injure au joueur anglais, qui a grandement mérité de devenir le second britannique de l'histoire à remporter le plus célèbre tournoi de Golf au monde, après les 3 vestes vertes de Nick Faldo. En effet avec une carte finale de 67, soit -5 sous le par, le jeune champion anglais, qui a failli ne pas participer à cette édition en raison de la grossesse de son épouse (qui a accouché le 30/03) n'a assurément pas volé son triomphe sur les greens de Géorgie. Et comme souvent sur le parcours le plus exigeant au monde, même les plus grands joueurs ont souffert, comme Ernie Els, ancien vainqueur, qui a concédé un 9 sur le trou 1, avec 6 putts :
Mais heureusement ce tournoi magique nous offre aussi de grands moments de golf, comme ce trou en 1 venu de nulle part du sud-africain Louis Oosthuizen, qui tape la balle de son adversaire avant de terminer dans le trou du 16 :
Enfin pour être complet avec ce tournoi, signalons les belles performances des 2 français en lice, qui ont tous deux passé le cut et notamment du jeune amateur Romain Langasque, qui termine son dernier tour sur le score de 68, sous 4 sous le par. A noter également les contre-performances de Rickie Fowler, Zach Johnson ou encore Phil Mickelson, tous 2 anciens vainqueurs, qui ne passent pas le cut, démontrant, une fois de plus, à quel point ce tournoi n'est pas un tournoi comme les autres.
En Football, l’actualité était marqué par les ¼ de finales de la ligue des champions, auxquels le PSG participe pour la 4ème fois d’affilée. Sauf que contrairement aux fois précédentes, les hommes de Laurent Blanc se présentaient pour la 1ère fois dans la peau du favori, face à l’autre nouveau riche du football européen, Manchester City, dans un duel que l’on pouvait surnommer de « Cashico ». Malheureusement pour les parisiens, ils ont été en partie trahis par leurs cadres, qui ont, pour une des premières de la saison, failli, et notamment David Luiz et Matuidi, qui avertis lors de cette 1ère manche, manqueront la seconde, mais également par Zlatan Ibrahimovic, qui a manqué de nombreuses occasions dont un pénalty, ou encore Angel Di Maria, nettement moins en vue qu’à l’accoutumée. Au final, le PSG concède donc un match nul 2 buts partout dont 2 buts gags concédés par les 2 équipes, qui sont symptomatiques du faible niveau global de cette rencontre :
Ce résultat ne condamne pas encore les parisiens mais avec les absences de Matuidi, David Luiz ou encore Pastore, ils devront considérablement hisser leur niveau de jeu pour repartir de Manchester avec leur billet pour les ½ finales. Seul bonne nouvelle de la semaine, le possible retour de Marco Verrati, qui semble remis de sa blessure et serait apte pour ce match retour. Cependant les parisiens ne sont pas les grands perdants de cette soirée, qui a surtout vu les madrilènes de Zinédine Zidane sombrer à Wolfsburg 2 buts à 0, face à une équipe allemande joueuse et efficace, qui se donne les moyens de créer la surprise de ces ¼ de finales en éliminant l’un des favoris à la victoire finale, le grand Real. Au regard de ce résultat des coéquipiers de Cristiano Ronaldo, les petites victoires du Barca et du Bayern de Munich, les 2 autres grands favoris apparaissent comme des excellents résultats. Le Bayern, tout d’abord s’est imposé par la plus petite des marges 1 but à 0, face à une courageuse équipe de Benfica, qui conserve donc ses chances au match retour, même si l’expérience des munichois à ce niveau de la compétition joueront nettement en leur faveur. Quant aux barcelonais, ils avaient probablement l’adversaire le plus compliqué, en l’occurrence l’Atlético de Madrid, et effectivement les hommes de Luis Enrique ont dû s’employer pour s’imposer, bien aidés en cela par l’expulsion de Fernando Torres, pourtant buteur quelques minutes auparavant, très tôt dans le match. Courageux, mais trop limités à 10 contre 11, les madrilènes, acculés dans leur surface de réparation pendant l’intégralité de la seconde période ont fini par céder face au trio magique du Barca, la MSN, et un doublé de l’inévitable Suarez. Alors qu’un quatuor de favoris se dessinait nettement au départ de ces ¼ de finales, les matchs retours prévus en milieu de semaine apparaissent plus ouverts que jamais et pourraient nous réserver des ½ finales surprises.
En Europa League également les ¼ de finales étaient au programme et l’affiche de la soirée, qui marquait les retrouvailles du Borussia Dortmund avec son ancien coach, Jürgen Klopp, a été le témoin d’un grand moment d’émotion et de communion d’un stade avec son équipe. En effet le Borussia et les Reds de Liverpool ont la particularité de partager le même hymne, le mythique « You’ll never walk alone » et lorsque les 80 000 spectateurs du Signal Iduna Park, qu’ils soient anglais ou allemands se mettent à entonner leur hymne, les frissons sont garantis :
Au final, la rencontre ne verra aucun vainqueur et ce match nul, 1 but partout, offre à Liverpool de réelles chances de qualification, même si la capacité des allemands à s’imposer loin de leurs bases n’est plus à démontrer. Les 3 autres rencontres au programme se sont toutes soldées par un résultat de 2 buts à 1, mais en s’imposant à l’extérieur, le Shakhtar Donetsk et le FC Séville se sont ouvert en grand les portes du dernier carré.
En Ligue 1, ligue des champions oblige, le PSG alignait une équipe très largement remaniée, dans laquelle ne figuraient, comme titulaires de mercredi, que Matuidi et Trapp. Malgré tout, les absences de la quasi-totalité des cadres et la présence de nombreux jeunes du centre de formation n’a pas empêché les hommes de Laurent Blanc de s’imposer facilement sur la pelouse de Guingamp, grâce à un doublé du brésilien Lucas. Derrière des parisiens déjà champions, Monaco a confirmé sa nette baisse de régime depuis sa victoire au Parc des Princes et s’incline une nouvelle fois à Lille, très lourdement sur le score de 4 buts à 1. Du coup, ce sont les lyonnais vainqueurs à Montpellier dans une rencontre marquée par le doublé du prometteur Maxwell Cornet et le retour à la compétition de Nabil Fekir, qui reprend la seconde place. Derrière Nice emmené par un Ben Arfa de gala, auteur d’un triplé :
Reprend la 4ème place à son adversaire du jour et peut rêver de ligue des champions à seulement 2 points de l’ASM. En bas de classement, Toulouse n’en finit plus de cartonner à domicile et peut rêver de maintien après 3 victoires consécutives au Stadium avec 10 buts marqués et aucun encaissés. Les toulousains, que revivent depuis l’arrivée de Pascal Dupraz ne comptent que 4 points de retard sur les Rémois, 1erz non reléguables. Enfin un dernier mot sur l’OM, toujours en grande souffrance et qui concède une nouvelle contre-performance à domicile, avec un match nul sans but face à une équipe de Bordeaux également en grande difficulté ces dernières semaines. Le divorce entre les joueurs olympiens et leur public semble désormais acté et les phocéens se préparent à une fin de saison cauchemardesque, d’autant plus que l’intersaison qui approche n’augure rien de bon (départs de cadres comme Nkoulou et Mandanda et peu d’arrivées de prévues).
En Espagne, le Barca inquiète avec seulement 1 point pris en 3 journées et 2 défaites consécutives. En effet après leur défaite de la semaine dernière face au Real, les coéquipiers de Léo Messi, qui alignaient pourtant de nombreux cadres, tels que Neymar, Messi, Piqué, Busquets ou encore Dani Alvès, se sont inclinés 1 but à 0 à la Real Sociedad, grâce à un but rapide (dès la 5ème minute) d’Oiarzabal. Or comme dans le même temps, les 2 clubs madrilènes se sont facilement imposés, 4 à 0 pour le Real face à Eibar à Bernabeu (avec le 30ème but de la saison de Cristiano Ronaldo) et 3 buts à 1 pour l’Atlético à l’Espanyol de Barcelone, avec un nouveau but du français Antoine Griezmann, les blaugrana ne comptent désormais plus que 3 et 4 points de Diego Simeone et ceux de Zinédine Zidane. Eux, qui se dirigeaient tout droit vers un 2nd titre de champion consécutif devront cravacher jusqu’au bout pour décrocher leur 24ème Liga.
En Angleterre, Leicester a enchainé une 5ème victoire consécutive et conserve sa marge de 7 points sur Tottenham, large vainqueur de Manchester United, qui abandonne lui ses dernières chances de ligue des champions avec cette nouvelle désillusion. Avec 5 matchs encore à jouer, les joueurs de Claudio Ranieri s’apprêtent donc à écrire l’une des plus belles pages de l’histoire récente du football anglais et même si leur présence l’an prochain en Ligue des Champions fait déjà grincer de nombreuses dents, on ne peut que saluer l’exploit de cette équipe, en passe de remporter le championnat le plus relevé au monde. Derrière, Arsenal se contente de limiter la casse en arrachant le match nul chez l’une des équipes en forme du moment, le West Ham de Dimitri Payet, avec une égalisation de Laurent Koscielny, qui a répondu à un triplé d’Andy Carroll :
En attendant son match retour face aux parisiens, Manchester City s’est imposé sans briller face à West Bromwich Albion sur le score de buts à 1 avec des réalisations d’Aguero et du revenant Samir Nasri, dans une rencontre surtout marquée par le retour de Yaya Touré, qui devrait être présent mardi sur la pelouse de l’Etihad Stadium. Enfin Liverpool, après sa bonne performance en Europa League a renoué avec le succès en championnat en étrillant Stoke City sur le score de 4 buts à 1, tandis que Chelsea, toujours aussi inconstant s’est incliné à Swansea, 1 but à 0, pour enterrer définitivement ses derniers rêves d’Europe la saison prochaine.
En Allemagne, le Bayern avait un match délicat à négocier avec ce déplacement à Stuttgart à quelques jours d’un match retour crucial en Ligue des Champions face à Benfica et les bavarois s’en sont remarquablement sortis avec une victoire 3 buts à 1 et une nouvelle titularisation de Franck Ribéry qui a participé à l’intégralité de la rencontre. Or dans le même temps, les principaux rivaux des munichois, le Borussia Dortmund se sont contentés d’un match nul 2 buts partout sur la pelouse de Schalke 04, qui offre aux hommes de Pep Guardiola un matelas de 7 points d’avance en tête de la Bundesliga à 5 journées de la fin.
En Italie, la Juventus son improbable série d’invincibilité et de victoires. En dehors d’un nul à Bologne en février, les bianconneri restent sur une série de 21 victoires. Dernière victime en date, le Milan AC, battu 2 buts à 1, se dirige droit vers une nouvelle saison sans Europe. Derrière la vieille dame, la Napoli de Gonzalo Higuain s’accroche à sa seconde place avec une nouvelle victoire à domicile face à Vérone, sur le score sans appel de 3 buts à 0. L’Inter de Milan, vainqueur à Frosinone, 1 but à 0, revient à la 4ème place mais reste à 5 longueurs de l’AS Roma, également vainqueur 4 à 1 dans le derby romain.
En Rugby, l’heure était à la coupe d’Europe et aux ½ finales de la Champions Cup et du Challenge Cup. Une fois n’est pas coutume, commençons par la Challenge Cup, équivalent de l’Europa League en football et qui a vu les belles qualifications pour les ½ finales des 2 équipes françaises encore en lice, Montpellier, qui s’impose face à Sale et Grenoble, qui a défait la province irlandaise du Connact. Les 2 équipes devront en découdre au prochain tour, respectivement face aux Harlequins et aux Dragons de Newport.
Dans la compétition phare du rugby européen, un duel franco-anglais était au programme avec 3 équipes françaises et 5 équipes anglaises en lice. Dans les 2 duels 100% britanniques, ce sont les Saracens, favoris de la compétition et les Wasps qui s’affronteront en ½ finales après avoir éliminés difficilement, notamment pour les Wasps, qui s’imposent dans les derniers instants, les Saints de Northampton et les Chiefs d’Exeter. Dans les matchs impliquant les clubs français, les Tigres de Leicester n’ont fait qu’une bouchée de parisiens beaucoup trop tendres et qui s’inclinent sur le score sans appel de 41 à 13. Trop fébriles et incapables d’endiguer les déferlantes anglaises (notamment des virevoltants ailiers Goneva et Veainu) les parisiens ne sauveront donc pas leur année sur ce match et s’orientent donc vers une fin de saison sans saveur. Enfin dans le duel franco-français, on attendait un combat âpre entre 2 formations construites pour le combat et les attentes ont été comblées. Après un début de match catastrophique, conclu par un essai d’Imhoff et une pénalité de Carter en moins de 3 minutes, les toulonnais se trouvaient menés 10 à 0 mais on rapidement su rebondir pour revenir à 10 partout à la mi-temps, notamment grâce à un essai de Charles Ollivon, l’un des surprises du XV de Bernard Laporte, avec Mermoz ou Saulo. Bien emmenés par le revenant Matt Giteau, qui aura beaucoup manqué aux sudistes et qui a prouvé en 1 heure de jeu l’importance qu’il occupe au sein de l’effectif des varois, les toulonnais résistent aux racingmen et se retrouvent à égalité 16 partout à moins de 5 minutes du terme de ce match. Mais comme il y a 15 jours, le match allait se jouer sur une indiscipline et cette fois c’est le pilier gauche géorgien Chilachava, qui va craquer et offrir à Maxime Machenaud, qui a suppléé, Dan Carter, blessé, dans l’exercice, la pénalité de la victoire. Maladroit jusque-là, le demi de mêlée international ne laisse pas passer l’occasion d’envoyer les siens en ½ finale face aux Tigres et de sortir le triple tenant du titre. Le programme des ½ finales opposera donc 3 « équipes anglaises au dernier représentant français, le racing 92 :
En NBA, les Warriors sont toujours en quête du record des Bulls de 1995-1996 mais avec leur défaite surprise à domicile face aux modestes Timberwolves, le chemin de ce record passera par une victoire sur le parquet des Spurs (le match étant prévu dans la nuit de dimanche à lundi). Les Spurs, justement, qui continuent, eux, leur sans-faute à domicile, avec désormais 39 victoires. Le match de dimanche soir à l’AT&T Center marquera donc soit la fin du rêve de record pour les californiens, soir la fin de leur invincibilité à domicile pour les texans et constituera la revanche du match disputé cette semaine entre les 2 équipes et qui a vu une victoire facile des coéquipiers de Stephen Curry, futur MVP de la saison :
A l’ouest toujours, la nouvelle de la semaine est la quasi qualification pour les play-offs des Mavericks de Dallas (ils manquent aux texans 1 victoire sur les 3 prochains matchs), équipe en forme du moment avec 6 victoires de rang, qui devraient disputer à Portland et Memphis les 5ème, 6ème et 7ème places et ainsi tenter d’éviter les Spurs ou le Thunder au 1er tour. Le 8ème et dernier ticket se jouera entre le Jazz d’Utah et les Rockets de Houston, avec un léger avantage pour les utahains, qui comptent 1 victoire de plus que les texans avec 3 matchs à jouer pour les 2 équipes. Le vainqueur de ce duel aura le privilège de défier le champion en titre, golden State. A l’Est, Cleveland a quasiment assuré sa 1ère place, malgré 2 défaites de rang à Indiana et à Chicago. Chicago, justement, qui malgré cette victoire est officiellement éliminé des play-offs, avec pourtant un bilan équilibré de 50 victoires pour autant de défaites, mais qui ne pourra plus rattraper Indiana, actuel 8ème avec 2 victoires de plus au compteur. Les 8 qualifiés à l’Est sont donc désormais connus et seront : Les Cavs de Lebron James, les Raptors de Toronto, Les Celtics de Boston, le Heat de Miami, les Hornets du français Nicolas Batum, Les Pistons de Detroit et enfin les Pacers d’Indiana. Reste désormais à déterminer les places de chacun car en dehors des Cavs et des Raptors, assurés des 1ère et 2nde place, rien n’est encore joué dans cette conférence extrêmement serrée.
En Pro A, Monaco a confirmé sa prise de pouvoir de la semaine dernière et profité d’une nouvelle défaite à domicile de l’ex-leader, Strasbourg, face au Mans pour prendre deux victoires d’avance, à la faveur de son succès face au Havre. Plus loin dans le classement, Limoges, une nouvelle fois décevant à Dijon, s’éloigne encore un peu plus de la défense de son titre et devra compter des contre-performances de ses adversaires pour espérer rallier les play-offs.
Enfin pour conclure cette chronique, un mot sur l’équipe de water-polo, qui se qualifie pour les jeux de Rio, après leur victoire aux tirs aux buts face aux Pays-Bas lors du TQO :
Les bleus mettent ainsi fin à 24 ans de disette aux jeux olympiques dans cette discipline. Des jeux olympiques, auxquels Yannick Agnel participera bien sur 200 mètres. Puisqu’après l’incroyable imbroglio de la semaine passée, le français a finalement été repêché et pourra bien défendre son titre au brésil :
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