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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 15 au 21 décembre 2015

Le licenciement de José Mourihno à Chelsea, les journées des grands championnats européens de football, les déboires de Michel Platini et les révélations sulfureuses de Lamine Diack, mais aussi les épreuves de ski nordiques, du ski alpin au saut à skis, la coupe d'Europe de Rugby, la NBA et la Pro A et le sacre des norvégiennes en coupe du monde féminine de handball. Bref encore une semaine sportive chargée à l'approche des fêtes ...

L’événement de cette semaine est le licenciement prévisible mais malgré tout étonnant de José Mourinho à la tête des blues de Chelsea. Il faut dire qu’après la 9ème défaite de la saison des londoniens en Premier League à Leicester en milieu de semaine, le sort du coach portugais. Cependant lorsque l’on connait le coût estimé du limogeage du « Special One » (on parle de plus de 50 M€) et de l’amour que lui portent les supporters des blues (comme en témoignent les affiches lors du 1er match de l’ère post Mourinho :

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on pouvait douter de cette éviction. Des doutes auxquels a rapidement mis fin Roman Abramovitch, le tout puissant propriétaire russe du club, en remerciant son entraineur ce vendredi pour le remplace par le néerlandais Guus Hiddink, dès le lendemain. A noter que le premier match des blues sans leur coach fétiche s’est soldé par une nette victoire 3 buts à 1 face à Sunderland. A croire que les joueurs étaient soulagés de ne plus avoir sur leur dos l’omniprésent coach portugais, qui ne devrait pourtant par tarder à retrouver une équipe à entrainer.

Dans le reste de l’actualité anglaise, signalons que Leicester City, le surprenant leader, confirme journée après journée ses ambitions. En s’imposant pour la 5ème fois de la saison hors de ses bases, 3 buts à 2 à Everton, restant ainsi la seule équipe invaincue en déplacement cette saison outre-manche, les hommes de Claudio Ranieri se sont assurés de conserver leur leadership sur la Premier League. A contrario, Manchester United continue de décevoir et subit sa 2nde défaite consécutive, cette fois-ci à domicile, 2 buts à 1 face aux canaris de Norwich. Les hommes de Louis Van Gaal, qui pourrait rapidement suivre le même chemin que José Mourinho, restent sur 4 matchs sans victoire en championnat et quittent les places qualificatives pour la Ligue des Champions, au profit de Tottenham, du capitaine Hugo Lloris, qui grâce à leur victoire 2 buts à 0 à Southampton, passe devant les mancuniens. Du côté de Liverpool, la mayonnaise Jürgen Klopp semble avoir du mal à prendre du côté de la Mersey, avec une nouvelle défaite sévère 3 buts à 0 chez la pourtant modeste équipe de Watford. Avec ce résultat les Reds ne parviennent toujours pas à décoller du milieu de tableau. Enfin le choc entre Arsenal et Manchester City à l’Emirates Stadium aura lieu ce soir et décidera du dauphin de Leicester à l’approche du Boxing Day, qui promet, comme chaque année, beaucoup de spectacle.

En Allemagne, le leader, le Bayern de Munich, s’est contenté du strict minimum en s’imposant 1 but à 0à Hanovre, grâce à un pénalty de Thomas Muller, qui a récemment prolongé son contrat avec son club de toujours (au passage, il deviendra le joueur le mieux payé du club, avec un salaire estimé à 13.5 M€ net / an). Week-end parfait pour les bavarois, qui profitent de la défaite du Borussia Dortmund à Cologne, 2 buts à 1, pour prendre 8 buts d’avance sur leur rival historique, et qui pourront donc passer les fêtes sereinement, la Bundesliga ne reprenant que le 23 janvier.

En Espagne, le Real Madrid s’est définitivement remis de sa défaite du week-end dernier à Villareal. Ce week-end, il a littéralement atomisé la pauvre équipe du Rayo Vallecano sur le score sans appel et presque irréel de 10 buts à 2 ! Et pourtant le Rayo menait 2 buts à 1 après 12 minutes de jeu, mais ensuite le trio BBC s’est déchainé offrant un spectacle incroyable aux spectateurs médusés et chanceux de Bernabeu, avec un quadruplé de Gareth Bale, un triplé de Karim Benzema et un doublé de l’inévitable Cristiano Ronaldo :

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Dans le même temps, les blaugrana étaient, eux, au Japon, à Yokohama, avec l’objectif de s’adjuger une 3ème victoire lors du mondial des clubs et ce qu’ils ont fait en battant sur le même score de 3 buts à 0, les chinois de Guangzhou Evergrande FC, avec un triplé de Luis Suarez, puis les argentins de River Plate avec un but de Leo Messi et un doublé du même Luis Suarez. Logiquement l’uruguayen, auteur de 5 buts en 2 matchs, a été élu meilleur joueur du tournoi et a ainsi permis à son club de terminer une année 2015 incroyable sur un 5ème titre après la Liga, la Ligue des Champions, la Coupe d’Espagne et la Supercoupe d’Europe. De son côité, l'Athletico de Madrid s'est étonnament incliné sur la pelouse de Malaga, 1 but à 0, et laisse son rival madrilène revenir sur ses talons, à seulement 2 peitis points.

En Italie, le leader, l’Inter de Milan s’est incliné 2 buts à 1 sur sa pelouse face à une équipe de la Lazio de Rome, après pratiquement 2 mois sans victoire dans le Calcio et c’est paradoxalement sur le terrain de la meilleure équipe italienne du moment que les Laziales ont retrouvé le chemin de la victoire. Cette défaite du leader profite évidemment à ses poursuivants, aux premiers rangs desquels on retrouve la Juventus de Turin, qui enchaine une 7ème victoire consécutive, 3 buts à 2 sur le terrain de Carpi, et qui revient ainsi à 3 petits points du leader milanais. Cette 17ème journée du Calcio aura largement souri aux leaders puisque toutes les équipes classées de la 2nde (la Fiorentina) à la 6ème place (le Milan AC) se sont imposées. Cela entraine un resserrement général en tête du championnat d’Italie puisque seuls 4 points séparent désormais le leader, l’Inter de Milan, du 5ème, l’AS Roma de Rudy Garcia, pourtant menacé (José Mourinho aurait refusé le poste), et qui a peut-être sauvé sa tête en s’imposant pour la première fois depuis le 8 novembre dernier.

En Ligue 1, le PSG, en s’imposant 3 buts à 0 sur le terrain de Caen, vient de battre un nouveau record : celui du nombre de points à la trêve, avec 51 points, soit 16 victoires pour 3 matchs nuls et aucune défaite. A ce rythme, il est probable que le PSG termine la saison invaincu et pourrait être sacré champion courant du mois de février, soit à 12 journées du terme du championnat. Avec un doublé en terre normande, Angel Di Maria, confirme son excellente acclimatation au club parisien, tandis que Zlatan Ibrahimovic y est également allé de son but, lui permettant de conforter sa place de leader au classement des buteurs :

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Reste désormais au club parisien à confirmer cette domination nationale sur la scène européenne, où ils retrouveront pour la 3ème année consécutive et pour une belle qui s’annonce explosive, les blues de Chelsea, débarrassés de leur cocha portugais (C.F. info de la semaine). A ce propos, un mot sur le tirage des 1/8ème de finale de la Ligue des Champions, qui verront quelques belles affiches, outre PSG-Chelsea, à savoir, Bayern – Juventus, Real Madrid – AS Roma ou Barcelone – Arsenal, mais aussi au moins un novice participer aux ¼ de finale, puisque que Wolfsburg affrontera les surprenants Belge de La Gantoise, tombeurs des lyonnais. Le tirage complet :

Dans l’autre coupe d’Europe, l’Europa League, les marseillais retrouveront un ancien club de Marcelo Bielsa, l’Atlhetico Bilbao, dans ce que tout le monde surnomme déjà le Bielsico, tandis que les verts de Saint-Etienne défieront un habitué de la Ligue des Champions, les suisses de Bâle. Les principales affiches de cette coupe sont Dortmund – Porto et Fiorentina – Tottenham. Le tirage complet :

Dans le reste de l’actualité de la Ligue 1, les joueurs de l’ASM ont provoqué les foudres de leur entraineur, Leonardo Jardim, en se contentant d’un modeste match nul 0 à 0 chez le dernier de la Ligue 1, qui termine donc les matchs allers sans aucune victoire ; ce qui constitue une grande première dans l’histoire de la L1 et devrait condamner les hommes de Jean-Marc Furlan à la L2 l’an prochain. Paradoxalement et comme un symbole du faible niveau de notre championnat, ce petit point pris dans l’Aube suffit aux monégasques pour prendre la seconde place à 19 points des parisiens, profitant des défaites de Caen, face au PSG, mais également d’Angers, battu 1 but à 0 à Geoffroy-Guichard, face à des stéphanois, qui, avec ce résultat reviennent à 3 points de la seconde place. Autre équipe à revenir dans la course, Nic, qui s’impose également 1 but à 0 à l’Allianz Arena, face à des montpelliérains qui se rapprochent à nouveau de la zone rouge, toujours occupé par Guingamp, battu à domicile par Rennes (2 à 0), Toulouse, tenu en échec à domicile face à Lille, et donc Troyes. Quant aux Lyonnais, ils se sont inclinés, 3 buts à 1 à Ajaccio, pour la 3ème fois consécutive en championnat, et restent sur une série de 7 matchs sans victoire en Ligue 1, la dernière en date remontant au derby face à Saint-Etienne. Il paraît désormais évident que les jours d’Hubert Fournier sont comptés du côté de Tola-Vologe et que les débuts de l’équipe Lyonnais dans leur grand stade se feront avec un autre manager, surtout à la lecture des récents propos de leur président Jean-Michel Aulas :

Pour conclure cette page L1, le soi-disant « choc » de cette 19ème journée opposant Marseillais et Girondins dans un stade Matmut Atlantique en ébullition a finalement accouché d’une souris. Dans un match terne et sans envie des 2 équipes, les seuls faits marquants sont un but sur corner du marseillais Romao et une réponse immédiate de Whabi Khazri, sur la seule action construite des bordelais. Visiblement les 2 équipes voulaient surtout éviter de terminer cette phase aller sans perdre et cela s’est vu sur le terrain. Avec ce résultat, les 2 clubs restent englués dans le ventre mou d’un championnat, plus que jamais à 2 vitesses.

Enfin pour terminer cette page sportive, un mot sur Michel Platini, qui ne se sort pas de ces démêlés avec la justice de la FIFA et qui a décidé de cesser de vouloir plaider sa cause auprès d’une instance qui semble l’avoir déjà condamné. Le triple ballon d’or français ne sera sans doute jamais président de l’instance suprême du football mondial, à moins que ce dernier soubresaut ne soit qu’une tactique de plus de la part de ses avocats pour tenter de convaincre de l’innocence de leur client. Ses craintes étaient d’ailleurs fondées, puisqu’il a écopé ce matin, ainsi que Sepp Blatter, d’une suspension de 8 ans, qui pourrait mettre fin à ses ambitions dans le monde du football.

Pour rester dans le côté obscur du port, un mot sur les affligeantes révélations de Lamine Diack, l’ancien président sénégalais de la fédération internationale d’Athlétisme, qui a dévoilé ce week-end l’existence d’un gigantesque trafic visant à faire financer la campagne d’un candidat à la présidence de la République du Sénégal contre le report de la suspension d’athlètes russes. Des aveux, presque irréalistes, qui s’ils s’avéraient exacts, viendraient sans doute sceller le sort d’une fédération russe d’athlétisme déjà dans l’œil du cyclone, mais surtout ternir encore un peu plus l’image d’un sport, qui a déjà beaucoup trop souffert du dopage et de la corruption, et qui a plus que jamais besoin de retrouver de la transparence.

En ski alpin, le circuit féminin a vu cette semaine, la première défaillance de la grandissime favorite Lindsey Vonn, qui a perdu sa première descente de la saison au profit de la suissesse Laura Gut, qui profite même d’un week-end quasi parfait pour prendre la tête de la coupe du monde. En effet après avoir remporté le super-combiné de vendredi, la championne suisse a récidivé dès le lendemain en remportant la descente, profitant de l’abandon de Lindsey Vonn, avant de terminer 2ème du slalom géant derrière l’autrichienne Eva-Maria Brem. Avec ces 3 podiums ce week-end, elle compte désormais 58 points d’avance sur sa rivale américaine. Du côté des françaises, c’est presque le désert, puisque seule Margot Bailet parvient à décrocher une 5ème place en super-combiné. Trop peu pour un ski tricolore féminin à l’agonie en ce début de saison. Heureusement, cela se passe beaucoup mieux du côté des garçons, qui signent 2 podiums en 3 courses, avec Guillermo Fayed lors de de la descente du samedi et Victor Muffat-Jeandet lors du Slalom géant de dimanche, qui terminent respectivement 2nd et 3ème. Le slalom géant, justement, a largement profité à nos skieurs tricolores, qui réalisent un magnifique tir groupé avec également les 5ème et 6ème places de Mathieu Faivre et Alexis Pinturault. Au général, ce sont toujours le norvégien Aksel Lund Svindal et l’autrichien Marcel Hirscher qui dominent respectivement les épreuves de vitesse et techniques, avec des victoires en Super-G et en Descente pour le 1er et la victoire en Géant pour le 2nd. Depuis le début de la saison, ces 2 champions n’ont laissé que des miettes à leurs adversaires et se dirigent vers un duel intense jusqu’à la fin de la saison pour le gros globe de cristal.

En biathlon, la station slovène de Pokljuka ne réussit toujours pas au français Martin Fourcade et reste l’un des derniers bastions résistant encore au champion français. Pourtant le tricolore semblait en forme avec une 5ème place en sprint le vendredi et une 2nde place en poursuite le lendemain mais il est, à chaque fois, tombé sur un Simon Schempp en feu, qui signe un retentissant doublé, lui permettant de se rapprocher de la 2nde place de Bjørndalen au classement général de la coupe du monde, toujours largement dominé par le français. Dans la mass-start de dimanche, c’est un autre français qui s’est illustré, Jean-Guillaume Béatrix, qui s’impose de fort belle manière devant une impressionnante meute de poursuivants, emmenée par les norvégiens Svendsen et Bjørndalen et les allemands Schempp et Birnbacher. A noter également la belle 6ème place d’un autre tricolore, Simon Desthieux, qui souligne un peu plus encore la bonne santé du biathlon français. Du côté des filles également, tout va bien, avec notamment Marie Dorin-Habert, qui signe sa 1ère victoire en coupe du monde lors du sprint et conclut son week-end avec une seconde place en poursuite et une 7ème en mass-start. La française talonne désormais, avec seulement 14 points de retard, la leader de la coupe du monde, la tchèque Gabriela Soukolova, encore constante ce week-end avec des places de 5ème en sprint, 4ème en poursuite et 2nde en mass-start. A noter le retour en forme de Kaisa Mäkäräinen, qui gagne la mass-start et qui, si elle retrouve son efficacité au tir, pourrait rapidement mettre tout le monde d’accord cette saison, tant elle reste la plus rapide sur ses skis.

En ski de fond, la petite surprise du week-end vient de la victoire du norvégien Finn Haagen Krogh en 15 km classique, qui profite de la défaillance du grand favori, Martin Johnsrud Sundby seulement 19ème de cette course. Du côté des filles, par contre, Therese Johaug n’a pas tremblé et s’impose une nouvelle fois dans ce 10 km classique, qui lui permet de creuser un peu plus l’écart en tête de la coupe du monde, puisqu’elle ne laisse à ses adversaires que quelques miettes en sprint.

En combiné nordique, le week-end a été marqué par le retour en forme du champion allemand Eric Frenzel, qui s’impose pour la 1ère fois de la saison à Ramsau en Autriche, pour prendre la 4ème place au classement de la coupe du monde, dominée désormais par le norvégien Magnus Krog, 2nd samedi et 5ème dimanche.

Enfin en saut à ski, le week-end a été dominé par le slovène Peter Prevc, qui signe un magnifique doublé à Engelberg et s’envole en tête de la coupe du monde avec plus de 150 points d’avance sur son dauphin l’allemand Severin Freund. Lors de ces 2 épreuves, le champion slovène en a profité pour battre le record du tremplin, lors d’un saut que je vous invite à voir ou à revoir :

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En Rugby, le week-end était une nouvelle fois consacré aux coupes d’Europe. Et le couperet est tombé pour des toulousains que l’on savait sur le fil du rasoir. En s’inclinant sur leur pelouse face à l’Ulster (23 à 25), les hommes d’Ugo Mola ont définitivement dit adieu à la coupe d’Europe et vont pouvoir se concentrer exclusivement sur le Top 14. Il en est de même pour Oyonnax, qui s’est lourdement incliné (55 à 13) sur la pelouse des Saracens et dont l’apprentissage de la coupe d’Europe est douloureux. Pour l’UBB, qui a enfin remporté un match cette saison dans cette compétition, la qualification est toujours mathématiquement possible mais l’équipe devra faire le plein de points, ce qui semble peu probable avec notamment deux rencontres face à l’ASM. Les jaunards, justement que se sont relancés en s’imposant largement sur leur pelouse fétiche de Marcel Michelin, face à une équipe d’Exeter qui les avait battu la semaine passée. Et la revanche des clermontois a été impitoyable, puisqu’ils se sont imposés 42 à 10, avec le bonus offensif à la clé. Revenus à 2 points des Ospreys et avec 1 match en moins, les hommes de Franck Azema ont toutes les cartes en main pour terminer en tête de leur groupe. Une place qu’occupe toujours le Racing Metro 92 après son match nul encourageant sur la pelouse des Saints de Northampton. Avec ce résultat et également un match en retard, les racingmen peuvent aborder sereinement la suite de la compétition et enfin envisager de faire bonne figure dans cette compétition et rentabiliser les investissements réalisés ces dernières années. Leurs homologues parisiens du Stade Français ont profité de leur double confrontation face aux modestes Trévisans pour faire le plein de points et de confiance et se replacer dans une poule, toujours largement dominée par le Leicester. Enfin les triples champions d’Europe en titre ont profité de l’élimination du Leinster, déjà assurée depuis la semaine dernière pour s’imposer en terres irlandaises, 20 à 16, et rester au contact du leader, les London Wasps, qui comptent 6 points d’avance avec un match en plus. Pour espérer défendre leur couronne, les toulonnais devront certainement remporter leurs 3 derniers matchs de poule, dont 2 à Mayol.

Cette semaine en NBA a été le théâtre du match le plus fou de l’année, au cours duquel les Pistons de Détroit sont venus à bout des Bulls de Chicago sur le score de 147 à 144, après 4 prolongations :

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Durant ce match, 3 joueurs des Bulls, Derrick Rose, Jimmie Butler et Pau Gasol ont marqué plus de 30 points, ce qui n’était plus arrivé depuis la triplette Jordan – Pippen – Kukoc. Dans une conférence Est, toujours aussi indécise et mouvante, ce sont désormais les Cavs, qui ont pris la tête grâce à 4 victoires consécutives et qui profitent d’un relâchement des autres équipes de tête, notamment des Hornets de Nicolas Batum, battus 3 fois sur leurs 4 derniers matchs. Autre équipe en forme à l’Est, les Knicks de New-York, restent également sur une série de 4 victoires consécutives qui leur permet d’atteindre la barre symbolique des 50% de victoires. A l’Ouest, après leur 1ère défaite de la saison, survenue à Milwaukee, les Warriors ont réenclenché la vitesse supérieure et enchainé 2 nouvelles victoires pour porter leur bilan à 26 victoires pour 1 défaite ! Derrière, les Spurs, de Tony Parker, avec un incroyable bilan à domicile de 15 victoires pour aucune défaite (leur dernière défaite dans leur salle remonte au 30 avril 2015 en play-offs face aux Clippers), tente de suivre le rythme imposé par les californiens. Avec un bilan, somme tout fort honorable de 23 victoires pour seulement 5 défaites (82.1%). Les Lakers, quant à eux, continuent leur chemin de croix, avec en point d’orgue la plus large défaite de leur historie, concédée à Oklahoma City sur le score de 118 à 78. Privés de leur futur retraité, Kobe Bryant, ménagé pour une épaule douloureuse, les angelinos ont subi la foudre du duo star du Thunder Durant – Westbrook, auteurs respectivement de 22 points en 30 minutes et de 13 points et 11 rebonds.

En Pro A, Gravelines et la surprenante équipe de Monaco, ont tous deux profité de la défaite de l’ASVEL au Mans, pour s’emparer de la tête du championnat, grâce à des victoires respectives face à Dijon et Chalon sur Saône. Parmi les favoris, Strasbourg et Nanterre ont renoué avec la victoire en battant à domicile Paris-Levallois et Orléans et pointent au 7ème rang de la Pro A avec 8 victoires pour 5 défaites. A l’inverse, Limoges n’a pas su concrétiser sa victoire à domicile de la semaine dernière et s’incline pour la 7ème fois de la saison, cette fois dans la salle de Pau-Orthez.

Enfin pour terminer cette chronique, un mot sur la coupe du monde féminine de handball, qui a sacré les favorites norvégiennes dans une finale les opposant aux surprenantes hollandaises, qui ont fait souffler sur cette compétition un véritable vent de fraicheur, également symbolisé par les belles 3ème et 4ème places des roumaines et des polonaises, que peu d’observateurs voyaient à ce niveau. Les Françaises, quant à elles, terminent finalement 7ème après avoir subi la loi des néerlandaises en ¼ de finale. Un tournoi finalement mitigé pour nos tricolores, qui après un 1er tour globalement maitrisé, malgré un nul face aux coréennes, et un 1/8ème de finale héroïque face aux espagnoles, n’ont pas su élever leur niveau de jeu au moment opportun pour espérer atteindre une finale qui leur tendait les bras.

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