A l’affiche cette semaine, le Bayern de Munich. En effet en quelques jours, le club bavarois est passé par tous les états. Il y a quelques jours à Bernabeu sur la pelouse du Real de Madrid, les allemands pouvaient légitiment se sentir lésés, après une élimination cruelle en ligue des champions, qui faisait suite à un match dominé, mais finalement perdu suite à l’expulsion plus que sévère de leur milieu de terrain chilien Arturo Vidal. Plus tard, en milieu de semaine, les hommes de Carlo Ancelotti laissaient exploser leur colère et leur déception, suite à l’élimination par Dortmund sur leur pelouse de l’Allianz Arena, 3 buts à 2, en ½ finale de la coupe d’Allemagne, notamment grâce à un petit bijou de l’international français Ousmane Dembélé :
Mais moins de 3 jours plus tard, les bavarois, vainqueurs 6 buts à 0 sur la pelouse de Wolfsburg, devenaient champions d’Allemagne pour la 27ème fois de leur glorieuse histoire et pour la 5ème fois consécutive. Un énième trophée, qui vient grossir une armoire déjà bien remplie pour l’ogre du football allemand :
Bien aidés par le nul de Leipzig à Ingolstadt, les coéquipiers des français Franck Ribéry et Kinsley Coman, dont l’option d’achat a été levée cette semaine, qui comptent 10 points d’avance à 3 journées de la fin, peuvent donc sabrer le champagne et se tourner vers la saison prochaine, car après leurs éliminations en coupes et leur sacre en championnat, ils n(ont désormais plus aucun objectif à atteindre. Une saison prochaine, qui se fera, avec Carlo Ancelotti sur le banc, car l’entraineur italien a été confirmé dans ses fonctions malgré les déceptions de cette saison, et qui promet déjà quelques changements, notamment lors du mercato, car à Munich, une saison avec seulement un titre de champion d’Allemagne reste une saison décevante. Dans le reste de l’actualité de la Bundesliga, Hoffenheim a su profiter du match nul de Leipzig pour revenir à 5 points de la seconde place à la faveur d’une victoire arrachée dans les ultimes instants face à Francfort. Surtout les joueurs de la petite ville de Sinsheim, qui compte à peine plus de 3 000 habitants, dépasse le Borussia Dortmund pour prendre place sur le podium, puisque les joueurs de Thomas Tuchel, qui avaient surement encore la tête à Munich, ont concédé le nul sur leur pelouse face à Cologne.
En Ligue 1, le titre s’est peut-être joué ce week-end (seul l’avenir nous le dira), mais quoi qu’il arrive dans les prochaines semaines, cette 35ème journée marquera au fer rouge cette édition 2016-2017 de notre championnat. Ainsi tandis que Monaco, qui retrouvait son équipe type, après avoir fait le déplacement avec la réserve en Coupe de France, au Parc des Prince, en milieu de semaine, s’imposait, relativement facilement, 3 buts à 1, après avoir concédé l’ouverture du score face à Toulouse, au Stade Louis 2, pour reprendre 3 points d’avance sur leur adversaire parisien, le PSG s’inclinait sur la pelouse de Nice sur le même score. Les hommes d’Unai Emery, dont l’avenir dans la capitale pourrait bien avoir été scellé ce week-end, qui avaient choisi eux de joueur le jeu en Coupe de France afin de rallier la finale face à Angers, tombeur de Guingamp, ont semblé payer leurs efforts et ne sont jamais parvenus à se défaire d’une équipe Niçoise survoltée, qui voulait prouver que sa place sur le podium de cette L1 n’est pas usurpée et qui peut désormais rêver de la seconde marche. En effet avec seulement 3 points de retard sur une équipe parisienne, qui risque fort de se démobiliser et de tomber dans la crise, les aiglons ont une réelle carte à jouer d’ici la fin de la saison. Totalement hors du coupe mentalement et physiquement, les parisiens, très nerveux, à l’image des 2 cartons rouges de Thiago Motta et Di Maria, ont déjoué pendant tout le match et ont subi le réalisme cruel des Varois, qui ont marqué sur leurs 3 uniques tirs cadrés :
Quant aux joueurs de l’ASM, qui dispose d’un goal-average largement supérieur au PSG, il leur suffit désormais de gagner 2 de leurs 4 derniers matchs pour être sacrés champions de France en juin prochain. Dans les autres rencontres, l’OM, qui a atomisé Caen sur sa pelouse de Michel D’Ornano, 5 buts à 1, avec notamment un triplé de Florian Thauvin, intenable depuis sa 1ère sélection chez les bleus, profite du match nul et vierge de Bordeaux à Dijon pour recoller aux girondins dans la lutte pour la 5ème place, car Lyon, tombeur d’une équipe d’Angers, qui a déjà la tête à sa finale de Coupe de France face au PSG, a repris une 4ème place, qu’elle pourrait conforter en cas de victoire lors de son match en retard à Bastia. Une équipe corse, justement, qui sort quelque peu la tête de l’eau en s’imposant à domicile face à Rennes, mais qui reste en queue de peloton, même si Nancy, battu à Rennes 2 à 1, et Caen, largement battu par Marseille ne sont plus qu’à 1 et 2 points. Le classement complet de la Ligue 1 après cette 35ème journée :
Dans les autres championnats européens, Chelsea a fait un pas de plus vers le titre, en Angleterre, en s’imposant largement, 3 buts à 0, à Everton, sur une pelouse où il est pourtant difficile de ramener des points. En effet, avec cette nouvelle victoire, les hommes d’Antonio Conte, ne peuvent désormais plus n’être rejoint que par Tottenham, qui, grâce à sa victoire, 2 buts à 0, face à Arsenal, reste à 4 points des leaders à 4 journées de la fin. Derrière les deux ténors de Premier League, c’est le néant, avec Liverpool, 3ème qui pointe déjà à 15 points des leaders, tout comme Manchester City, accroché à Middlesbrough, tandis que leurs rivaux de United, également accrochés à domicile par Swansea, pointent, eux, à 16 points. Avec un match en moins, mais déjà 6 points de retard sur la qualification pour la Ligue des Champions l’an prochain, les Gunners d’Arsenal, qui n’en finissent plus de décevoir, pourraient bien rater la plus prestigieuse des compétitions européennes pour la 1ère fois depuis 1998 !
En Espagne, le Barça a dû attendre la seconde période pour s’ »imposer dans le derby sur la pelouse de l’Espanyol, 3 buts à 0, avec un doublé de Luis Suarez. Le Real Madrid, qui a toujours son destin en main, malgré sa défaite la semaine dernière dans le « classico » a beaucoup souffert pour prendre le dessus sur une équipe de Valence, accrocheuse, et qui a bien cru revenir de Bernabeu avec le point du nul, en égalisant à moins de 10 minutes du terme, mais c’était sans compter sur le brésilien Marcelo, qui réalise une saison remarquable et qui a offert 3 points précieux à son équipe à la 86ème minutes. Quelques minutes auparavant, à la 27ème minute plus précisément, Cristiano Ronaldo, en ouvrant le score de la tête, est devenu le meilleur buteur des 6 grands championnats européens avec 367 réalisations :
Enfin le carton de ce week-end en Espagne est à mettre au crédit de l’Atlético, qui a détruit la pauvre équipe de Las Palmas, sur le score sans appel de 5 buts à 0, dont un doublé du français Kevin Gameiro.
Pour clore cette page football, un mot de Calcio, où la Juventus de Turin, futur adversaire de l’ASM en ½ finale de la Ligue des Champions, s’est contenté du nul en match d’ouverture de la 34ème journée, mais profite tout de même de la défaite de la Roma, sur sa pelouse, dans le derby face à la Lazio, pour reprendre 9 points d’avance à 4 journées de la fin. Les turinois n’ont plus besoin que de 4 points pour être sacrés une 6ème fois consécutive. Dans le match au sommet de cette journée en Italie, Naples s’est imposé 1 but à 0 sur la pelouse d’une équipe de l’Inter, qui stagne à la 7ème place, tandis que le Milan AC se contente également d’un résultat très décevant avec un nul 1 but partout à Crotone. Avant de refermer ce chapitre football européen, comment ne pas évoquer le nouveau scandale raciste sur les pelouses transalpines ? Victime de cris racistes pendant une grande partie de la rencontre, le ghanéen Sulley Muntari de Pescara, après s’être plaint auprès de l’arbitre, a finalement décidé de quitter la pelouse de Cagliari avant la fin de la rencontre, et a même récolté un carton jaune de la part de ce même arbitre, qui lui avait demandé de continuer à jouer :
Un énième scandale raciste dans le Calcio, qui pourrait bien coûter cher aux instances transalpines ?
En Formule 1, le week-end était consacré au Grand Prix de Russie et le moins que l’on puisse dire est que le spectacle n’était pas au rendez-vous d’une course, qui ne restera pas dans les annales de la discipline. Au final, on retiendra évidemment la 1ère victoire en carrière de Vallteri Bottas, qui en tournant plus vite que son coéquipier vice-champion du monde, Lewis Hamilton, prouve que sa place au sein de l’écurie Mercedes n’est pas usurpée. Grâce à un départ canon, qui lui a permis de prendre le dessus rapidement sur les 2 Ferrari, pourtant devant lui sur la grille, le finlandais a rapidement pris la tête de la course pour ne plus la quitter jusqu’au drapeau à damier. On retiendra également que Sébastian Vettel a marqué de nouveaux points précieux dans la course au titre en signant la 2nde place à l’arrivée devant son coéquipier Kimi Raïkkönen, qui repousse ainsi un Lewis Hamilton, qui cède 6 points sur son rival allemand dans la lutte pour le sacre final, à la 4ème place. Cette course en Russie a également permis au français Esteban Occon de se mettre, une fois de plus, en évidence avec une belle 7ème place, synonyme de 3 points marqués pour son écurie, Force India. Mais au final, quel ennui dans une course, qui n’aura offert aux spectateurs et téléspectateurs qu’une longue procession de véhicules, qui se suivent à plus de 3 secondes d’intervalles :
Et dire que la FIA nous promettait du spectacle cette saison avec des formules 1 plus rapides et plus puissantes que jamais : Raté !
En Rugby, la 25ème et avant-dernière journée du Top 14 a permis de mettre fin à une grande partie du suspense qui régnait sur le Rugby tricolore depuis plusieurs semaines. Dans un 1er temps, LA Rochelle s’est assuré une place de ½ finaliste, qui lui tendait les bras depuis plusieurs journées, en s’imposant d’extrême justesse à domicile face à une équipe de Montpellier, qui voulait conserver sa 2nde place. Dans un match ultra spectaculaire, qui a offert aux spectateurs la bagatelle de 7 essais (4 pour les locaux et 3 pour les visiteurs), les maritimes ont bien cru laisser échapper la victoire, après un 1er essai de Van Der Merwe à la 78ème minute, qui a permis aux héraultais de revenir à 40-37, avant que l’essai de Nadolo dans les arrêts de jeu ne soit lui refusé après une longue séquence d’arbitrage vidéo :
Les autres grands vainqueurs de cette journée sont les racingmen. En effet malgré leur défaite, 27 à 23, dans le derby face au Stade Français, les joueurs du Racing 92 sont parvenus à arracher un point de bonus défensif, qui leur assure quasiment une place en barrages. Il ne reste désormais aux franciliens qu’à s’imposer la semaine prochaine à domicile face à une équipe de Bordeaux, en roue libre, pour assurer sa place dans la suite de la compétition. Quant aux stadistes, ils conservent encore une chance d’accompagner leurs voisins en barrages, mais cela passera par un exploit à Montpellier, qui jouera lui pour une place directe en ½ finale. Exploit, qu’ils devront réaliser sans Pascal Papé, qui a surement mis un terme à sa carrière, sur un énième coup de sang, dont il a malheureusement l’habitude et qu’il lui a valu une exclusion lors du derby :
Triste fin pour un grand joueur de notre championnat et du XV tricolore, même si ce dernier a été porté en triomphe par ses coéquipiers à la fin du match. Les racingmen doivent leur salut aux toulonnais, qui ont eu la bonne idée de s’imposer en terre bordelaise, 26 à 13, notamment grâce à deux essais de Gill et du capitaine des bleus, Guilhem Guirado. Cette victoire des varois leur permet d’assurer également leur place pour les barrages et éliminent les bordelais, pourtant auteurs d’une saison remarquable mais qui échouent à quelques foulées de la ligne d’arrivée, la faute à 3 défaites sur les 5 derniers matchs. De son côté, l’ASM a également été d’un grand secours au Racing 92. Malgré une équipe largement remaniée, à l’approche de leur ½ finale de Coupe d’Europe, les auvergnats se sont également imposé, 23 à 20, sur la pelouse d’un prétendant aux barrages, le LOU. Pourtant sur une série de 3 victoires consécutives, les lyonnais, qui rêvaient de continuer l’aventure, après avoir lutté une grande partie de la saison pour leur maintien, devront encore attendre pour côtoyer l’élite du Top 14. Enfin pour clore cette page Rugby, un dernier mot sur le Stade Toulousain, qui poursuit sa descente aux enfers cette saison. Déjà 12ème de ce top 14 et éliminé de la course aux barrages, une première depuis 1976, les rouges et noirs ont totalement sombré à Castres, qui assurent ainsi sa place au tour suivant, sur le score sans appel de 52 à 7. Un énième naufrage, qui promet un été mouvementé du côté de la ville rose, qui devrait fortement renouvelé son effectif et son staff la saison prochaine. Pour la saison actuelle, rendez-vous dans 1 semaine pour savoir qui du Racing 92, du Stade Français, voire de Pau accompagnera Montpellier, Toulon et Castres en barrages ?
En basket NBA, le 1er tour des play-offs a livré son verdict. A l’Est, pas de surprise du côté des champions en titre, qui malgré une fin de saison difficile marquée par de nombreuses défaites et beaucoup de doutes, ont sweepé de (trop) faibles Pacers d’Indiana, qui n’ont jamais pu inquiéter les coéquipiers de Lebron James, une nouvelle fois en mission (comme l’an dernier) dans ces phases finales 2017 :
Dans les autres oppositions à l’Est, pas de surprise à signaler. Après avoir perdu ses deux premiers matchs à domicile dans les conditions difficiles que tout le monde connait (décès accidentel de la sœur d’Isaiah Thomas), les Celtics de Boston n’ont fait qu’une bouchée des Bulls de Chicago, battus 4 matchs à 2 sur la série. Mêmes score pour Toronto et Washington, emmené par un John Wall, qui ne cesse progresser, respectivement face à Milwaukee et Atlanta. Les Raptors et les Wizards auront donc l’honneur d’affronter les deux premiers de la saison régulière en ½ finales de conférence.
A l’Ouest, les Warriors, largement au-dessus du lot et qui dispose encore d’une marge de progression énorme, ont très facilement disposé Trail Blazers de Portland, sans concéder la moindre défaite. Malgré un Kevin Durant, encore diminué par sa blessure au genou de fin de saison et un Klay Thompson sur courant alternatif, les californiens passent sans encombre ce 1er tour. Ce n’est pas le cas pour leurs voisins de Los Angeles, les Clippers, qui ont une nouvelle fois perdu leur star Blake Griffin, sur blessure et cédé dès le 1er tour des play-offs face à une équipe moins bien classé en saison régulière , en l’occurrence, le Jazz d’Utah du français Rudy Gobert, qui s’impose lors du 7ème match au Staple Center de LA. Dans le duel des MVP, James Harden, bien mieux épaulé par ses coéquipiers des Rockets, n’a fait qu’une bouchée de Russel Westbrook, 4 matchs à 1, dans un duel, qui a parfois tourné à la caricature (43 tirs tentés par le meneur d’OKC lors du match 2). Enfin dans la série opposant les Spurs de San Antonio aux Grizzlies de Memphis, la hiérarchie a été respectée, notamment grâce à un Tony Parker, qui a retrouvé ses jambes de 20 ans dans ces phases finales 2017, comme lors du match 6, le dernier de cette série remportée 4 à 2 par les Texans, qui rejoignent donc leurs voisins de Houston en ½ finale de conférence :
Enfin en Tennis, Rafael Nadal a signé une nouvelle « décima » en s’imposant, comme il y a 15 jours à Monte-Carlo, pour la 10ème fois sur les terrains de Barcelone :
Invaincu cette saison sur terre battue et vainqueur de son 51ème trophée sur cette surface, le majorquin, tombeur en finale de Dominic Thiem 6/4 – 6/1, sera le grand favori d’une édition de Roland Garros, qui tentera de remporter également pour la 10ème fois. Un exploit, qui serait monumental pour un champion hors normes. A l’inverse, le doute persiste du côté du numéro 1 mondial, Andy Murray, qui a tout de même réussi à rallier les ½ finales, mais qui s’est incliné face à l’Autrichien Dominic Thiem. A l’évidence, le britannique ne se présentera pas dans les meilleures dispositions porte d’Auteuil dans quelques semaines. Du coup, le principal rival de l’espagnol pourrait bien être Roger Federer, qui a d’ores et déjà annoncé, qu’il avait bien pour objectif d’être présent à Paris fin mai. A moins que le français, Lucas Pouille, ne vienne créer la sensation ? Déjà ½ finaliste sur le rocher, il y a 15 jours, le jeune tricolore s’est offert le second titre de sa carrière, après le tournoi de Metz en 2016, en disposant du britannique Aljaz Bedene, en finale à Budapest 6/3 – 6/1.
Sportivement,
L'équipe Sportive de weekly.fr
@Passion_Sport