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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 27 juin au 03 juillet 2016

L'élimination surprise de Novak Djokovic sur les gazons londoniens, l'Euro 2016 avec la qualification facile de la France pour les ½ finales face à l'Allemagne et les surprenants gallois qui défieront les portugais, les débuts de la grande boucle 2016, mais aussi le grand prix de F1 d'Autriche marqué par un nouvel accrochage entre les 2 coéquipiers de Mercedes, Hamilton et Rosberg ou encore la Ligue Mondiale de Volley, qui verra une nouvelle fois, les français, tenants du titre, participer au Final Six.

L’événement de la semaine sportive écoulée est à mettre au crédit de Sam Querrey. Le tennisman américain de 28 ans a tout simplement réalisé l’un des plus grands exploits de cette année 2016 en éliminant dès le 3ème tour de Wimbledon le double tenant du titre et détenteur des 4 derniers majeurs de tennis en cours, le serbe, Novak Djokovic :

L’incontestable numéro 1 mondial ne réalisera donc pas la passe 3 sur le gazon londonien et ne réalisera donc pas non plus le grand chelem cette saison, après avoir pourtant remporté les 2 premières levées des tournois majeurs, l’Open d’Australie et Roland-Garros. Le serbe interrompt également son record de victoires consécutives en grand chelem à 30 et quitte un tournoi majeur avant les ¼ de finales pour la première fois depuis 2009. Pour Sam Querrey, il s’agit tout de même de la 1ère victoire sur un joueur du Top 10 en majeur et il se l’offre face au, peut-être, meilleur joueur de l’histoire, qui a eu la décence et l’honnêteté de reconnaitre la victoire de son adversaire et de ne pas évoquer une éventuelle blessure pour excuser sa contre-performance. Cette élimination inattendue ouvre les portes des ½ finales à Milos Raonic dans le haut du tableau masculin, tandis que Roger Federer, qui pourrait retrouver le canadien à ce stade de la compétition peut lui légitimement rêver à retrouver enfin une couronne londonienne, qui lui échappe depuis 2012, année de son dernier titre majeur. Mais l’événement de l’autre côté de l’Atlantique n’est pas seulement sur les gazons de courts mais également dans le ciel anglais, puisque pour la première fois depuis 2004, les mauvaises conditions météorologiques ont obligé les organisateurs à faire jouer les joueuses et joueurs le dimanche, qui est traditionnellement jour de repos. Parmi les autres résultats significatifs dans le tournoi masculin, signalons la présence en 1/8ème de finale de Nicolas Mahut, qui aura la lourde responsabilité de défier le tombeur de « Nole », après avoir sorti au tour précédent son partenaire de double, Pierre-Hugues Herbert. Dans le bas du tableau, Andy Murray continue sa route sans encombre et peut, comme Roger Federer, rêver d’un nouveau sacre sur ses terres. Pour cela, il devra franchir l’obstacle du fantasque australien, Nick Kyrgios. Côté français, après 2 premiers tours difficiles, le 3ème tour a été beaucoup plus satisfaisant avec la victoire pleine de sérénité de Richard Gasquet, qui n’a pas douté même après avoir perdu le 1er set face à Albert Ramos, le combat de Jo-Wilfrid Tsonga, qui est revenu de 2 sets à 0 face à John Isner pour s’imposer finalement 19 à 17 dans un 5ème set, interminable qui n’a pas atteint les sommets du match Isner-Mahut, mais qui tout de même duré plus de 2 heures, et surtout l’exploit de Lucas Pouille, qui a sorti en 4 sets le revenant Juan-Martin Del Potro, tombeur de Stan Wawrinka au tour précédent. Avec 4 français en 1/8ème de finale de Wimbledon, les tricolores sont particulièrement bien représentés, sachant qu’au moins l’un d’entre eux verra les ¼ de finales puisque Richard Gasquet et Jo-Wilfrid Tsonga s’affronteront dans un match 100% tricolore.

Côté féminin, Serena Williams continue sa route vers le record tant attendu de Steffi Graff de 22 victoires en grand chelem. Pour cela la joueuse américaine s’est déjà rapprochée d’un autre record, celui de Martina Navratilova (306) en remportant la 300ème victoire en tournoi majeur de sa carrière. Une chose est certaine, la championne américaine ne verra pas la jeune espagnole, Muguruza, la privé de la victoire cette semaine, puisque la n°2 mondiale a déjà été éliminée dès le 2nd tour. Désormais, la cadette des sœurs Williams devra surtout se méfier de ses compatriotes, Coco Vandeweghe et Madison Keys, de la polonaise Agnieszka Radwanska, de la roumaine Simona Halep voire de sa sœur Venus, qui bénéficie d’un tableau dégagé jusqu’aux ½ finales. Côté française, c’est l’hécatombe puisqu’aucune tricolore n’est ^présente lors de ces 1/8ème de finale !

En Football, l’Euro 2016 a livré son verdict des ½ finales. Premier qualifié, le Portugal continue sa route, bien que les coéquipiers de Cristiano Ronaldo n’aient remporté qu’un seul match, qui plus est en prolongations, depuis le début de la compétition. Ce jeudi, les hommes de Fernando Santos, ont eu recours aux tirs aux buts, lors d’un match soporifique, uniquement ponctué par les réalisations du buteur du Bayern de Munich, Robert Lewandoswki et de la future perle de ce même club bavarois, Renato Sanches, 18 ans, pour se débarrasser d’une équipe de Pologne, pourtant plus méritante dans le jeu. Au prochain tour, les lusitaniens retrouveront les surprenants gallois, qui ont réalisé un match incroyable pour se débarrasser de diables rouges, qui faisaient figure de candidat à la finale dans un haut de tableau particulièrement ouvert. Et pourtant, on ne donnait pas chère de la peau des gallois, après le début de match tonitruant des belges ponctué d’un but splendide du romain, Radja Nainggolan. Mais c’était sans compter sur le cœur et aussi le talent des coéquipiers de Gareth Bale, qui sont rapidement revenu au score par l’intermédiaire de leur capitaine, Ashley Williams, auteur d’un coup de tête rageur sur corner. Au retour des vestiaires, les dragons repartaient de plus belle et étouffaient totalement une équipe belge méconnaissable, malgré l’entrée en jeu du guerrier de Manchester United, Marouane Fellaini, et prenaient naturellement l’avantage sur un petit exploit technique de leur avant-centre, Hal Robson-Kanu :

Dès lors, le match était pratiquement plié et malgré les quelques poussées belges en fin de match, ce sont bien les gallois qui valident leur billet pour le prochain tour grâce à un but de Sam Vokes en fin de match et signent, jusqu’à présent, l’exploit de cette compétition avec l’Islande, tombeur de l’Angleterre en 1/8ème de finale.

Dans le choc de ces ¼ de finales, les allemands et les italiens ont dû avoir également recours à la difficile et cruelle séance des tirs aux buts pour se départager. Après un match tactique et fermé, chacun pensait que les hommes de Joachim Löw avaient fait le plus dur en ouvrant le score par l’intermédiaire du gunner, Mesut Özil. Pourtant, les transalpins, guidés par leur coach charismatique et fantasque, futur manager de Chelsea, Antonio Conte, allaient profiter d’une grossière erreur du défenseur du Bayern, Jérôme Boateng, auteur d’une main indiscutable dans sa surface, pour revenir au score, grâce à un penalty, transformé par le défenseur de la Juventus, Andrea Barzagli. Au final, après une séance de tirs aux buts épique, qui a vu de nombreux ratés des 2 côtés et des arrêts des 2 meilleurs gardiens au monde actuels, Manuel Neuer et la légende aux 160 sélections, Gianluigi Buffon, ce sont les allemands qui s’imposent sur leur 9ème tentative signée Jonas Hector, après un dernier raté de Matteo Darmian, et qui éliminent ainsi l’Italie, pour la première fois de leur histoire dans un tournoi majeur, Euro ou Coupe du monde, gagnant le droit de défier au prochain tour l’équipe de France, hôte de ce tournoi. En effet les français n’ont pas tremblé lors de ce ¼ de finale surprenant face à l’Islande et ne sont pas tombé dans le même piège que les anglais, qui avaient très largement sous-estimé la sélection nordique, pourtant tombeur des Pays-Bas en phase de qualification, puis des autrichiens et des portugais en phase de poule. Sérieux, appliqués et réalistes, les tricolores ont rapidement asphyxiés leurs adversaires et concrétisés leur occasion pour mener rapidement 2 à 0 dès la 20ème minute avec des buts de Giroud et Pogba. Sonnés, les scandinaves terminaient même la mi-temps avec déjà 4 buts de retard après de nouvelles réalisations de Payet, puis de Griezmann, qui devient meilleur buteur de la compétition avec 5 réalisations. Au retour des vestiaires, le match était donc déjà plié mais les islandais avaient le mérite de se battre jusqu’au bout avec la réduction du score du joueur nantais, Sigthorsson. Mais Olivier Giroud se chargeait d’éteindre rapidement les dernières velléités des vikings avec un doublé moins de 3 minutes après la réduction du score islandaise. Rassuré, Didier Deschamps se permettait de sortir les 2 joueurs susceptibles de rater la ½ finale, Giroud et Koscielny et le dernier but islandais marqué en fin de match ne changeait évidemment l’issue d’une rencontre, que les français ont maitrisés de bout en bout pour gagner le droit de défier les champions du monde en titre allemands, lors d’un match qui sera une finale avant l’heure de cet Euro 2016, qui retrouve un peu de couleurs avec cette belle victoire tricolore :

Cette lourde défaite n’altère cependant en rien le formidable parcours et le vent de fraicheur soufflée par cette surprenante et généreuse équipe islandaise, qui a justifié à elle-seule la volonté de Michel Platini de passer cet Euro à 16 équipes et de l’ouvrir aux soi-disant « petites » équipes européennes …

Toujours en Football, le mercato estival a démarré en plein Euro et quelques premiers transferts importants ont été annoncés. Ainsi et comme prévu, Zlatan Ibrahimovic s’est engagé avec Manchester United pour découvrir le dernier championnat majeur manquant à son palmarès et aider les Red Devils a reconquérir l’Angleterre et retrouver la Ligue des Champions. Toujours en Angleterre, Nolito a signé avec Manchester City pour rejoindre la colonie espagnole du nord de l’Angleterre, dirigée désormais par Pep Guardiola. En Espagne, le fait majeur est la prolongation de Neymar jusqu’en 2020 au Barca, qui enregistre également l’arrivée du lyonnais Samuel Umtiti. Enfin en France, le PSG, qui enregistre l’arrivée sur son banc de l’entraineur espagnol, Unai Emry, triple vainqueur de l’Europa League, a commencé son revirement en recrutant des joueurs moins clinquants mais tout aussi précieux, comme Hatem Ben Arfa, libre après son départ de Nice ou encore le polonais du FC Séville Grzegorz Krychowiak, sans oublier le latéral belge, Thomas Meunier, qui remplace numériquement Grégory Van Der Wiel. Par contre, du côté de la Canebière, c’est l’inquiétude qui domine encore cette année, avec les départs de Benjamin Mendy pour Monaco, de Steve Mandanda pour Crystal Palace ou encore de Michy Bastuayi pour Chelsea. Certes le jeune belge de 22 ans devient le plus gros transfert de l’histoire olympienne avec une opération estimée à 40 millions d’euros, mais les solutions pour le remplacer ne se bousculent et l’incertitude autour de son rachat rende l’avenir du club phocéen particulièrement hasardeux et inquiétant, surtout pour des supporters toujours aussi exigeants et impatients.

En Cyclisme, ce week-end marquait les grands débuts du tour de France sur les terres bretonnes, avec en tête d’affiche le duel tant attendu entre Christopher Froome et Nairo Quintana. Dans une édition 2016 plus montagneuse que les précédentes, notamment marquée par 2 arrivées au sommet, un contre-la-montre en côte et un passage par les difficiles cols pyrénéens espagnols, normalement réservés au tour d’Espagne, le colombien pourrait bien parvenir enfin à surprendre l’anglais, tenant du titre et également vainqueur de l’épreuve en 2013. Normalement réservée aux rouleurs, la première étape était, cette année, offerte aux sprinters en ligne et c’est l’inoxydable anglais, Mark Cavendish, qui a profité de l’occasion pour s’offrir son 29ème succès sur la grande boucle, en surprenant les grands favoris allemands, Marcel Kittel et André Greipel, et revêtir le premier maillot jaune de sa carrière. Malheureusement l’anglais n’aura pas profité longtemps de sa tunique dorée, qu’il a du abandonner dès la seconde étape, remportée par Peter Sagan, lors d’une arrivée plus escarpée, beaucoup plus adaptée à son profil de sprinter finisseur. Cependant ses 2 premières étapes ont surtout été marquées par les 2 chutes de l’outsider du classement général, Alberto Contador, dont celle de la première étape, particulièrement spectaculaire :

L’espagnol, qui pouvait rêver de jouer les trouble-fêtes dans cette épreuve a déjà perdu prés d’une minute sur les 2 favoris et blessé à l’épaule, aura beaucoup de mal à défendre ses chances jusqu’à l’arrivé finale à Paris le 24 juillet prochain. Les prochains étapes toujours promises aux sprinters devraient enfin lancer le duel entre les 2 spécialistes allemands en attendant les premiers cols prévus le 08 juillet avec l’arrivée dans les Pyrénées. Malheureusement pour le clan tricolore, les absences pour blessures de Nacer Bouhanni et Arnaud Demaré, ne laissent comme seul spécialiste de la discipline, le local Bryan Coquard, qui aura beaucoup de mal à contester l’hégémonie des cadors de la discipline pour glaner le premier succès français de cette édition 2016, pleine de promesses.

En Formule 1, le grand prix d’Autriche a, de nouveau, été le théâtre d’une passe d’armes musclé entre les coéquipiers de Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Sur le circuit de Spielberg, qui porte décidemment bien son nom, les deux pilotes argentés nous ont offert un dernier tour digne des plus grands scénarios hitchcockiens, avec un dépassement osé de l’anglais sur son coéquipier allemand, qui a entrainé des dégâts sur la monoplace du second :

Au final, c’est donc le champion du monde en titre, qui s’impose devant le surprenant hollandais Max Verstappen, qui confirme enfin son 1er grand prix prometteur au volant de sa Red Bull et le finlandais de Ferrari, Kimi Raïkkönen. Nico Rosberg termine lui seulement 4ème après avoir ramené sa voiture accidenté à l’arrivée, malgré une pénalité de 10 secondes pour avoir provoqué l’accrochage avec son coéquipier et une réprimande de la FIA pour avoir conduit une voiture endommagée sur le dernier tour, au lieu de s’arrêter. Lewis Hamilton, lui, est exempté de toute sanction, malgré son dépassement sous drapeau jaune et conserve donc le bénéfice de sa victoire. Parti au 9ème rang sur la grille, après une sanction de 5 place suite au remplacement de sa boîte de vitesses, comme Nico Rosberg, le pilote Ferrari, quadruple champion du monde, a longtemps cru tenir son exploit, mais a finalement dû abandonné au 27ème tour, trahi par ses pneumatiques. Au rayon des satisfactions de ce grand prix, qui laissera une trace indélébile sur cette saison 2016 particulièrement mouvementée, on retrouve Jenson Button, qui parvient à hisser sa MacLaren au 6ème rang, mais également le français Romain Grosjean, dont la Haas termine juste derrière l’anglais à la 7ème place, mais surtout le jeune allemand Pascal Wehrlein, tout juste âgé de 21 ans et qui offre à l’écurie Manor son premier point de la saison, et le premier depuis 2014 et un certain Jules Bianchi alors que l’écurie s’appelait encore Marussia, en terminant brillamment 10ème. Au classement des pilotes, Lewis Hamilton revient donc à seulement 11 points de son coéquipier allemand en reprenant 13 points à son rival sur ce grand prix, tandis que derrière le duo Mercedes, le duo de Ferrari Vettel- Raïkkönen est désormais à égalité à déjà 57 points du leader. Autant dire que le titre devrait se jouer entre les 2 flèches d’argent, qui domine le classement constructeur, loin devant les Ferrari à 103 points et les Red Bull à 135 points.

En Volley-ball, la ligue mondiale avait rendez-vous en France ce week-end et le Team Yavbou a répondu présent sur ses terres en se hissant au final six de la compétition, qui aura lieu à Cracovie, du 13 au 19 juillet prochain. A quelques jours des jeux olympiques de Rio, les français confirment donc leur statut d’ogre du volley-ball mondial, en battant la Pologne, championne du monde en titre, 3 sets à 1 :

Leur défaite face au Brésil dans un match sans enjeu, le lendemain, n’y change rien et les français pourront bien défendre le titre acquis l’an dernier, face aux autres nations phares de la discipline, à savoir, l’Italie, les Etats-Unis, la Serbie, le pays hôte, la Pologne et donc le Brésil, grand favori d’une compétition, qui servira de répétition générale aux Jeux Olympiques.

Enfin pour conclure cette rétrospective, un mot d’athlétisme avec l’inquiétude qui règne autour de la participation d’Usain Bolt pour les prochains Jeux Olympiques de Rio :

En effet le sprinter jamaïcain qui tentera un 3ème triplé olympique sur 100m, 200m et 4x100m, après ceux de Pékin et Londres, n’a pas terminé les qualifications jamaïcaines en raison d’une blessure à la cuisse. Evidemment la légende de l’athlétisme pourra être repêchée par sa fédération sur exemption médicale, mais encore faut-il qu’il soit rétabli pour pouvoir raisonnablement défendre ses chances, notamment face aux américains et au français Jimmy Vicaut, meilleur performer de l’année.

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