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International

L’essentiel de l’actualité internationale du 21 au 27 novembre 2015

Le niveau d’alerte maximal en Belgique. L’attaque de l'hôtel Radisson Blu à Bamako. La rencontre entre Vladimir Poutine et l'ayatollah Khamenei au sujet de la Syrie. Le bombardier russe abattu par l'aviation turque. L’assassinat de l’opposant Luis Diaz au Venezuela. Ou encore la tournée du pape François en Afrique… C’est le rattrapage de l’actualité internationale de la semaine.

En Belgique, après cinq jours en niveau d’alerte maximal, la vie a repris son cours à Bruxelles. Le métro et les écoles, qui sont restés fermés quasiment toute la semaine, ont rouvert. Toutefois, concernant les rassemblements, le gouvernement a décidé de privilégier une analyse au cas par cas. La menace terroriste est toujours sérieuse, mais, selon le Premier ministre, "le caractère imminent, selon les différentes indications, n’est plus présent de la même manière". Le niveau 3 reste toutefois un niveau sérieux, "qui justifie le maintien ou la prise de mesures adaptées".
En parallèle, l’enquête progresse. Deux jours après les attentats de Paris, la police belge avait déjà interpellé deux hommes, Mohammed Amri et Hamza Attou, soupçonnés d’avoir fait partie de l’équipe chargée de récupérer Salah Abdeslam en France. Cette semaine, ils ont été inculpés de participation aux activités d’un groupe terroriste et d’assassinats terroristes. Un troisième suspect, Lazez Abraimi, a été mis en examen. Il est soupçonné d’avoir convoyé Salah Abdeslam dans sa voiture le lendemain des attentats. Ali Oulkadi, un ami d’enfance des deux frères Abdeslam, est également soupçonné d’avoir convoyé Salah Abdeslam. Il est actuellement en détention. Mercredi, un cinquième suspect a été interpellé à Bruxelles. Hier, un sixième suspect a été inculpé, mais on ne connait pas son identité. Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, l’un de ses complices présumés, sont eux toujours activement recherchés.

Au Mali, l'hôtel Radisson Blu à Bamako a été la cible des terroristes, vendredi dernier. Un groupe d’hommes armés ont retenu en otage environ 150 clients et employés. Selon le ministère malien de la Sécurité intérieure, 133 personnes ont été exfiltrées. Vingt personnes sont mortes, dont quatorze étrangers. Les deux assaillants ont été tués. Hier, deux suspects ont été arrêtés. L'attentat a été d’abord revendiqué par le groupe djihadiste de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, "avec la participation" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avant d’être aussi revendiqué par le Front de libération du Macina (FLM).

Mardi, Daech a attaqué un bus de la garde présidentielle à Tunis et a revendiqué cet attentat-suicide qui a fait douze morts. L’enquête avance vite. Les autorités ont identifié l’auteur de l’attaque et arrêté plus de trente personnes. Le président de la Tunisie, Beji Caïd Essebsi, a décrété l’état d’urgence pour trente jours.

Cette semaine, Daech a également frappé l’Égypte avec l’attaque d’un hôtel de la péninsule du Sinaï, dans l'est du pays. Quatre personnes ont été tuées, dont un juge et deux policiers. L’hôtel abritait des magistrats chargés de superviser le scrutin des élections législatives en cours. L’attentat a été revendiqué par la branche égyptienne de l'Etat islamique, qui se fait appeler Province du Sinaï.

Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a rencontré le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Khamenei. Les deux hommes sont d’accord et rejettent toute "tentative extérieure de dicter" son avenir à la Syrie. Les deux grands alliés du régime de Bachar el-Assad ont donc, une nouvelle fois, réaffirmé qu’ils s’opposaient au départ du président syrien. Un départ souhaité notamment par les États-Unis et l'Arabie saoudite. Après cette rencontre, Vladimir Poutine s’est entretenu avec son homologue iranien Hassan Rohani. Le président Poutine a confirmé être prêt à accorder "un crédit de cinq milliards de dollars à l'Iran" pour développer les relations commerciales entre les deux pays.

C’est l’incident diplomatique de la semaine. Mardi, l'aviation turque a abattu un bombardier russe, près de la frontière avec la Syrie. Selon Ankara, l’appareil avait violé son espace aérien, et a été abattu "malgré les avertissements" de la Turquie. Selon Moscou, l’appareil se trouvait dans l'espace aérien syrien. Si les deux pilotes ont réussi à s’éjecter, l’un des deux a été tué par des tirs avant de toucher le sol et l’autre est porté disparu. Vladimir Poutine, qui a qualifié l’évènement de "coup de poignard", a prévenu qu'il y aurait des "conséquences sérieuses".

L’escalade de violences se poursuit en Cisjordanie une jeune Israélienne a été poignardée par un Palestinien. Ce dernier a ensuite été abattu par les forces israéliennes. Deux autres Palestiniens ont par ailleurs été tués et une jeune fille de 16 ans, accusée d’avoir tenté de poignarder un Israélien, a été écrasée par un colon juif à bord d’un véhicule avant d’être tuée par des soldats. Cette vague de violences, qui dure déjà depuis deux mois, a fait plus de 100 morts.

En Birmanie, un glissement de terrain dans une mine de jade a fait plus de cent morts, dans le nord du pays.

À dix jours des élections législatives du 6 décembre prochain, Luis Diaz, un responsable du parti d'opposition Action démocratique (AD), a été assassiné au Venezuela. Il a été tué par balle à la fin d'un meeting. Les États-Unis, qui ont dénoncé ce crime, ont demandé au gouvernement vénézuélien d'assurer la protection de tous les candidats. D’autant que de nombreux élus de l’opposition ont déjà subi des agressions.

Élections. Le week-end dernier, en Argentine, c’est Mauricio Macri, à la tête d’une large coalition allant des radicaux de feu le président Raul Alfonsin, qui est devenu le nouveau Président du pays. Le maire de Buenos Aires ne partait pourtant pas favori.

Disparition. En Corée du Sud, l'ancien président Kim Young-Sam est décédé à l'âge de 87 ans d'une infection du sang, le week-end dernier. Celui qui dirigea le pays de 1993 à 1998 a eu le droit à des funérailles nationales, ce jeudi à Séoul.

Et pour finir, la tournée du pape François en Afrique. Depuis le Kenya, le souverain pontife a très fermement condamné la radicalisation des jeunes qui sont "rendus extrémistes" pour commettre des "attaques barbares" injustifiables au nom de Dieu. Il a appelé les musulmans, les protestants et les catholiques à résister ensemble. Il a également visité un bidonville pollué de Nairobi, avant d’aller à la rencontre de la jeunesse kényane. Il devait ensuite s’envoler pour l’Ouganda, deuxième étape de son voyage en Afrique.

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