L’événement de cette semaine sportive est évidemment la victoire inattendue de l’allemande Angelique Kerber en finale de l’Open d’Australie face à la grandissime favorite, l’américaine Serena Williams, qui perd ainsi l’occasion d’égaler le record de Steffi Graff de 22 victoires en tournois majeurs. Il semble d’ailleurs que ce record tétanise totalement la championne américaine puisqu’elle s’était déjà inclinée lors du précédent majeur, à l’US Open, en ½ finale, déjà à la surprise générale face à l’italienne Roberta Vinci. A 28 ans, Kerber remporte ainsi son premier titre majeur sur 33 disputés et grimpe par la même occasion à la seconde place du classement WTA, derrière son adversaire, qui conserve évidemment son fauteuil de leader, mais devra patienter pour rejoindre Steffi Graff dans l’histoire du tennis féminin et espérer battre un jour le record absolu en la matière de 24 victoires de Margaret Smith Court. En terme de chiffres, c’est la 1ère fois que Serena Williams s’incline lors d’un 3ème set en finale d’un majeur et c’est seulement sa 5ème défaite en 26 finales jouées, tandis que l’allemande remporte seulement son 2ème match face à une joueuse du Top 10 en majeur et bat la numéro mondiale pour la 1ère fois en 720 matchs joués (8 défaites jusqu’à présent). Ces quelques chiffres démontrent l’ampleur de l’exploit réalisé par la joueuse allemande, dont je vous invite à revoir les meilleurs moments :
Côté masculin, aucune surprise : c’est le serbe Novak Djokovic, qui s’impose sans trembler en finale face à son principal rival : Andy Murray :
Malgré une belle résistance de l’écossais dans les 2 derniers sets, le numéro un mondial était, une fois de plus, beaucoup trop fort pour ces adversaires et a de nouveau fait étalage de sa domination sans partage sur le tennis mondial. Au final, le désormais détenteur de 11 tournois majeurs n’aura cédé que 3 sets dans ce tournoi, dont 2 face au français Gilles Simon en 1/8ème de finale et un face au champion suisse, Roger Federer, en ½ finale. Le serbe commence donc l’année 2016 comme il avait conclu 2015, à savoir sur une impression d’invincibilité et sur un sentiment d’impuissance de ces adversaires, quels qu’ils soient. Certes la saison ne fait que démarrer, mais « Nole » semble, plus que jamais, candidat à un grand chelem sur la saison, mais pour cela il devra vaincre la malédiction de la Porte d’Auteuil.
En Football, commençons par l’actualité hexagonale et par la coupe de la Ligue, dont les ½ finales se déroulaient en milieu de semaine. Les 2 matchs ont vu le PSG, vainqueur pour la 3ème fois en quelques jours de Toulouse, sur le score de 2 à 0 et Lille, qui a étrillé, 5 buts à 1, une équipe de Bordeaux, visiblement plus concentré sur le championnat, se qualifier pour la finale qui aura lieu au Stade de France le 23 avril prochain. Le club francilien y défendra donc l’un de ses 4 titres l’an dernier face à une équipe lilloise, qui a retrouvé quelques couleurs depuis l’arrivée sur son banc de Frédéric Antonetti et qui n’aura rien à perdre face à l’ogre de la capitale.
En championnat, la 23ème journée s’ouvrait sur une affiche alléchante au Vélodrome entre des marseillais, qui doivent une revanche à leur précieux public et des lillois en plein renouveau. Après 25 premières minutes d’excellente facture, durant lesquelles l’OM aura surement dû ouvrir la marque, les joueurs olympiens sont retombés dans leurs travers à domicile et se sont rapidement montré incapable de faire le jeu, sans inspiration offensive et fébriles défensivement surtout avec les absences de Mandanda et Lassana Diarra, et ont donc laissé les dogues s’installer dans le match. C’est ainsi tout naturellement que les hommes du capitaine Rio Mavuba ont ouvert la marque sur un petit exploit de leur côté droit, Boufal-Corchia, qui a profité des largesses de Paolo De Ceglie, entré en cours de match. Les phocéens semblaient alors se diriger vers une nouvelle défaite à domicile cette saison, surtout après l’expulsion de Barrada, quand ce même De Ceglie a tout d’abord provoqué un coup-franc évitable de Morgan Amalfitano, avant de placer une tête à bout portant repoussée difficilement par le portier lillois dans les pieds d’Antoine Rabillard, qui égalise à la 96ème minute. Ce match nul inespéré des olympiens ne suffit cependant pas à gommer les carences montrées à domicile par l’équipe de Michel, qui voit un peu plus ses rêves européens s’envoler. Autre équipe dans la même situation que l’OM, l’OL a également laissé passer une belle occasion de recoller au peloton de tête en s’inclinant en Corse face au Sporting Club de Bastia, 1 but à 0, sur un but de l’ancien marseillais, Brandao. Ce résultat permet aux corses de s’éloigner un peu plus de la zone rouge, toujours occupé par Troyes, battu à domicile par Nantes, Toulouse, également battu à domicile par Guingamp et désormais Reims, qui continue sa descente aux enfers et qui a été défait à Lorient 2 à 0. Dans le haut du tableau, Angers a étrillé l’AS Monaco, 3 buts à 0 et reprend ainsi aux niçois, battu à Caen, la 3ème place du podium. Enfin dans le dernier match de la journée, le PSG a égalé le record d’invincibilité des nantais de 1994-1995, en s’imposant sans trembler à Saint-Etienne, sur un doublé de l’inévitable Zlatan Ibrahimovic, afin d’atteindre la barre des 32 matchs sans défaite, en cumulant la fin de la saison dernière et la saison actuelle. Avec désormais 34 points d’avance sur leur nouveau dauphin Reims, les parisiens devraient pouvoir rapidement fêter leur 4ème titre consécutif de champion et se concentrer sur leurs autres objectifs et notamment la ligue des Champions.
En Espagne, l’affiche de la journée opposait le leader barcelonais à son dauphin l’Atlético Madrid :
Après une entame de match, qui a vu les madrilènes prendre rapidement l’avantage par Koké, dès la 10ème minute, les blaugrana ont rapidement trouvé leurs marques pour reprendre l’avantage avant la pause par les inévitables Messi et Suarez. Le match était alors joué, d’autant plus que les madrilènes finiront celui-ci à 9 après les expulsions de Filipe Luis peu avant la mi-temps et de Godin Suarez après l’heure de jeu. Les barcelonais comptent désormais 3 points d’avance sur leur adversaire du soir avec 1 match en moins et disposent désormais d’un précieux joker dans al course au titre. Dans le même temps, le Real Madrid de Zizou recevait l’autre équipe de Barcelone, l’Espanyol à Bernabeu, et comme de coutume depuis l’arrivée du français sur son banc, les merengue ont été intraitables en atomisant les pauvres barcelonais sur le score sans appel de 6 à 0 avec un nouveau triplé de leur star portugaise Cristiano Ronaldo et un but du français Karim Benzema. Avec cette nouvelle démonstration à domicile, les madrilènes restent à 4 points des blaugrana, mais recollent à seulement 1 point de leur rival local, l’Atlético.
En Allemagne, l’année 2016 démarre sur les mêmes bases que la fin d’année 2015, pour une équipe du Bayern de Munich, qui ne semble pas encore souffrir du départ en fin de saison de son manager, Pep Guardiola. Faciles vainqueurs 2 à 0 d’Hoffenheim dans son antre de l’Allianz Arena, les bavarois conservent 8 points d’avance sur une équipe du Borussia Dortmund, qui s’est imposée sur le même score face à Ingolstadt. Derrière les 2 ogres du football allemand, c’est le néant avec une équipe de Berlin qui pointe déjà à 18 longueurs du leader et Leverkusen, dernier qualifié pour la prochaine Champions League, qui compte déjà 21 points de retard sur les coéquipiers de Franck Ribéry, dont le retour définitif est annoncé prochainement.
En Angleterre, le milieu de semaine a vu Liverpool et Manchester City se qualifier pour une alléchante finale de coupe de la Ligue. Les Reds ont dû avoir recours aux tirs aux buts, malgré leur victoire à l’extérieur au match aller, pour se défaire d’une vaillante équipe de Stoke City tandis que les Citizen ont effacé la défaite concédée à Everton, en s’imposant 3 buts à 1 à l’Ethihad Stadium et ainsi gagné le droit de disputer aux hommes de Jürgen Klopp le premier trophée décerné cette année en Angleterre, le 28 février prochain. Le week-end anglais était, lui, consacré au 4ème tour de la Cup, durant lequel tous les principaux cadors de la Premier League se sont imposés, exception faite de Liverpool, qui a concédé le nul à Anfield face au West Ham de Dimitri Payet, et devra donc aller chercher sa qualification à Londres. Ainsi Manchester City s’est imposé 4 à 0 à Aston Villa, Arsenal, 2 buts à 1, à l’Emirates face à Burnley, club de Premiership, Manchester United, 3 buts à 1 à Derby County, également pensionnaire de la seconde division anglaise et Chelsea, 5 buts à 1 face à un autre pensionnaire de Premiership, Milton Keynes.
En Italie, la Juventus continue son incroyable série de victoires consécutives portées ce week-end à 12 en championnat, grâce à leur succès 4 à 0 sur le terrain de Vérone. La vieille dame pointe désormais à la seconde place, derrière le Napoli, qui résiste tant bien que mal à la fantastique remontée des bianconeri, grâce à une 6ème victoire consécutive face à Empoli, 5 buts à 1. Derrière ces 2 leaders, le trou est fait puisque la Fiorentina pointe à 8 longueurs de Naples et L’inter de Milan, après sa lourde défaite 3 à 0 dans le derby de Milan, à 9. L’AS Rome, quant à elle, a enfin renoué avec la victoire, en battant Frosinone 3 à 0 au stade olympique.
Signalons également que le mercato hivernal est désormais terminé et qu’il aura été d’une platitude unique cette saison, en dehors de la Chine, qu ia ura recruté à tout va (Gervinho, Ramires, ...), démontrant une fois de plus son inutilité profonde. Seuls faits réellement notable, l’arrivée de Wagner Love à Monaco ou le retour en prêt de Florian Thauvin à Marseille. Franchement, à part pour satisfaire l’appétit d’agents de joueurs peu scrupuleux, on se demande vraiment l’intérêt de cette période de transfert en plein milieu de saison.
Enfin pour finir sur une note plus positive, retour en image sur le dernier triplé en date, d’André-Pierre Gignac, qui s’éclate vraiment au Mexique dans son club des Tigres de Monterrey :
En Rugby, rien ne va plus pour l’ASM, qui après sa défaite à domicile face à l’UBB (après laquelle Jamie Cudmore, l’emblématique 2nde ligne clermontois avait demandé le départ des entraineurs actuels et le retour de Vern Cotter :
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entrainant son élimination de la coupe d’Europe, s’est une nouvelle fois incliné dans son antre de Michelin face à Montpellier, 19 à 15. Les jaunards pointent désormais à la 4ème place du Top 14, désormais dominé par le tandem formé par des Racigmen, qui se sont imposés facilement face à Oyonnax avec le bonus offensif et par des toulousains, qui ont étrillé, à Ernest Wallon, des palois, totalement dépassés, sur le score de 54 à 3 et la bagatelle de 8 essais. Le néo-bleu, Sébastien Bezy a notamment justifié la confiance placé en lui par le staff de Guy Novès, en signant un match quasi parfait, ponctué d’un doublé et d’un 100% sur les pénalités. En bas de classement, Oyonnax, donc et Agen, qui s’est également incliné à domicile face à Grenoble, ferment la marche et se préparent à une probable relégation en Pro D2, avec déjà respectivement 10 et 6 points de retard sur le 1er non relégable, Pau. Enfin dans le choc de la journée opposant le champion d’Europe en titre, Toulon, au champion de France, le Stade Français, à l’Allianz Arena de Nice, les varois ont évité le piège d’une équipe parisienne en quête de points (actuellement 11ème à 14 points de la qualification), grâce à un essai de Bryan Habana et une belle réussite de leur buteur, Éric Escande, qui a crucifié des parisiens trop indisciplinés en fin de match pour espérer ramener, ne serait-ce qu’une point de bonus de leur déplacement dans le var. Enfin, à désormais 1 semaine du début du tournoi des 6 nations, le staff de Guy Novès a communiqué les noms des 31 joueurs retenus :
pour affronter l’Italie au Stade de France. Les performances des néo-bleus, Bezy, Jedrasiak, Danty ou encore Poirot seront évidemment scruté de prés tant l’engouement autour de cette nouvelle ère du rugby français est grand et porteur d’espoir.
En NBA, le match de la semaine opposait les 2 meilleures équipes du moment, les Golden State Warriors aux San Antonio Spurs. Et le moins que l’on puisse dire est que les californiens n’ont laissé aucune doute sur leur suprématie actuelle sur la ligue. En s’imposant facilement de 30 points, 120 à 90 :
et en s’offrant même le luxe de laisser sur le banc leur star Stephen Curry pendant l’intégralité du 4ème quart-temps, les joueurs de Steve Kerr ont envoyé un message fort à toute la NBA. Après cette victoire de prestige, les Warriors ont enchainé face à Dallas er Philadelphie et voient leur compteur de défaites toujours bloqué à 4 pour désormais 43 victoires. Derrière, les Spurs ont digéré leur défaite à Oakland en battant les Rockets de Houston à domicile avant de subir une nouvelle défaite sur le parquet des Cavs de Lebron James. Les coéquipiers de TP conservent leur seconde place à l’Ouest mais vont devoir regarder dans leur rétroviseur s’ils ne veulent pas voir revenir sur eux le Thunder d’Oklahoma City, qui reste sur une seule défaite lors des 12 dernières rencontres. A l’Est, ce sont toujours les Cavaliers de Lebron James qui dominent la conférence avec un bilan de 34 victoires pour 12 défaites et aucune défaite cette semaine mais l’équipe en forme du moment se nomme les Raptors de Toronto, qui ont signé leur 10ème victoire consécutive cette semaine. Signalons également le retour sur le devant de la scène des Celtics de Boston qui avec 5 victoires consécutives profitent des baisses de régime des Bulls, des Hawks et du Heat pour recoller au haut du classement et prétendre au podium à l’Est. Pour conclure cette page NBA, signalons que les remplaçants du All-Star Game sont connus à l’Est :
Comme à l’Ouest :
Et qu’aucun français, ni même aucun européen n’y figure. Ainsi pour la 1ère fois depuis l’an 2000, la grande messe du basket US sera 100% américaine !
En Pro A, le choc de la Pro A a vu Nanterre disposer du surprenant promu, Monaco, 82 à 76. Avec cette 4ème victoire consécutive, les franciliens reviennent à 1 victoire seulement de la tête de la ligue, toujours occupé par leur adversaire d’un soir, accompagné par Gravelines, également battu à Chalons-Reims et rejoint par Le Mans, qui a disposé d’Orléans. Beau vainqueur à l’Astroballe de l’ASVEL, les strasbourgeois rejoignent également les nanterrois dans le peloton des poursuivants, tandis que le tenant du titre, le CSP Limoges, reste sou le seuil des qualifiés pour les play-offs, malgré sa victoire face au Havre.
En handball, les experts ne fêteront pas un nouveau titre international après leurs récents triomphes aux jeux olympiques, aux championnats du monde et aux championnats d’Europe. Peu concentrés et mal organisés, les tricolores se sont fait surprendre à deux reprises dans ces championnats d’Europe par la Pologne au 1er tour puis la Norvège au second. Ils ont ainsi laissé allemands, espagnols, norvégiens et de surprenants croates, qui ont atomisé la Pologne 37 à 23 lors du dernier match de poule pour rallier le dernier carré, en découdre en ½ finale. Après un match dantesque, remporté en prolongations face aux norvégiens, ce sont les allemands, qui remporte leur premier titre international depuis leur sacre mondial de 2007 en surprenant une équipe d’Espagne, qui s’était débarrassé des croates au tour précédent. Assurément, la Mannschaft, qualifié pour Rio sera un adversaire à surveiller pour les tenants du titre français.
En Ski, un slalom Hommes était au programme en milieu de semaine et a vu la victoire de l’inévitable Henrik Kristoffersen, qui truste les victoires dans cette discipline depuis le début de la saison avec 6 victoires sur 7 courses. Derrière, Marcel Hirscher, libéré de la pression d’Aksel Lund Svindal, forfait jusqu’à la fin de la saison, continue d’engranger des points en vue du gros globe de cristal en fin de saison. Côté français, journée sans, avec Julien Lizeroux en tête de file, mais seulement à la 12ème place a près de 2 secondes du norvégien. Enfin ce week-end, les épreuves de Garmisch ont été perturbées par des conditions météorologiques difficiles et seule la descente a pu avoir lieu. Elle a vu la victoire surprise d’un autre norvégien, Aleksander Aamodt Kilde, qui s’impose devant d’autres descendeurs surprises, Bostjan Kline et Beat Feuz. Visiblement l’absence du « boss » Svindal a donné des idées à nombres de descendeurs, qui vont tenter de se montrer et de glaner des points jusqu’à la fin de la saison. Le meilleur français Adrien Théaux se classe 5ème de cette épreuve, tandis que Johann Clarey a été victime d’une chute, heureusement plus spectaculaire que dangereuse pour le skieur français :
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Côté Femmes, les épreuves de Maribor ont également été perturbées par la météo et seul le slalom géant, qui a vu la victoire de l’allemande Viktoria Rebensburg, a pu été disputé. Pourtant 6ème après la première manche, la française, Tessa Worley, termine finalement 20ème avec une seconde manche désastreuse et laisse le podium à Ana Drev et Tina Weirather. Le général de la discipline est toujours dominé par l’autrichienne Eva-Maria Brem, 4ème ce week-end, tandis que le général reste la propriété de l’américaine Lindsey Vonn, talonné de près par la suissesse Lara Gut.
En ski nordique, le week-end a été marqué par le formidable exploit de l’allemand Eric Frenzel, qui signe un improbable triplé dans les épreuves de combiné nordique de Seefeld. En remportant les 3 épreuves au programme dans la station autrichienne, le champion allemand fait coup double en entrant dans l’histoire de son sport et en prenant à son coéquipier Fabian Riessle la tête de la coupe du monde de la discipline. L’ex leader de la coupe du monde n’aura pas démérité sur ces épreuves puisqu’en compagnie du japonais, Akito Watabe, il a signé également 3 podiums ce week-end. Côté français, la succession de Jason Lamy-Chappuis se poursuit dans la difficulté puisque, François Braud, le meilleur tricolore signe au mieux une 9ème place.
Des épreuves de saut à skis étaient également au programme ce week-end à Sapporo, au Japon. Si le 1er concours disputé samedi a vu la victoire habituelle de Peter Prevc, devant son frère Domen et un autre slovène, Robert Kranjec pour un fantastique triplé, le second a permis à André Fannemel, le norvégien de remporter son 1er concours cet hiver devant son coéquipier, Johann André Forfang, plus coutumier des podiums et des places d’honneur, puisqu’il occupe la 4ème place d’un classement général toujours dominé par Peter Prevc, devant l’allemand Severin Freund, qui s’est contenté des places d’honneur ce week-end (2nd et 4ème) mais s’est montré régulier.
Enfin pour conclure cette chronique, un mot des championnats d’Europe de patinage artistique, qui ont vu les sacres de la russe Evgenia Medvedeva chez les femmes, de l’espagnol Javier Fernandez chez les hommes, qui remporte son 4ème titre consécutif et des russes Volosozhar et Trankov en couple. Mais l’événement du week-end est la victoire du couple français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron en danse sur glace, qui remporte une nouvelle épreuve internationale après leur sacre mondiale en 2015, preuve que les français sont désormais bien installés au sommet de la hiérarchie de leur discipline, après plus de 10 ans de patinage commun. Signalons également la belle performance de Florent Amodio, qui termine au pied du podium masculin.
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