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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 5 au 11 septembre 2015

L'EuroBasket en France et les performances de la bande à TP, les qualifications pour l'Euro 2016 de football également en France et les matchs amicaux des bleus, mais aussi et toujours la Formule 1, le Rugby, avec la préparation de la coupe du monde à venir et la reprise du Top 14, le Tennis à Flushing Meadows ou encore la Vuelta 2015 et les derniers résultats de Golf. Bref toute l'actualité sportive de la semaine en quelques lignes et en images ...

L’information majeure de la semaine écoulée concerne évidemment l’Eurobasket 2016 organisé en France. Grandissime favori de la compétition, les bleus ont parfaitement réussi leurs débuts, emmenés par leur pléiade de joueurs NBA, Nico Batum, Evan Fournier, Geoffrey Lauvergne, Boris Diaw, mais aussi Rudy Gobert, le joueur d’Utah, irrésistible dans la raquette et impressionnant en défense, et surtout, Tony Parker, le leader de cette équipe depuis bientôt 15 ans et plus de 150 sélections et qui a dépassé cette semaine la légende grecque Nikos Gallis pour devenir le meilleur marqueur de l’histoire de l’Eurobasket. Une ligne de plus dans l’immense palmarès de ce champion hors-normes, qui malgré une incroyable carrière NBA, ponctuée par 4 bagues de champions et un titre de MVP des finales, aura toujours répondu présent à l’appel de sa sélection nationale. Malgré une première frayeur face aux modestes finlandais (victoire en prolongations) et une seconde face aux polonais (C.F.

), les français ont par ailleurs enchainés les succès face à la Bosnie-Herzégovine, la Russie et enfin Israël, pour terminer largement en tête de leur groupe et affronter une équipe de Turquie, toujours redoutable malgré l’absence de nombre de ses stars. Dans les autres groupes, l’Espagne, privée de nombreuses stars également, mais malgré tout emmené par Pau Gasol, doit se contenter de la seconde place de son groupe, avec 2 défaites en 5 matchs et affrontera Israël en 1/8ème de finale. Egalement invaincus, tout comme les français, les serbes et les grecs feront figure d’épouvantails dans cette compétition et devront se défaire respectivement des finlandais et des lettons pour rallier les ¼ de finales. Enfin, à noter les surprenantes éliminations des russes et surtout des allemands, malgré la présence de leur star, Dirk Nowitski, qui jouait surement son dernier match avec sa sélection.

En NBA justement, la saison ne débutera que le 27 octobre. L’occasion pour nous de faire le bilan des principales transactions de l’intersaison et de dresser l’état des lieux des principales forces en présence. En tout bien tout honneur, commençons par les français et Nicolas Batum, qui quitte Portland pour rejoindre les Hornets de la Nouvelle-Orléans en échange de Gerald Henderson Jr. et Noah Vonleh

Les autres français, quant à eux, restent dans leurs franchises respectives, sauf Kevin Séraphin qui rejoint les Knicks en agent libre. Au rayon des échanges, peu de transferts majeurs en dehors de celui de Batum et de ceux de Ty Lawson vers Houston ou de Roy Hibbert aux Lakers. Comme souvent en NBA, les principaux mouvements se sont concentrés autour des free agents. Signalons donc, les prolongations dans leurs clubs respectifs de : Lebron James et Kevin Love aux Cavs, de DeAndre Jordan aux Clippers (pourtant à deux doigts de s’engager aux Mavs sans une intervention de dernière minute de ses coéquipiers à Los Angeles) ou encore de Tim Duncan, toujours fidèle aux Spurs. Au rayon des mouvements, le fait majeur de cette intersaison est la signature de LaMarcus Aldridge aux Spurs de San Antonio. Avec cette recrue de poids, combinée à la présence de toutes ses anciennces stars, qui ont participé au titre de 2014, les texans seront armés pour contester à Golden State, le champion en titre, la place de finaliste NBA à l’Ouest. A l’ouest, toujours, attention au retour sur le devant de la scène des joueurs d’Oklahoma City, qui pourront compter sur le retour de leur star, Kevin Durant. A l’Est, par contre, on ne voit pas quelle équipe pourrait empêcher les Cavs et Lebron James de tenter de nouveau leur chance dans l’obtention d’une 1ère bague NBA.

En football, l’actualité du week-end était consacrée aux matchs internationaux et notamment aux qualifications pour l’Euro 2016, qui aura lieu en France. L’énorme sensation de ce week-end est venue des Pays-Bas, qui sont aux portes de l’élimination. En effet avec seulement 10 points en 8 matchs et déjà 4 défaites, les bataves ont déjà tiré un trait sur l’une des 2 premières places directement qualificatives pour la phase finale et ils ne peuvent désormais qu’espérer prendre la 3ème place, synonyme de barrages, à des turques qui comptent 2 points de plus et qui devront jouer contre les islandais et les tchèques, déjà qualifiés. Autant dire que la tâche des Oranje, qui ont pourtant changé de sélectionneur, Danny Blind ayant remplacé Guus Hiddink au début de l’été, s’annonce ardue, voire impossible. Ne pas voir les derniers 1/2 finalistes de la coupe du monde au brésil se qualifier pour l’Euro dans un groupe comprenant la République Tchèque, l’Islande, la Turquie, la Lettonie et le Kazakhstan serait un véritable cataclysme dans le monde du football. Dans les autres groupes, seuls l’Angleterre et l’Autriche ont également validé leurs billets pour la France, l’an prochain. Cependant l’Espagne et l’Allemagne, qui ont tous deux signé deux victoires pendant cette trêve internationale, pour porter leur total de victoires consécutives dans ces éliminatoires à 5, sont en ballotage très favorable. De même, portugais, italiens, belges et gallois n’ont plus besoin que d’une victoire sur l’un des 2 derniers matchs pour rallier également la France en juin prochain. Par contre les suédois de Zlatan Ibrahimovic, qui ont subi 2 défaites en Russie et en Autriche, devront batailler ferme avec ces mêmes russes, voire les monténégrins pour éviter un barrage toujours périlleux.

De son côté, la France, évidemment qualifiée en qualité de pays hôte de la compétition devait se contenter de matchs amicaux. Au-delà de la première sélection d’Anthony Martial, le nouveau phénomène de foire du dernier mercato hivernal, transféré cet été de Monaco à Manchester pour la coquette somme de 50 M€, plus 30 M€ de bonus éventuels, le principal fait marquant de cette trêve est la grave blessure de Nabil Fekir. Le joueur lyonnais, qui marchait sur l’eau depuis le début de la saison et avait fini par prendre la place d’Alexandre Lacazette, au côté de Karim Benzema dans le onze de départ concocté par le sélectionneur pour le match contre le Portugal, sera privé de compétition pour les 6 prochains mois. Un véritable coup dur, non seulement pour les bleus, mais surtout pour son club l’Olympique Lyonnais, qui a pourtant choisi de se passer d’un joker médical comme les statuts de la Ligue 1 les y autorisaient. Pour revenir au jeu, le premier des 2 matchs au programme, contre le Portugal, à Lisbonne, a permis à la France de retrouver un peu de confiance. Dans un match pauvre en occasion pendant lequel Didier Deschamps a testé le positionnement de Paul Pogba en meneur de jeu, les bleus se sont imposés sur le fil, grâce à un éclair de génie du précieux Matthieu Valbuena, seulement entré en jeu à 10 minutes de la fin. Il n’en fallait pas plus au néo-lyonnais pour signer un somptueux coup-France direct (

), le premier depuis celui de Jérôme Rothen en 2006, et ainsi offrir la victoire aux siens. L’ancien petit lutin marseillais en profite par la même occasion pour démontrer à tous ses détracteurs, que sa présence au sein de la sélection, n’est pas seulement due à ses affinités avec le sélectionneur national. Dans le second match au programme, les bleus, emmenés par un Blaise Matuidi de gala, auteur d’un doublé, dont une incroyable reprise de volée (
) ont montré un tout autre visage pour se défaire de la Serbie sur le score de 2 buts à 1 dans le tout nouveau Matmut Arena de Bordeaux. Avec cette performance de haut niveau, le joueur parisien prouve qu’il est tout aussi indispensable aux bleus, que d’autres joueurs, pourtant mieux côté que lui sur le marché. Parmi les autres satisfactions de cette soirée, soulignons les performances de Morgan Schneiderlin, impeccable devant la défense et qui pourrait donner des sueurs froides à Yohann Cabaye, de Benoit Tremoulinas, le régional de l’étape, intenable sur son couloir gauche ou encore d’Antoine Griezmann, qui reproduit enfin les mêmes prestations en sélection qu’avec son club et prouve qu’il faut mieux qu’un simple remplaçant. Avec ces 2 victoires, les français se sont rassurés et ont, quelque peu, effacé le terrible mois de juin qui les a vu perdre contre la Belgique et l’Albanie et chuter à la 22ème, puis à la 24ème place au classement FIFA.

En formule 1, le grand prix de Monza, le temple de la vitesse, en Italie, a été facilement et brillamment remporté par un Lewis Hamilton, qui marche sur l’eau depuis plusieurs mois et qui signe ce week-end, un nouveau grand chelem avec les meilleurs temps à toutes les séances d’essais, ainsi que la pole position et la victoire en course. Avec 4 victoires sur les 7 derniers grand prix et 7 poles positions consécutives, le pilote britannique semble se diriger tout droit vers un 3ème titre de champion du monde, son deuxième consécutif avec Mercedes. Il faut dire, que son coéquipier, Nico Rosberg, lui aura facilité la tâche en ne terminant pas la course (panne moteur au 51ème tour) pour laisser son coéquipier, prendre plus de 50 points d’avance au classement pilotes. Au final, le champion anglais n’aura douté que le temps d’une enquête de la FIA sur la pression des pneus de sa monoplace, qui n’aura aboutie sur aucune sanction. Sur leurs terres, les Ferrari, malgré une belle seconde place de Sebastian Vettel, n’auront jamais eu les moyens de lutter avec la flèche d’argent, au grand dam de leur supporter. De son côté, Kimi « Iceman » Räikkönen, doit se contenter de la 5ème place (après avoir totalement manqué son départ :

), devancé par les 2 Williams de Massa et Bottas. Suivent ensuite les Force India de Perez et Hülkenberg, qui confirment, s'il en était besoin, la domination du moteur Mercedes.

En Rugby, l’actualité est évidemment marquée par la préparation de la coupe du monde, qui aura lieu du 18 septembre au 31 octobre en Angleterre. Le XV tricolore, qui comptait le retour dans ses rangs de son capitaine, Thierry Dusautoir, aura connu toutes les peines du monde pour s’imposer face aux modestes écossais. Après 2 matchs en demi-teinte face aux anglais, la préparation des français n’est pas idéale, mais, comme souvent dans le sport de haut niveau, la vérité des matchs de préparation n’est pas toujours celle de la compétition. Dans les autres rencontres du week-end, les australiens ont étrillés de pauvres américains, plus adeptes du foot US, les gallois ont battu les italiens mais ont perdu l’un de leur meilleur joueur, le toulonnais, Leigh Halfpenny, forfait pour une rupture des ligaments du genou et les anglais ont dominé les irlandais.

En Top 14, Clermont continue son sans faute, avec 15 points sur 15 possibles. Avec une nouvelle victoire bonifiée à l’extérieur à Oyonnax, après celle de la Rochelle en ouverture de la saison, le club auvergnat ne semble pas souffrir des absences de ces internationaux. Tout le contraire du RCT, qui après 2 défaites consécutives sur ces 2 premiers matchs de la saison, s’est enfin imposé sur la pelouse du champion en titre. Il faut dire qu’avec pratiquement 20 joueurs manquants à l’appel, le club varois est durement handicapé par la coupe du monde, qui approche. Dans les autres rencontres, le stade Toulousain, orphelin de son manager historique, Guy Novès, futur sélectionneur des bleus, a également remporté sa 3ème victoire consécutive, mais toujours sans bonus, face aux castrais. Le Racing a subi sa première défaite à Agen, tandis que Montpellier semble réussir sa transition sud-africaine avec une belle victoire à Bègles-Bordeaux, la première de la saison en déplacement.

Enfin, pour clore cette page rugby, un mot sur l’affaire de dopage qui touche le RCT. Comme le dit si bien le président Boudjellal, il se passe toujours quelque chose sur la rade toulonnaise. Cette fois, ce ne sont pas les recrues tonitruantes ou les résultats exceptionnels du club qui font la une, mais plutôt une sombre affaire d’escroquerie à l’assurance maladie d’une pharmacie locale. Or comme cette pharmacie est proche du club varois et que des coordonnées de joueurs ont été retrouvées lors des perquisitions, il n’en fallait pas plus pour déclencher les plus folles rumeurs autour du club phare de notre championnat. Selon le bouillant président varois, qui n’aura pas tardé à réagir, ses allégations sont évidemment infondées

mais, malgré tout, cette affaire laisse planer de nouveau l’ombre du dopage sur un sport, qui souffre d’un manque cruel de transparence à ce niveau, surtout depuis sa professionnalisation.

En Tennis, la dernière levée du grand chelem, l’US Open à Flushing Meadows bat son plein. Chez les hommes, les demi-finales opposeront le grandissime favori, le serbe Novak Djokovic au tenant du titre Marin Cilic, qui a battu en ¼ de finales le français Jo-Wilfrid Tsonga, auteur d’une quinzaine remarquable et qui atteint ainsi ce stade de la compétition pour la 12 fois de sa carrière. Autre français à s’être illustré, Richard Gasquet, a également dû rendre les armes sèchement, face au toujours fringant, Roger Federer, qui a 34 ans (depuis le 08 août) se présente comme le seul véritable obstacle sur la route vers une 10ème victoire en majeur de Djokovic. Cependant pour nous offrir la finale rêvée, le suisse devra se défaire de son compatriote Stan Wawrinka, déjà vainqueur surprise à Roland-Garros et qui rêve de rééditer son exploit d’Avril. Notons les absences à ce niveau d’Andy Murray défait en 1/8ème de finale par un Kevin Anderson, totalement injouable ce jour-là (

) et surtout de l’espagnol Rafaël Nadal, qui semble ne pas se remettre de ses blessures et qui a dû s’incliner dès le 3ème tour face au modeste italien Fabio Fognini, qui est revenu de 2 sets à rien pour s’imposer finalement en 5 sets face au nonuple vainqueur de Roland-Garros. Côté féminin, on voit très mal qui pourrait empêcher Serena Williams de remporter un 22ème tournoi du grand chelem en simple et surtout de signer le premier grand chelem sur une saison depuis Steffi Graf en 1988. Un exploit incroyable de la joueuse américaine, qui entrerait un peu plus dans la légende de son sport. Avant cela, elle devra se défaire de l’italienne Roberta Vinci, puis enfin du vainqueur du match entre Flavia Pennetta et Simona Halep. Qui de Serena, Roberta, Flavia ou Simona remportera ce dernier tournoi majeur de l’année ? Côté française, soulignons l’excellente performance de Kristina Mladenovic, qui atteint pour la première fois de sa jeune carrière les ¼ de finales d’un tournoi majeur. Espérons pour elle que ce premier exploit en appelera d’autre.

En Cyclisme, c’est le dernier des trois grands tours, à savoir la Vuelta, qui domine actuellement l’actualité. Et à l’instar du tour de France, force est de constater que le spectacle est au rendez-vous. Alors que le tour de l’hexagone a été dominé d’un bout à l’autre par un Christopher Froome intouchable, le tour d’Espagne a déjà connu de nombreux changements de leader et est encore loin d’être joué. Ainsi après un début de course, qui a vu Tom Dumoulin et José Esteban Chavès se partager le maillot rouge de leader, c’est finalement l’italien Fabio Aru qui a pris les commandes de la compétition, lors d'une étape 11 également marquée par l’abandon du vainqueur du tour de France, Christopher Froome, avant de lui-même céder sa tunique à l’espagnol Joaquin Rodriguez, pour une petite seconde lors d’une l’étape 16, brillamment remporté par le revenant Franck Schleck (

) ! L’espagnol n’aura cependant gouté aux joies d’être leader se son tour national qu’une journée, puisque c’est Tom Dumoulin, qui a repris son bien, cédé à l’étape 11, dès l’étape suivante en s’imposant dans sa spécialité le contre-la-montre. Cependant la victoire finale devrait se jouer lors de la 22ème étape qui aura lieu samedi et lors de laquelle, le coureur batave aura surement du mal à résister aux attaques de ses rivaux, notamment Fabio Aru …

Enfin pour conclure, un mot de golf, dont l’été aura été très chargé avec 2 tournois majeurs et les victoires de Zach Johnson au British Open et de Jason Day au PGA Championship. Zach Johnson signe ainsi sa seconde victoire en majeur après le Masters en 2007. Pour s’imposer, le joueur américain a dû passer par un play-off à 3 sur 4 trous face à Marc Leishman et Louis Oosthuizen. De son côté, Jason Day, probablement l’un des joueurs les plus performants sur l’ensemble des majeurs de ses 5 dernières années, a survolé le dernier majeur de l’année pour s’imposer sur le score record de 20 en dessous du par, avec 3 coups d’avance sur son poursuivant direct, le nouveau numéro mondial, Jordan Spieth. Avec cette victoire amplement méritée, le joueur australien, héros malheureux du dernier championnat de la PGA, entre dans la cour des grands et quitte le costume de meilleur joueur du monde sans victoire en majeur. Sur l’ensemble de cette saison golfique qui va se terminer avec les play-offs de la Fedex Cup et de la race to Dubai, nous soulignerons la prise de pouvoir du prodige Jordan Spieth, qui détrône, à seulement 22 ans, Rory McIlroy de son fauteuil de numéro un mondial, et la suite des déboires de Tiger Woods, qui malgré une encourageante 10ème place au Wyndham Championship le week-end dernier, peine à retrouver un semblant du talent, qui a fait de lui le meilleur joueur au monde au début des années 2000. Côté français, Victor Dubuisson a profité de ce dernier tournoi majeur à Whistling Straits, pour retrouver un peu de confiance et signer 2 derniers tours prometteurs, lui permettant de décrocher une prometteuse 18ème place. Pour clore cette page golf, signalons que les 2 premiers tournois des play-offs de la Fedex Cup ont vu les victoires de Jason Day (décidemment térs en forme) et de Rickie Fowler (qui revient, lui, en forme après une année 2014 exceptionnelle) et que le classement général de la Fedex Cup est dominé par Jason Day, suivi par Jordan Spieth, qui malgré deux cuts ratés, reste sur les talons de son rival.

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