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Sport

L'essentiel de l'actualité sportive du 6 au 12 juin 2016

L'Euro 2016 en France c'est parti et au programme cette semaine les 7 premiers matchs de cette compétition. Mais aussi un mot de Cyclisme avec la victoire de Christopher Froome dans le critérium du Dauphiné, de l'atlétisme avec la belle performance du Français Jimmy Vicaut, sans oublier la Formule 1, le Rallye de Sardaigne, la finale acharnée de Pro A, la NBA et les barrages du TOP 14.

EURO 2016

Comme très souvent, le match d'ouverture aura donc livré une rencontre peu spectaculaire, et ce France Roumanie n'a pas dérogé à cette règle paradoxale qui veut que l'ouverture soit un match bien fermé.

Tout était pourtant réuni pour la fête et surtout pour les Bleus qui semblaient devoir normalement dominer une équipe roumaine tout de même peu côtée en Europe depuis quelques années. Mais c'était oublié un peu vite que les Roumains sont toujours difficiles à jouer en compétition officielle et que les hommes de Deschamps disputaient là leur premier match officiel à enjeu depuis plus de deux ans.

Et d'entrée, les hommes de l'est tentaient de profiter des Bleus bien à l'ouest avec une occasion à quelques mètres du but de Lloris que le gardien capitaine stoppait à bout portant. Le ton était donné pour la partie qui s'annonçait bien plus difficile que prévu. Même si Griezman touchait les montants adverses, le match était bloqué, fermé à double tour par le verrou-main la pause à 0/0 l'illustrant parfaitement. Les Bleus stressés par l'enjeu ne se trouvaient pas mieux à la reprise et ce sont les Roumains de nouveau qui manquaient de très peu l'ouverture du score. Le doute s'installait encore un peu plus chez les Bleus maintenus à flot par un Kanté aux 4 coins du terrain et un Payet qui surnageait dans le jeu brouillon et incertain des tricolores.

SANS STRASS MAIS AVEC PAYET

Truqueurs, rugueux, les Roumains tenaient bien tête aux Bleus et semblaient en mesure de tenir défensivement quand un centre de Payet trouvait la tête de Giroud pour débloquer la situation , bien aidé par une belle toile du gardien roumain peut-être légèrement géné par l'attaquant français. Les tricolores n'allaient pas profiter de cet avantage pris puisque Evra, le plus capé des défenseurs, faisait une faute de débutant dans la surface offrant sur un plateau l'égalisation aux hommes de Iordanescu sur penalty. Drôle d'équipe de France où les hommes à priori incontestables de la liste des 23, Griezmann Pogba et Evra passaient à côté de leur match pendant que les jokers de cette même liste absent du groupe il y a encore quelques semaines, Kanté et Payet tenaient la baraque... Et on semblait se diriger vers un 1-1 qui aurait gâché l'entame d'Euro des tricolores quand Payet faisait jaillir de son magnifique pied gauche un éclair magnifique dans la nuit quelque peu ternie du stade de France ! Un bijou de Payet, qui délivrait les Bleus dans un match particulièrement mal engagé et qui d'entrée soulève bien des questions sur la valeur de cette équipe new look où ceux qui brillent ne sont pas ceux que l'on attendait forcément et où surtout la sauce n'a visiblement pas encore pris. Les Bleus s'en sortent bien , très bien même vu la prestation ! C'est bien payé pour leur première sortie de l'euro face à des roumains qui ont bien failli leur rendre la monnaie de leur pièce... Mais rien que pour ce coup de génie de Payet ce match valait la peine d'être vu. Un exploit individuel qui masque cependant bien des soucis collectifs à régler au plus vite pour Deschamps pour jouer l'Albanie et la Suisse et se rassurer avant les gros chocs éliminatoires. (Source FANPRONO)

LA SUISSE ENGRANGE EN BON PETIT BANQUIER

Cette 2ème rencontre de l'Euro proposait une affiche Suisse-Albanie forcement inédite puisque l'Albanie dispute pour la 1ere fois une phase finale d'une grande compétition, formation très méconnue dont seul Cana émerge en notoriété. Les Suisses aiment être à l'heure aux rendez vous et c'est très rapidement que le coucou suisse Schâr sort de sa boite pour sonner l'heure de marquer d'une tête bien placée , sur corner (5e) donnant ainsi l'avantage d'entrée à sa formation. Les Albanais sont donc sonnés et ne parviennent pas à se mettre dans le rythme, leur capitaine Cana réussissant même l'exploit de récolter 2 cartons jaunes en 35 minutes sur des fautes évitables et voilà son équipe privée de son capitaine, avant la pause. A 10, les Albanais tentent de revenir en seconde période pendant que les Suisses gèrent leur petit pécule en bons petits banquiers sans parvenir à faire fructifier leur capital par un jeu bien trop timide et peu entreprenant. C'est la croix sans la manière pour une formation qui joue petit bras et s'expose à l'égalisation de dix albanais qui jouent cranement leur dernière chance qu'un Gashi portant vraiment bien son nom ne parvient finalement pas à transformer. 1-0 pour un onze suisse qui a assuré l'essentiel et met au coffre ses 3 points précieux sans avoir autre chose à mettre à son crédit. (Source FANPRONO)

RETOUR GAGNANT POUR LES GALLOIS

De retour dans un tournoi final depuis 1958, les Gallois n'ont pas manqué l'occasion de montrer qu'on peut être gallois et jouer bien à autre chose qu'au rugby lorsqu'on vient de cette fière et belle contrée du Royaume Uni.

Ce Galles-Slovaquie allait d'entrée basculer en faveur des Britanniques grâce à son enfant chéri Gareth Bale , l'autre Prince de Galles, qui transformait un coup franc, d'une frappe bien sentie. Très équilibré le match était relancé par les Slovaques avec une égalisation en seconde période 1-1, mais les Gallois en bons britanniques jouaient leur chance jusqu'au bout et arrachaient la victoire dans les dernières minutes alors que le match semblait promis à un score de parité. Les Slovaques avaient beau trouver le poteau en fin de match, ce sont bien les Britanniques qui se plaçaient avec cette victoire en bonne position pour une qualification qui serait historique. (Source FANPRONO)

L'ANGLETERRE SUBIT LA ROULETTE RUSSE

Dans cette belle affiche de deux grandes nations du football, les hommes de Sa Majesté n'auront pas été payés de leurs efforts d'un match qu'ils auront dominés globalement en montrant un visage à l'image de leur équipe, jeune et enthousiaste mais naïfs et peu réalistes. Car comme souvent les Anglais auront encore tiré les premiers dans un match plaisant mais sans but jusqu'à la 73e minute où Dier faisait parler la poudre sur coup franc d'un tir magnifique. Tout portait à croire que rien ne pouvait arriver aux hommes de la Rose, dominateurs, entreprenants et emmenés par un bon Rooney. Mais c'était sans compter sur les Russes qui ne tiraient quasiment qu'une seule balle, la toute dernière dans les arrêts de jeu, pour crucifier des Anglais pas récompensés de leurs efforts et leur soutirer le point du nul 1-1. Les Russes sauront un peu plus tard dans le tournoi si ils auront contribué par ce but inespéré à pousser la formation de la Perfide Albion hors de l'Euro, dans un symbolique et précurseur Brex-it footballistique... (Source FANPRONO)

Enfin pour finir sur cette rencontre, difficile de ne pas revenir sur les événements qui ont entouré cette rencontre à haut risque entre l’Angleterre et la Russie. De nombreux affrontements entre « fans » des deux nations ont eu lieu sur le vieux port de Marseille débouchant sur de nombreux blessés dont deux très sérieusement pour lesquels le pronostic vital est engagé. Ces batailles rangées se sont même poursuivi dans l’enceinte même du vélodrome à l’issue du match… Des images que l’on ne souhaiterait plus voir dans une telle atmosphère de fête que devrait être l’Euro. Les autorités françaises n’ont pas tardé à réagir en interdisant la vente d’alcool dans les lieux proche des prochaines rencontres de ces deux nations. De son côté l’UEFA n’hésitera pas a sanctionner lourdement les fédérations anglaises et russes allant jusqu'à la disqualification de leurs sélections en compétition si de telles violences venaient à se reproduire.

LA CROATIE SE POSITIONNE

Un Croatie-Turquie au Parc des Princes , avec deux formations réputées joueuses, l'affiche était belle et ouverte et la rencontre a bien tenu ses promesses. Première période très équilibrée , les 2 équipes se rendant coup pour coup, mais insensiblement, la supériorité techniques des hommes aux carreaux rouges et blancs aujourd'hui plutôt bleu façon Lustucru, laissaient à penser qu'ils allaient pouvoir plus vite faire la différence.Et juste avant la pause, c'est la star du Real Luka Modric, maître à jouer de sa sélection qui allait montrer tout son talent sur une reprise de volée magnifique de loin qui trompait un gardien turc pas exempt de tout reproche sur cette affaire. En seconde période, les Croates prenaient de manière bien plus nette l'ascendant sur leurs adversaires qu'ils tentaient de punir en leur faisant subir tous les traitements possibles comme des têtes de turc. Barres transversales à 3 reprises, occasions de but nettes dans tous les sens, que le gardien repoussait comme il pouvait. Les Croates ont le damier, les Turcs avaient eux plutôt les jetons et ne parvenaient plus du tout à reprendre pied dans la partie très nettement surclassés par une équipe croate qui se tenait à carreaux dans tous les secteurs du jeu et montrait de bien belles choses. Le 1-0 pas cher payé laisse les Turcs sur le carreau et voilà Modric et sa troupe de techniciens bien installés pour se qualifier et surtout apparaitre comme un outsider de la compétition d'emblée tant ils ont montré un beau visage. (Source FANPRONO)

LE TRÈFLE PORTE BONHEUR AUX POLONAIS

Si cette rencontre Pologne-Irlande du nord se déroulait à Nice, célèbre pour sa Promenade des Anglais, ce n'est pas aujourd'hui à une promenade des Irlandais que l'on a pu assister. Lewandowski et ses partenaires auront dominé le match de bout en bout mais comme pour tous les matchs de ce début d'Euro, le score restera serré jusqu'à son terme et ce sera encore une victoire par un seul but d'écart. Rien n'est donné aux équipes dominatrices en ce début de compétition et chaque but vaut donc de l'or. La Pologne n'aura pas su tuer le match et restera donc exposée jusqu'à la dernière seconde au fighting spirit des hommes en vert, limités techniquement et collectivement, mais combattifs jusqu'au bout en bons britanniques. Il faudra tout de même jouer autrement pour la Pologne face à l'Allemagne et l'Ukraine pour espèrer quelque chose dans cet Euro parce que leur rythme de jeu était plus proche de la mazurka lente que d'une polka endiablée. (Source FANPRONO)

LA MANSCHAFT NATURLICH !

L'entrée du Onze allemand est quoi qu'on en dise toujours un attrait particulier dans tous les tournois finaux depuis toujours, vu que la Manschaft est à coup quasi-certain soit en demi soit en finale et que l'on est curieux de voir comment elle se porte d'entrée. Le moins que l'on puisse dire est que les hommes de Low sont prêts et sont déjà les seuls à avoir remporté un match avec plus d'un but d'écart. Et pas contre n'importe qui car si le résultat est logique le score l'est moins tant cette Ukraine a livré un beau combat avant de finir vaincue entre les griffes de l'ours germanique. Une première mi-temps de haut niveau sur un rythme de dingue, au cours de laquelle les Allemands impriment d'abord le tempo façon Wagner dans leur style habituel, mais qui subissent ensuite la réaction des hommes de Kiev, dont la dynamo fournit dans le dernier quart d'heure de la première période une formidable énergie. Bien sûr comme souvent, les Germains avaient marqué les premiers par un coup de ca-boche de Mustafi sur un centre coup-franc. Mais ensuite le match s'équilibrait et les hommes de l'est manquaient d'égaliser à deux reprises sur deux occasions très nettes qui auraient mérité meilleur sort sans deux sauvetages miraculeux : le premier sur un tir à bout portant ukrainien que le portier allemand avait la chance de voir arriver direct sur lui, happy Neuer ! Et l'autre encore plus nette sortie in extremis sur la ligne par un Boateng sauveteur de la patrie en danger, pas ingrat au regard de la polémique nauséabonde dont il était victime avant le match dans son pays, sur ses origines. Mi-temps qui venait à point pour les deux équipes pour souffler mais surtout pour la Manschaft. La seconde période allait être bien moins enlevée car les Ukrainiens s'éteignirent à petit feu tant ils avaient laissé d'énergie dans ce gros combat de 1ère période. Les partenaires de Ozil faisaient alors tourner habilement le ballon pour finir de fatiguer leurs adversaires qui abdiquaient finalement totalement en concédant dans les arrêts de jeu le second but par le revenant Schweinsteiger qui se rappelait au bon souvenir de tous en passant. 2-0 bien payé mais la real politik est un concept allemand et elle s'applique aussi en football en particulier dans la zone Euro...Les Ukrainiens eux pourraient bien refaire parler d'eux dans le tournoi tant ils ont montré des qualités ce soir... (Source FANPRONO)

NBA

Les Golden State Warriors des spashs brothers (Stephen Curry et Klay Thomson) ont fait un grand pas vers leur deuxième titre NBA consécutif en allant s’imposer sur le parquet des Cavaliers de Cleveland lors du match 4. En menant 3-1 ils ne sont plus qu’a une victoire de la bague récompensant le champion NBA. Avec un match 5 à jouer à domicile dans la nuit de lundi à mardi tous les feux sont aux verts pour s’adjuger le titre au terme de cette série. En attendant à revoir le résumé de ce match 4 ci-dessous :

PRO A

Strasbourg après un excellent départ dans cette finale de Pro A face à l’ASVEL du président Tony Parker, a vu son avance fondre comme neige au soleil. En effet si les hommes de Vincent Collet menait 2-0 et n’était plus qu’a une victoire d’un titre qui leur échappe depuis maintenant 3 ans et déjà trois finales perdues ont vu les verts de l’ASVEL joué crânement leur chance pour revenir à deux victoires partout obligeant les deux équipes à se retrouver pour une manche décisive sur le parquet de Strasbourg mardi 14/06

CYCLISME

Se déroulait cette semaine le critérium du Dauphiné et pour la troisième fois de sa carrière le britannique Christopher Froome de l’équipe Sky s’est imposé au terme de 7 étapes. Sur le podium il devance le français Romain Bardet et l’irlandais Dan Martin. A revoir le résumé de la 7eme étape ici.

ATLETISME

Le Français Jimmy Vicaut a égalé le record d’Europe du 100m lors du meeting de Montreuil en signant un temps canon de 9’86. Avec cette superbe performance le français prends même la tête des bilans mondiaux de la spécialité se payant même le luxe de devancer la légende Usain Bolt qui n’a pu faire mieux que 9’88 lors du meeting de Kingston. A revoir ci-dessous la superbe course de Jimmy ci-dessous :

RALLYE

Le pilote belge Thierry Neuville à signé une deuxième victoire en carrière lors du Rallye de Sardaigne. Le pilote de l’écurie Hyundai a devancé Jari-Matti Latvala sur Volkswagen et le français Sébastien Ogier également sur Volkswagen. Au classement général et malgré sa troisième place au classement de se rallye, le Français Sebastien Ogier conforte sa place de leader devant l’espagnol Daniel Sordo.

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TOP 14

Ce week-end se déroulait les barrages d’accession aux ½ finales du Top14. Dans le premier match qui opposait le Racing 92 à Toulouse respectivement 4eme et 5eme du classement général de la saison, ce sont les parisiens qui ont pris le meilleur sur les sudistes 21-16. Dans le second match ce sont les Castrais 6eme du classement général qui défiaient les montpelliérains 3eme. Et là encore, la logique a été respectée puisque les Montpelliérains ont pris le meilleur sur les Castrais 28-9. On retrouvera donc en ½ finale les quatre premiers de la saison régulière pour les affiches suivantes :

Clermont (1er) – Racing 92 (4eme)

Toulon (2eme) – Montpellier (3eme)

F1

La cinquième levée de la saison se déroulait au Canada sur le circuit Gilles-Villeneuve. Les deux pilotes de l’écurie Mercedes s’élançait de la première ligne, mais à la faveur d’un départ tonitruant de Sébastien Vettel et d’une tentative de dépassement dans le premier S de Nico Rosberg obligé de quitter la piste pour esquiver son coéquipier qui ne l’entendait pas de cette oreille, les deux pilotes Mercedes se retrouvaient 2eme et 9eme après seulement quelques tours de roues. Cependant profitant au mieux d’une stratégie à un seul arrêt le britannique Lewis Hamilton s’imposait pour la cinquième fois de sa carrière devant le pilote allemand Sébastien Vettel sur sa Ferrari qui avait lui décidé de faire deux arrêts. Le pilote finlandais Valtteri Bottas complète le podium.

Au classement général, Lewis Hamilton profite de la cinquième place finale de son coéquipier chez Mercedes pour recoller à seulement 8 petits points avec 107 points contre 116 pour Nico Rosberg. Le pilote alllemand de la scudéria complète le podium provisoire avec 78 points.

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