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Dans le rétro

L'essentiel de l'actu sciences et planète du 22 au 28 novembre 2014

Mammouth, poisson artiste, ours polaire, Tchernobyl, Europe, Antarctique font la une de Weekly Sciences et Planète cette semaine.

Sciences

Archéologie. Deux linguistes Gareth Owens, de l'Institut technologique de Crète, et John Coleman, de l’université d’Oxford pensent avoir déchiffré le disque de Phaistos qui était jusqu’à présent l'une des plus grandes énigmes de la Grèce antique. Le Huffington Post relate l’aventure.

Mammouth. Le mammouth est sur la liste des animaux que les scientifiques rêvent de cloner. Une dépouille trouvée en 2013 sur l’île Petite Lyakhov, autrement dit dans l’extrême nord de la Sibérie, conservée dans le permafrost depuis quelque 40 000 ans, leur en donnera peut-être l’opportunité. Car l’animal, quasi intact, contient du sang liquide. L’Agence Sciences Press fait le point.

Biologie. Des analyses génétiques récentes ont permis de relier en un même groupe tortues, oiseaux, crocodiles et dinosaures. Et les lézards ne sont pas loin… Sciences et Avenir tire le portrait de cette très ancienne famille.

Espace. A voir sur le site du Huffington Post une étonnante photo numérisée d’Europe, le satellite glacé de Jupiter. Europe, découvert par Galilée en 1610, présente l’intérêt particulier de posséder un océan sous sa surface, si bien qu’il pourrait fort bien abriter une ou des formes de vie.

Ichtyologie. Un poisson artiste, ça n’existe pas ? Eh bien, si. Pour séduire sa dulcinée, le poisson-ballon dessine des rosaces sur le sable. Le talent de ce petit sculpteur est à admirer en vidéo sur le site de l’Express.

Univers. Vous voulez clouer le bec à un astrophysicien ? Demandez-lui quelle est la taille de l’univers. Selon Science et Vie, il n’en a pas la moindre idée. Bien sûr la réponse qu’il vous fera sera un tout petit peu plus compliquée que cela…



Planète


Trafic. Depuis la semaine dernière Interpol requiert l’aide du public pour arrêter les trafiquants qui se font des fortunes sur le dos de l’environnement. Paris Match publie les photos de ces criminels environnementaux.

Tchernobyl. Près de trente ans après la catastrophe, le journaliste britannique Danny Cooke a entre autres utilisé un drone pour filmer l’ancien site nucléaire ukrainien. Un reportage façon fin du monde baptisé "Postards from Pripyat, Chernobyl" (Cartes postales de Pripyat, Tchernobyl) à voir sur le site de 20 Minutes. Malgré tout, le dernier levage de l’enceinte de confinement du sarcophage a été achevé avec succès. Un article du Moniteur revient sur les détails de cette opération.

Chauves-souris. Weekly vous parlait la semaine dernière des vagues de chaleur extrêmes que subit actuellement l’Australie. Les chauves-souris comme les kangourous, les koalas et les émeus en font les frais et tombent mortes des arbres. The Daily Telegraph consacre un papier à ces mammifères. L’article est en anglais mais les photos sont éloquentes. Malgré tout, des tentatives sont faites pour les sauver.

Expédition. Après un voyage de près de 15 000 kilomètres la goélette Tara a achevé son expédition de sept mois en Méditerranée. Elle a collecté les fragments de plastique flottants afin d’analyser leur impact sur la chaîne alimentaire. Libération raconte tous les détails et profite de l’occasion pour interviewer Gaby Gorsky, le coordinateur scientifique de Tara.

Séismes. Des chercheurs français viennent de prouver que les processus de surface, autrement dit l'érosion et la sédimentation, pourraient être à l’origine des séismes superficiels (moins cinq kilomètres de profondeur) ce qui entraînerait la propagation de séismes profonds vers la surface. Le CNRS fait le point sur cette étude.

Dolines. Les dolines sont de gigantesques excavations qui font leur apparition sans crier gare. Le sol peut s'affaisser de plusieurs centaines de mètres. Après les effondrements de l'été dernier en Sibérie, c'est une ancienne mine de potasse, dans la région de Perm, qui a vu surgir un impressionnant trou. Les habitants de la ville qui est bâtie juste à côté redoutent d’être engloutis si le doline s'agrandit encore. On ne peut que les comprendre lorsque l’on voit la photo publiée par Slate. Ces excavations, explique par ailleurs la revue, sont très probablement la conséquence du réchauffement climatique.

Barrage de Sivens. Pour Bruxelles, "les autorités françaises ont lancé le projet nonobstant la détérioration de l'état écologique de la masse d'eau qu'il est susceptible d'entraîner". L’Obs explique pourquoi l’Europe ouvre une procédure contre la France.

Ours polaire. L’animal en voie de disparition en vedette dans les médias cette semaine, c’était l’ours polaire. Le Monde rappelle que cette espèce s’éteindra avant 2100 si aucune mesure n’est prise. Ainsi, dans le sud de la mer de Beaufort, entre 2004 et 2007, seuls deux oursons sur les quatre-vingts observés ont réussi à survivre. Une étude à découvrir sur le site de Radio Canada.

Antarctique. Grâce à un submersible qui vient d’explorer les fonds marins sous la glace du pôle Sud, des chercheurs britanniques ont découvert que la banquise se porte mieux qu’on ne l’espérait. A voir en vidéo sur le site de francetvinfo.

Principe de précaution. Libération revenait cette semaine sur la nouvelle remise en cause du principe de précaution. Il s’agit de transformer le principe de précaution au sein de la charte de l’environnement en "principe d’innovation responsable". Pourquoi c’est grave ? Parce qu’au final c’est le droit de l’environnement français dans son ensemble qui est visé par la proposition de loi présentée par Eric Woerth et plusieurs autres députés de l’opposition.

Le site coup de cœur de Weekly cette semaine : repéré grâce à Libération, le site d'Arie van't Riet nous a conquis. Sur le site de ce physicien, vous pourrez vous émerveiller devant les radiographies colorisées de végétaux, mammifères, primates, oiseaux et insectes, immortalisés au coeur d'une nature devenue fantastique. Un vrai travail d’artiste que l’on peut mesurer en comparant les radios noir et blanc et les clichés que le scientifique a retravaillés.

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