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International

L’essentiel de l’actualité internationale du 10 au 16 octobre 2015

L’escalade de la violence en Syrie. La position polémique de la Russie. L’attentat d’Ankara. Le maintien des troupes américaines en Afghanistan. Le bouclage des quartiers arabes de Jérusalem-Est par la police israélienne. La libération d’Oscar Pistorius. Un cas de réactivation d'Ebola. Des nouvelles de Julian Assange. Volkswagen qui va rappeler 8,5 millions de véhicules… C’est le rattrape de l’actualité internationale de la semaine.

Réunis lundi dernier à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont accusé la Russie de menacer les efforts de paix en Syrie et demandé l'arrêt des frappes aériennes russes contre les rebelles syriens soutenus par les Occidentaux, estimant que "cette escalade militaire risquait de prolonger le conflit, de saper le processus politique, d'aggraver la situation humanitaire et d'accroître la radicalisation". Le seul point de désaccord a été le sort à réserver au président Assad. Certains, comme la France, veulent son départ immédiat. D’autres, comme l’Espagne, souhaitent devait négocier avec lui.

Le chef d’Al-Qaïda en Syrie a annoncé qu’il offrait trois millions de dollars "à quiconque tuerait Bachar el-Assad" et deux millions pour "quiconque tuerait Hassan Nasrallah", le numéro un du Hezbollah chiite libanais.

Par ailleurs, le porte-parole de Daech, Abou Mohamed al-Adnani, a assuré que "la Russie sera vaincue", appelant "les musulmans en tous lieux à lancer le djihad contre les Russes et les Américains".

En Russie, un attentat a été déjoué à Moscou. Des terroristes présumés ont été arrêtés. Selon les services de renseignements russes (FSB), toutes les personnes interpellées sont des ressortissants russes, et certaines auraient été entraînées dans des camps syriens de l'organisation djihadiste Etat islamique.

La Maison-Blanche l’avait annoncée cet été. Daech vient de confirmer la mort de son numéro 2, Fadel Ahmad al-Hayali, tué en août dans un raid américain en Irak.

En Syrie, la principale milice kurde et des groupes rebelles arabes qui combattent ensemble ont décidé de formaliser leur alliance au sein d'une coalition : les Forces démocratiques syriennes (FDS).

En Turquie, un attentat a fait une centaine de morts à Ankara, le week-end dernier. Il a été attribué à l'État Islamique. L’attaque, la plus meurtrière jamais commise sur le sol turc, a visé un rassemblement en faveur de la paix au Kurdistan. En moins d’une semaine, les autorités turques ont arrêté douze personnes. Après le drame, un deuil national de trois jours a été décrété.

Au regard de la situation actuelle, Barack Obama a finalement décidé de maintenir 9.800 hommes en Afghanistan en 2016 et 5.500 au-delà de 2017. Il s’agira d’une force capable de mener des actions de contre-terrorisme afin de ne pas laisser l'Afghanistan être "un repaire pour terroristes".

Les violences se poursuivent à Jérusalem où trois Israéliens ont été tués. Dans la nuit de mardi à mercredi, le gouvernement israélien a adopté de nouvelles mesures exceptionnelles en donnant l'autorisation à la police de boucler les quartiers arabes de Jérusalem-Est. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis d'employer "tous les moyens en notre possession pour ramener le calme".

En Tunisie, deux soldats ont été tués et quatre autres blessés lundi lors d'affrontements avec des djihadistes dans un massif montagneux du centre-ouest du pays. Ils effectuaient une opération de recherches à la suite de l'enlèvement d'un berger. La Phalange Okba Ibn Nafaa, le principal groupe extrémiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a revendiqué ce double meurtre.

Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame de La Mecque, les autorités saoudiennes n'ont plus donné de nouveaux chiffres. Mais selon le dernier bilan donné par les gouvernements et les commissions nationales du pèlerinage, il y aurait au moins 1.608 morts. Ce qui en ferait la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire du hajj. De nombreux pèlerins sont, par ailleurs, toujours portés disparus.

En début de semaine, le gouvernement algérien a décidé de fermer la chaîne de télévision privée El Watan TV pour "propos subversifs et atteinte au symbole de l'État", ajoutant que cette dernière n’était "pas autorisée à travailler en Algérie, ses bureaux n'étaient pas accrédités". La chaîne El Watan TV, qui émet depuis Chypre et dont le siège est à Londres, va déposer un référé devant la justice pour obtenir l'annulation de la décision.

Le week-end dernier, et contre toute attente, le premier tour de l’élection présidentielle en Guinée s’est déroulé dans le calme, notamment dans la capitale Conakry, même si certaines irrégularités ont pu être constatées.

Au Bénin, l'ancien chef de l'Etat Mathieu Kérékou est décédé. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages se multiplient à travers le pays, parmi la classe politique, mais également au sein de la population.

Le Zimbabwe a renoncé. Walter Palmer, le dentiste américain qui avait tué le lion Cecil lors d'un safari, ne sera pas poursuivi, car il ne savait pas qu'il commettait une infraction et "ses papiers étaient en règle", selon la ministre de l'Environnement du pays.

Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius va sortir de prison ce mardi. Après un an de détention, il devrait, en effet, être libéré de façon anticipée. Une libération qui pourrait n'être que provisoire, son procès en appel étant prévu le 3 novembre prochain. Oscar Pistorius a été condamné à cinq ans de prison pour avoir tué sa petite amie. Il a été reconnu coupable d’homicide involontaire, mais le parquet souhaite requalifier les faits en meurtre.

C’est une situation sans précédent et inquiétante. Pauline Cafferkey, l’infirmière britannique déclarée guérie d'Ebola il y a un an, a été victime d'une rechute. Elle se trouve dans un état critique. Il s’agirait du deuxième cas connu de réactivation d'Ebola.

Près d’un an après les faits, le Mexique vient de mettre en ligne le dossier de l’affaire des étudiants disparus. 54.000 pages et 85 tomes ! Le récit des tueurs présumés des 43 victimes révèle de nombreuses contradictions avec la version officielle.

Aux États-Unis, les cinq candidats à l'investiture du parti démocrate ont débattu pour la première fois, sur la chaîne CNN. Les deux favoris des sondages, Hillary Clinton et Bernie Sanders, se sont imposés.

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, est réfugié depuis plus de trois ans à l'ambassade équatorienne à Londres. La police britannique a annoncé l'arrêt de la surveillance physique 24h/24, précisant toutefois que l'opération continuait et que si Julian Assange devait quitter l'ambassade, Scotland Yard mettrait tout en œuvre pour l'arrêter.

Polémique ! La chancelière Angela Merkel a déclaré qu’elle n’était pas prête à accueillir de réfugiés chez elle, comme le font de nombreux Allemands. En revanche, elle continue de défendre sa politique d’accueil alors même qu’elle est fortement critiquée dans son propre camp et rejette notamment l'idée de fermer les frontières.

En Espagne, l'ex-vice-présidente du gouvernement catalan Joana Ortega a été formellement inculpée notamment pour "désobéissance civile" et malversation de fonds publics. Au cœur du problème, l’organisation en novembre 2014 d'une consultation interdite sur l'indépendance de la Catalogne. C’est également pour cette consultation que l'indépendantiste Artur Mas, le président sortant du gouvernement catalan a comparu hier.

L’enquête est bouclée : le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile BUK fourni par la Russie. C’est la conclusion des enquêteurs néerlandais qui ont rendu leur rapport, mardi. Dès la parution de ce dernier, Kiev a accusé la Russie, parlant d'une "opération des services secrets russes". L’enquête confirme donc partiellement les soupçons de l'Ukraine et des États-Unis qui affirmaient que l'appareil avait été abattu par les séparatistes prorusses grâce à un missile sol-air de type BUK fourni par la Russie. En revanche, l’enquête estime que l’Ukraine aurait dû fermer par précaution l'espace aérien au-dessus de la partie est du pays.

Hier, Volkswagen a indiqué qu'il allait rappeler 8,5 millions de véhicules équipés du logiciel truqueur dans l'Union européenne. Et ce, à partir de janvier 2016. Cette annonce fait suite à l'injonction faite au groupe par les autorités allemandes de rappeler les voitures concernées en Allemagne.

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