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Dans le rétro

L'essentiel de l'actualité sciences et planète du 31 janvier au 8 février 2015

Un spécial Espace, des nouvelles toutes chaudes, très chaudes du réchauffement climatique, la création d’une bibliothèque des venins et la croissance démographique sont au programme du Sciences et Planète de Weekly cette semaine.

Sciences

Un spécial espace cette semaine dans Weekly tant les dernières nouvelles venues du ciel abondent !

Science et Vie annonçait cette semaine que le satellite Planck avait dévoilé sa "plus belle vision de l’après Big Bang" et que la chronologie des évènements cosmiques postérieurs au Big Bang n’est pas celle qui avait été théorisée. Le site de Sciences et Avenir relayait lui que "le nombre estimé de planètes "habitables" dans notre galaxie devient vertigineux ". En effet à partir des dernières données moissonnées par le télescope Kepler, les chercheurs de l'Australian National University estiment à présent qu'elles seraient des "centaines de milliards".

Libération et CNRS le Journal profitait de l’occasion pour revenir sur "Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles". Ce n’est pas de la science-fiction, c’est rédigé par Gabriel Chardin qui est président du comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS, et c’est passionnant.

Autre découverte relayée par Sciences et Avenir : à l’aide du télescope spatial Spitzer, 103 galaxies proches de la nôtre ont pu être analysées en infrarouge et les astronomes ont pu identifier leurs interactions.

A présent en vue de Cérès, la sonde spatiale Dawn peut envoyer des images précises "de l’énigmatique planète naine" comme la surnomme Futura Sciences.

Sachez également que des physiciens britanniques sont parvenus à dresser le portrait d'une particule qui serait un composant possible de la matière noire. Mieux, "ils proposent une expérience qui permettrait de détecter une telle particule ". Un sujet du Journal de la Science.

Médecine

Le Journal de la Science donnait cette semaine onze conseils pour se protéger des différents cancers. Pas un scoop mais un rappel toujours salutaire.

Tenace, Ebola tenait encore la vedette cette semaine. Car bien que ce soit l’accalmie sur le front de la contagion, rien n’est encore gagné Libération a consacré un vaste dossier au sujet. A écouter sur Libé Radio : "Ebola : la fin du virus ?", une interview de Sylvain Baize, le directeur du Centre national de références des fièvres hémorragiques à Lyon.

Pour tout savoir sur la "bibliothèque de venin" qui ouvrira sous peu ouverte en Australie et qui servira à créer des anti-venins et des anti-douleurs, voyez du côté de chez Slate.fr. et de Sciences et Avenir si le sujet des venins vous intrigue vraiment.

Et, au fait, le changement climatique, ça va être dangereux pour la santé ? Ou pas ? CNRS le journal esquisse des réponses à ce sujet particulièrement complexe via les travaux des chercheurs du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) "Climat, environnement, société".

Climat

Le Monde rapportait cette semaine que selon une enquête de l’université Stanford, deux-tiers des Américains seraient favorables à une politique de lutte contre le réchauffement climatique et qu’ils voteront en 2016 pour un candidat ayant inscrit le climat à son agenda.

Pendant ce temps, les discussions sur le climat reprenaient à Genève en préparation de la conférence de Paris fin 2015. 20 Minutes en profitait pour faire le point sur les négociations.

Mais pour Slate.fr, "l'objectif des 2°C commence à dangereusement s'éloigner". L’avis expert du météorologue Eric Holthaus qui rappelle que déjà "les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 34% depuis 1990, atteignant ou dépassant les projections du scénario le plus pessimiste"…

En Islande à cause de de la fonte accélérée de ses immenses glaciers, la croûte terrestre se soulève à grande vitesse au point que "dans le centre et le sud de l'île, certaines zones s'élèvent en ce moment de plus de trois centimètres par an". Ce qui pourrait augmenter l'activité volcanique sur l'île lors des prochaines décennies. A lire dans le Journal de la science.

Puisque les activités humaines produisent trop de dioxyde de carbone responsable de l'effet de serre, les projets de séquestration géologique se multiplient. Aux États-Unis par exemple un million de tonnes de CO2 ont été stockés dans un aquifère salin. Est-ce la bonne solution ? Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) n’en sont pas convaincus. Futura Sciences fait le point.

Science et Vie annonçait cette semaine que "pour la première fois une simulation des flux climatiques obtenue via des satellites et un modèle informatique révèle le lien entre les particules de suie produites en Asie et l’augmentation des cyclones en Amérique". A voir : la simulation qui a été mise en ligne par la Nasa qui met en évidence comment les polluants se déplacent d’un continent vers un autre, et influent sur le climat. Impressionnant !


Planète

Alors que la population mondiale a dépassé il y a peu les sept milliards d’individus, France Inter revenait cette semaine sur la "bombe démographique" : "La menace de la bombe démographique, la marche inexorable vers le surpeuplement, obsède nos sociétés depuis 50 ans. Mais où en est-on aujourd’hui ? Peut-on encore se fier aux schémas simplistes de la démographie des pays développés et de ceux du Tiers Monde ? Les anciens modèles sont-ils toujours valides?" Réponses dans le magazine scientifique La Tête au carré, à écouter en replay.

Slate.fr conseillait cette semaine un livre de Corine Pelluchon qui "signe en ce début d'année un grand livre de philosophie de l'environnement, l'un des importants jamais écrits dans ce domaine". Un article sur un ouvrage un peu ardu mais porteur de possibilités, ce qui ne court pas les rues par les temps actuels. Et qui selon Hicham-Stéphane Afeissa peut se résumer simplement en un programme auquel on ne peut qu’applaudir : "pour régler la crise écologique, l'homme doit réapprendre à jouir du monde ".

Le coup de cœur de Weekly cette semaine : un voyage dans le futur grâce à la photo dite "du fantôme de Jupiter" qui vous donnera une vision de notre soleil dans 8 milliards d’années. L’occasion de découvrir les autres images mises en ligne par l’European Space Agency.

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