L’événement de cette semaine sportive, c’est évidemment le FC Barcelone, qui trône de nouveau sur le toit de l’Europe, 4 ans après leur dernier titre en 2011 à Wembley. Une nouvelle fois emmenés par leur trio diabolique MSN (Messi, Suarez, Neymar), auteur de 2 des 3 buts catalans, les « blaugrana » sont venus à bout d’une vaillante équipe de la Juventus, qui aura longtemps tenu tête aux grandissimes favoris des bookmakers. Pourtant, après l’ouverture rapide du score au bout de 4 minutes de jeu seulement, par le successeur désigné de Xavi, Ivan Rakitic, beaucoup d’observateurs pensaient le match plié. Mais c’était sans compter sur l’orgueil de la « vielle dame », qui n’avait pas éliminé le Real de Madrid en ½ finale, pour rendre les armes aussi facilement face à l’autre ogre du football espagnol. Et une nouvelle fois, c’est l’ancien merengue, qui redonnait l’espoir aux juventino peu avant l’heure de jeu, en égalisant de prés, après une frappe de Tevez relâché par Ter Stegen, le gardien catalan. C’est alors que le trio MSN a décidé de se mettre en ordre de marche, et pour une fois, ce n’est pas le génie argentin, Lionel Messi, qui s’est retrouvé à la conclusion des actions, mais c’est lui, qui sur deux actions dont il a le secret, a permis à Luis Suarez (69ème) puis à Neymar (90ème +6) de marquer pour offrir le sacre à son équipe sur le score, finalement flatteur au vue du match, de 3 buts à 1. Même si on pourra regretter les actions litigieuses non sifflées par l’arbitre (pénalty sur Pogba, notamment), force est de constater que les meilleurs ont gagné cette année et en signant un nouveau triplé, Coupe, Championnat, Ligue des Champions, le Barca devient le premier club européen à signer cette exploit pour la seconde fois de leur histoire. Avec une cinquième coupe aux grandes oreilles, le Barca reste loin de son rival madrilène, qui a remporté la « decima » l’an dernier, mais avec une telle force offensive, on peut raisonnablement penser que les blaugrana, version Luis Henrique, ne devrait pas s’arrêter de remporter d’autres titres dans les années à venir. Pour tous ceux, qui n’ont pas eu la chance de voir le match, je vous propose un petit résumé en vidéo :
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Le reste de l’actualité football est dominé par les révélations de scandale à la FIFA qui ont provoqué (enfin) la démission de son éternel président, Sepp Blatter, pourtant fraichement réélu pour 4 ans. Malgré ces démentis, le suisse n’aura donc pas résisté à la tempête médiatique qui secoue l’instance dirigeante du football mondial depuis plus d’une semaine maintenant, grâce aux enquêtes menées par le FBI. Après les premières révélations concernant les coupes du monde 2010, 2018 et 2022, la presse a fait ses choux gras d’autres affaires touchant de plus près le football français comme le dédommagement de l’équipe d’Irlande après la célèbre main de thierry Henry (que je vous propose de revoir :
) ou encore des soupçons de corruption dans l’attribution de la coupe du monde 1998. Difficile de démêler le vrai du faux dans un tel capharnaüm mais, comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu. Reste désormais à espérer que les successeurs des dirigeants actuels, qui devraient être rapidement désignés seront trouver les solutions pour redorer l’image de la FIFA et surtout pour résister à l’attrait des milliards de dollars que brassent l’association chaque année. Reste également à savoir si les mondiaux 2018 et 2022 prévus en Russie et au Qatar seront maintenus compte tenus des malversations qui ont emmaillés leurs désignations. A noter également que, du même coup, le processus de désignation de la coupe du monde 2026 a été suspendu en attendant de désigner un nouveau bureau exécutif à la FIFA.
Les grands championnats européens étant tous terminés, et la finale de la ligue des champions disputée, les footballeurs sont désormais en vacances. Sauf les internationaux, qui ont le privilège de disputer les qualifications pour l’euro 2016 en France ou les matchs amicaux de clôture avant l’ouverture officielle du mercato. A ce petit jeu, l’équipe de France ne s’est pas montré sous son meilleur visage. Certes privés de ses deux meilleurs éléments, Paul Pogba et Karim Benzema, les français ont été surclassés par une équipe belge totalement survolté, qui ne les a pas laissé respirer pendant 80 minutes. Les deux buts marqués en fin de match, notamment par Fekir, qui signe, là, son premier but en bleu restent anecdotiques et ne suffiront pas à redonner le sourire à un sélectionneur, qui n’a pas du tout apprécié la prestation de ces joueurs, qu’ils a même accusés de se préoccuper plus de leurs coupes de cheveux que de leur football.. Certes, le chemin est encore long d’ici l’Euro 2016 mais d’ici là, espérons que les bleus auront su montrer qu’ils savent exister sans leurs principaux leaders. Parmi les autres rencontres, signalons la surprenante défaite de l’Allemagne, championne du monde en titre, face aux Etats-Unis
Comme chaque année, fin de saison va rimer avec mercato et comme chaque année, le PSG devrait en être l’un des principaux acteurs. Malgré un quadruplé national historique, le club capital reste frustré par son parcours européen et pourrait choisir de fortement renouveler son effectif. Toujours contraint par le fair-play financier, le club parisien devra probablement se séparer de joueurs cadres pour pouvoir attirer de nouvelles stars dans la capitale française. Au 1er rang d’entre elles se trouvent évidemment Zlatan Ibrahimovic, annoncé avec insistance au Milan AC et dont le salaire pharaonique plombe les comptes du club à pavillon qatari. S’il veut recruter, on imagine mal le PSG conserver sa star suédoise jusqu’au terme de son contrat en juin 2016. Ouvert depuis ce mardi, les débuts de cette période de transferts sont pour le moment timides. On notera surtout la signature du champion du monde allemand Sami Khedira à la Juventus (surement en prévision du probable départ de Paul Pogba au Barca en janvier 2016) ou d’André Ayew, l’ancien marseillais, qui rejoint Bafétimi Gomis à Swansea, au Pays de Galles. Un simple amuse-bouche en attendant les transferts, plus ronflants, annoncés de Carlos Tevez, Robin Van Persie, Paul Pogba, Angel Di Maria voire Sergio Aguero (à qui Manchester City viendrait de proposer un chèque en blanc pour prolonger son contrat !).
Enfin pour conclure cette page football, un mot sur la coupe du monde féminine, qui a lieu au Canada. Figurant parmi les grandes favorites à ce tournoi, la France a parfaitement réussi son entrée en matière en dominant l’Angleterre sur le score de 1 à 0. Malgré le score étriqué, les joueuses de Philippe Bergeroo ont totalement maitrisé leur sujet et n’ont, en plus, concédé aucune blessure, ni aucun carton. Les matchs à venir contre la Colombie et le Mexique en devraient être qu’une formalité.
En Top 14, la surprise des ½ finales est venue du Stade Français qui est venu à bout d’une équipe de Toulon, qui semblait fortement perturber par le décès brutal d’un ancien joueur du club et international All-Black, Jerry Collins, qui jouait à Narbonne depuis l’an dernier et qui a trouvé la mort avec son épouse dans un accident de voiture près de Béziers. Loin de leur niveau affiché en finale de coupe d’Europe face à Clermont, les toulonnais n’ont pas pu résister à une équipe francilienne, qui a largement dominé les phases de conquête, mêlées et touches, pour finalement s’imposer 26 à 16 (
). Dans l’autre ½ finale, la logique a été respecté mais
l’ASM a du s’employer pour finir à bout d’une vaillante équipe toulousaine qui voulait offrir à son manager de toujours, Guy Novès, qui rejoindra le XV tricolore après la coupe du monde, une sortie sur un bouclier de Brennus. Au final, les jaunards s’imposent à la Toulonnaise, du temps de Wilkinson, sans essais mais avec 6 pénalités, sur le score de 18 à 14 (
). La finale au stade de France, samedi prochain, promet d’être intense, surtout si le Stade Français domine de nouveau les phases de conquête, comme lors des matchs précédents. De son côté, l’ASM voudra prouver qu’elle n’est plus le Poulidor du Top 14 (5 finales sur 6 perdues entre le Top 14 et la coupe d’Europe depuis 8 ans).
En Formule 1, Lewis Hamilton n’a, cette fois, pas eu à subir les erreurs de stratégies de son équipe et s’est logiquement imposé lors du grand prix du Canada. Auteur des meilleurs temps des essais et de la pôle, le champion en titre britannique na eu qu’à gérer une tentative de rapprochement de son coéquipier Nico Rosberg pour s’imposer sans véritablement trembler. Avec ce nouveau doublé, le quatrième de la saison en 7 courses, Mercedes s’envole vers un nouveau titre des constructeurs avec déjà 84 points d’avance sur la scudéria Ferrari. Derrière les deux flèches d’argent, on retrouve les 2 finlandais, Bottas (Williams) et Raïkkönen (Ferrari), suivi de près par les plus belles remontées du week-end, Sebastian Vettel et Felipe Massa, respectivement partis en 16ème et 17ème position sur la grille. Enfin ce week-end aura aussi été marqué par le retour en forme des Lotus de Maldonado et du français Romain Grosjean, qui termine toutes les 2 dans les points (respectivement 7ème et 10ème) après, déjà, une séance de qualification réussie, avec les 5ème et 6ème places. Au championnat du monde des pilotes, Lewis Hamilton reprend un peu de marge sur son coéquipier allemand et compte désormais 17 points d’avance. Les poursuivants des 2 pilotes Mercedes sont déjà loin derrière.
Une fois n’est pas coutume, Roland-Garros a été cette année le théâtre d’une surprise inattendue dans le tableau masculin. Alors que tout le monde attendait le sacre du nouveau roi du tennis mondial, le serbe Novak Djokovic, surtout après des victoires face à Raphaël Nadal et Andy Murray, ce dernier s’est incliné face au surprenant helvète, Stanislas Wawrinka en 4 sets. Certes le suisse était parvenu à se défaire de son compatriote Roger Federer en ¼ finale mais aucun spécialiste ne l’attendait à un tel niveau face au champion serbe. Ce n’est donc pas cette année que Nole remportera son 1er Roland-Garros et ses rêves de grand chelem s’envolent également avec cette défaite, dont je vous invite à revoir les meilleurs moments :
. Côté féminin, en dehors de la victoire attendue de
Serena Williams, malgré une grippe, qui l’a perturbée toute la quinzaine, le tournoi aura été pour le moins inattendue. Eliminées pour la plupart avant les ¼ de finales, les principales têtes d’affiche de cette édition 2015, Maria Sharapova, Petra Kvitova, Simona Halep (finaliste l’an dernier) ou encore Caroline Woszniacki, ont finalement laissé des joueuses inattendues à ce niveau, en découdre pour savoir qui aura le droit de s’incliner face à la championne américaine. A ce petit jeu, ce sont la suissesse Bacsinszky et la tchèque Safavora, qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu avec respectivement une première ½ finale et une première finale en grand chelem. Cependant ni l’une ni l’autre ne sont parvenues, malgré un set remporté, à empêcher la cadette des sœurs Williams de remporter un 3
ème titre porte d’Auteuil et un 20
ème tournoi majeur.
En finale NBA, Golden State a attendu le 4ème match des séries pour retrouver son niveau de jeu de la saison régulière et du début des playoffs et outrepasser son manque d’expérience à ce niveau. En effet, malgré les blessures et les absences (Varejao, Love et même Irving qui s’est cassé la rotule lors du 1er match), Cleveland a globalement dominé les 3 premiers matchs, emmené, il est vrai, par un Lebron James de gala, auteur de performances dignes des plus grands (avec des statistiques en triple double sur l’ensemble de la série) et également par un Matthew Dellavedova, qu’aucun observateur n’attendait à ce niveau. Malgré tout, à chaque fois, Golden State a su réagir et revenir en fin de match pour arracher notamment le game 1 et échouer en prolongations au game 2. Par contre, lors de ce 4ème match, les Warriors ont été irrésistibles et n’ont fait qu’une bouchée de Cavs, qui commencent aussi à payer leur manque de profondeur de banc (ils effectuent des rotations à 7 joueurs maximum). Il faut également souligner l’excellent choix tactique de leur coach, Steve Kerr, qui a pris le risque de débuter le match en « small ball » (1 intérieur pour 4 extérieurs), avec André Iguodala à la place d’Andrew Bogut dans le 5. Et le résultat a été plus que payant puisque l’ancien joueur majeur des Sixers a été le meilleur joueur de son équipe cette nuit. Si en plus, Stephen Curry, le MVP de la saison régulière, retrouve son niveau de jeu, les Cavs ont du souci à se faire pour la suite de ces finales. Avec une série désormais à 2 manches partout et 2 matchs à jouer à San Francisco, les californiens ont toutes les cartes en main pour remporter un titre qui les fuit depuis 1975, mais pour cela, ils vont devoir conserver le niveau de jeu qu’ils ont afficher lors du dernier match et contenir un Lebron James, qui devrait se présenter revanchard dans 2 jours à l’Oracle Arena. Pour ceux, qui n’ont pas la chance (ou la volonté de se lever aux aurores) pour suivre ces matchs uniques en terme de spectacle et d’intensité, je vous propose un résumé du Game 3, qui a vu des Cavs survoltés, prendre le dessus sur une équipe de Golden State, totalement désemparée :
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Dans le reste de l’actualité sportive de la semaine, les finales NHL battent leur plein et les Blackhawks et le Lightening se rendent coup pour coup, avec pour le moment un score de 2 partout et des victoires alternées des 2 équipes aussi bien à domicile qu’à l’extérieur et toujours avec un écart d’un but. Autant dire que cette finale sera serrée et intense jusqu’à son terme et bien malin celui qui peut dire aujourd’hui celui qui inscrira son nom sur la coupe Stanley à la fin de ses finales. En Cyclisme, la préparation pour le tour de France continue pour les principaux favoris. Après la victoire d’Alberto Contador sur le Giro, c’est désormais au tour d’Alejandro Valverde et de Christopher Froome de se tester sur le critérium du dauphiné libéré. Pour le moment, après 5 étapes, c’est l’américain Tejay Van Garderen, qui est en tête. Froome et Valverde pointant respectivement aux 5ème et 12ème position à 41 secondes et 1 minute 28 du leader. Notons la belle forme des français sur cette épreuve avec les victoires au sprint de Na cer Bouhanni lors des étapes 2 et 4 et de Romain Bardet sur l’étape 5 (à revoir ici :
). De bon augure avant le tour de France ? Enfin concluons cette chronique avec le sacre annoncé du PSG
Handball en LNH. Depuis sa victoire dans la salle de Montpellier, on savait la route du PSG dégagée jusqu’au titre et les franciliens n’ont pas tremblé pour aller décrocher un trophée qui leurs avaient échappé l’an dernier. Dommage pour cette équipe de Montpellier en pleine reconstruction et qui avait pourtant toutes les cartes en main pour rafler le titre aux superstars parisiennes, mais qui a malheureusement flanché sur la fin.
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