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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 14 au 20 mars

Les mondiaux de biathlon. Les problèmes du PSG aprés sa qualification à Chelsea et le dérapage de Zlatan. Tout le football, de la ligue 1 à la ligue des champions. Le réveil des français dans le tournoi des 6 nations en rugby, mais aussi la NBA, les sports d'hiver, la formule 1. Toute la semaine sportive résumée en quelques lignes ...

L’événement sportif de la semaine est la fin des championnats du monde de biathlon à Kontiolahti en Finlande. A l’instar de leurs homologues du ski nordique et dans une moindre mesure du ski alpin, nos biathlètes ont réussi une compétition historique, terminant pour la première fois de leur histoire en tête du tableau des médailles avec un total de 6 médailles dont 3 titres. Les héros se nomment évidemment Marie Dorin-Habert, qui remporte 4 médailles, dont 2 titres en sprint et en poursuite et Martin Fourcade, qui remporte 3 médailles de chacune des couleurs. Mais surtout, notons que les 3 relais français ont tous remporté une médaille, ce qui est un signe fort de la bonne santé du biathlon français, qui n’est pas seulement représenté par ces deux têtes d’affiche. Et encore, le bilan aurait pu être meilleur si Simon Fourcade, le petit frère de Martin, n’avait pas terminé deux fois quatrième (au final, il est même l’un des rares biathlètes à avoir terminé toutes ces courses dans le top 10, signe de sa régularité dans ces championnats). Derrière l’intouchable France, on retrouve les habituelles nations fortes du biathlon mondial, la Norvège et l’Allemagne, qui remporte respectivement 5 et 7 médailles, dont 3 et 1 titres. Suivent ensuite la surprenante République Tchèque, qui a confirmé son potentiel en remportant 4 médailles, dont le titre en relais mixte et la décevante Russie, qui paye cher la retraite de ces meilleurs biathlètes féminines l’an dernier et la méforme de ces biathlètes masculins. Enfin pour terminer cette page biathlon, comment ne pas évoquer le phénomène Ole Einar Bjoerndalen, sûrement un des plus grands champions de l’histoire tous sport confondus. En remportant, à 41 ans, une médaille d’argent avec le relais masculin, il a ajouté une 40ème médaille mondiale (dont 19 en or) à son impressionnante collection, auxquelles s’ajoutent les 13 médailles olympiques (dont 8 en or) et les 94 victoires en coupe du monde. Sans compter que le champion norvégien a également à son actif des podiums en coupe du monde de ski de fond et qu’il a même remporté un championnat de … beach volley !

Dans le football hexagonal, c’est une nouvelle fois le PSG qui a marqué la semaine mais cette fois côté coulisses et presque comme prévu, serais-je tenté de dire (C.F. article). Après sa formidable qualification européenne, le retour sur terre a été très rude pour les joueurs de la capitale. En effet au-delà de la défaite logique à Bordeaux, notamment compte-tenu des efforts physiques et mentaux concédés à Londres, c’est l’aspect extra-sportif, qui interpelle. Tout a même commencé le soir même de la qualification européenne avec la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo aussi ridicule qu’inutile de Serge Aurier, le défenseur droit camerounais du PSG, qui ne participait pourtant pas à l’aventure pour cause de blessure, dans laquelle on le voit chanter, danser, fêter la victoire de ses coéquipiers mais surtout copieusement insulter l’arbitre international de la rencontre, le néerlandais M. Kuipers. Malgré ses excuses, le joueur a été convoqué par les instances de l’UEFA, qui ne plaisante pas avec ce genre de dérapage et qui a suspendu le joueur pour 3 rencontres. Ensuite, ce sont les membres du staff du club, joueurs, entraineurs et dirigeants (jusqu’au président) qui s’en sont pris aux instances dirigeantes du football français, qui leurs refusent un aménagement de leur calendrier afin de préparer au mieux leurs échéances européennes. Même si la frustration des parisiens est compréhensible, il faut bien comprendre que le football français ne tourne pas autour du PSG et que bouleverser tout un calendrier pour un club n’est pas si simple. Tant que l’on y est, pourquoi ne pas donner tout de suite aux parisiens les trois titres nationaux, afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur l’Europe. Et pour finir, il y a l’affaire Ibrahimovic ! Le joueur, en perte de vitesse et d’efficacité cette saison, à 33 ans passés, a tout simplement disjoncté dans les couloirs du stade Chaban-Delmas et devant les caméras de Canal Plus (personne ne nous fera croire qu’il ne savait pas qu’il était filmé). Pour une simple passe en retrait au gardien bordelais, non sanctionnée par le corps arbitral (autrement dit une action, finalement assez anodine), il a copieusement insulté (en anglais car ce monsieur après 3 ans de vie en France n’a toujours pas fait l’effort d’apprendre notre langue) les arbitres pour finalement s’en prendre à toute la France, la qualifiant de pays de m…, qui ne mérite pas le PSG. Evidemment ce dérapage a créé un véritable raz de marée médiatique jusqu’au plus haut sommet de l’état (Manuel Valls y allant de sa réaction). Evidemment car il s’agit de Zlatan et pas d’un vulgaire joueur de division inférieure. Car certains diront que des arbitres insultés, il y en a tous les week-ends sur tous les terrains amateurs de France, mais ce n’est pas une raison. Et surtout Zlatan est un personnage public, une icône pour de nombreux jeunes footballeurs, qui gagne une fortune en jouant au PSG. A ce titre, il n’a donc pas que des droits mais aussi et surtout des devoirs et l’image qu’il renvoie à ses fans est tout simplement déplorable, voire dangereuse pour les jeunes footballeurs les plus influençables. Sûrement conscient qu’il était allé trop loin, le joueur s’est, fait rarissime chez lui, très rapidement et à deux reprises excusé (jamais cependant envers les arbitres eux-mêmes) mais le mal était déjà fait. Alors, oui, il y la liberté d’expression ; oui, il y l’intimité du vestiaire (derrière laquelle s’est réfugiée Laurent Blanc), mais comme le dit le conseil national des arbitres : Trop, c’est trop ! Surtout que ce n’est pas une première, ni pour Zlatan, ni pour le PSG (souvenez-vous des déclarations fracassantes de Leonardo) et j’espère que cette fois le joueur sera justement sanctionné à la hauteur de son dérapage et que si, au final, la France reste pour lui un pays de m… et bien qu’il s’en aille ! Le géant suédois sera d’ailleurs convoqué par la commission de discipline le 09 avril, ainsi que Dimitri Payet, qui s’en est lui aussi pris assez vertement à l’arbitre de la rencontre OM-OL.

Comme la Ligue 1, ce n’est heureusement pas que le PSG, revenons sur les autres faits marquant de cette 29ème journée. Tout d’abord, l’ « olympico », le choc des olympiques entre l’OL et l’OM au vélodrome. Traditionnellement ces matchs entre olympiques sont toujours spectaculaires et généralement riches en but. Malgré le score final nul et vierge, cette 2de édition 2015 n’a pas dérogé à la règle. Intensité, spectacle, engagement et tension : tous les ingrédients d’un grand match, digne d’une rencontre de ligue des champions étaient réunis. Au-delà du but refusé aux marseillais et de la polémique qui a forcément suivi (faute ou non d’Ocampos, vidéo, …), force est de reconnaitre que l’OM aurait mérité un meilleur sort, tant la prestation de ces joueurs fut l’une, sinon la meilleure de cette saison. Mais les lyonnais ont parfaitement su contenir leurs adversaires du soir et auraient même pu réaliser le hold-up parfait, notamment en début de match par Lacazette ou en fin de match après l’expulsion de l’un des meilleurs joueurs sur le terrain, Jérémy Morel. Ce match nul, combiné à la défaite du PSG, n’apporte donc rien de nouveau en tête de la Ligue 1 qui reste toujours aussi indécise. Sur le potentiel pur, je pencherais pour un titre du PSG mais au vu de leur calendrier favorable, je pense que les jeunes lyonnais ont une belle carte à jouer, s’ils parviennent à maitriser leur stress au fil des matchs. Pour les marseillais, cela sera très compliqué et leur dernier espoir réside dans le classico qui aura lieu dans 15 jours et qui pourrait bien sceller tous leurs rêves. Pour terminer cette page Ligue 1, un mot sur les grandes difficultés du TFC, qui après une nouvelle défaite à Lens, s’englue un peu plus dans le bas du classement et n’a jamais été autant en danger de rejoindre l’échelon inférieur. Comme trop souvent dans ces situations, c’est l’entraineur, qui finit par payer les pots cassés et doit laisser sa place afin d’entrainer une réaction des joueurs. Est-ce que cela sera suffisant pour sauver le club ? Réponse dans 9 journées …

En ligue des champions, Monaco s’est fait très peur et est passé tout près d’une élimination pourtant improbable après leur brillante victoire 3-1 à l’Emirates Stadium il y a 15 jours. Défaits 2-0 par des gunners survoltés, l’ASM ne doit son salut qu’à la performance extraordinaire de son gardien, Subasic et au petit brin de réussite qui permet de transformer une soirée cauchemardesque en rêve improbable. Les monégasques rejoignent donc les parisiens pour offrir à la France 2 quarts de finalistes de ligue des champions pour la première depuis 2010. Les autres qualifiés sont l’Atlhetico de Madrid, qui a toujours autant de cœur et d’orgueil et dont il va falloir se méfier, la surprenante Juventus de Turin, qui s’impose facilement à Dortmund et renoue enfin avec son glorieux passé européen et le Barca, qui se défait sans trembler d’une équipe de Manchester City, qui se prépare à un grand chambardement cet été. Les quarts de finalistes (dont le tirage aura lieu ce jour à midi) de la compétition sont donc : 3 club espagnols : Real, Barca et Atlhetico, 2 clubs français : le PSG et Monaco auxquels s’ajoutent le Bayern Munich, le FC Porto et la Juventus de Turin. Signalons, comme il y a deux ans, l’absence de représentant du championnat le plus relevé au monde, la Premier League, aussi bien en Ligue des champions qu’en ligue Europa.

Dans les grands championnats européens, signalons que le Real Madrid a renoué avec la victoire en Ligua sans pour autant regagner le cœur de leurs exigeants supporters au point d’agacer fortement la star, Cristiano Ronaldo (dont le départ en fin de saison est, donc, une nouvelle fois évoquée) et d’obliger leur entraineur à laisser sur le banc la légende, San Iker Casillas, pris en grippe par les socios. De son côté, le Barca ne connait pas les mêmes problèmes et continue sa série de 9 victoires sur ses 10 derniers matchs. En Angleterre, Chelsea, malgré un nul à domicile face à Southampton reprend 6 points d’avance sur Manchester City, défait à Burnley et qui voit revenir dans ses rétroviseurs Arsenal, Manchester United et Liverpool, respectivement à 2, 3 et 4 points. En Allemagne, rien à signaler côté bavarois avec une nouvelle victoire 4-0 à Brême et un titre qui ne peut plus leur échapper. Dortmund avec 2 nuls consécutifs voit ses rêves de ligue des champions s’éloigner à grands pas. Enfin en Italie, la Juventus a désormais 14 points d’avance sur son premier poursuivant la Roma, qui va désormais devoir regarder derrière lui car, l’autre club de la capitale, la Lazio n’est plus qu’à un point de son rival et ennemi juré.

Pour terminer cette page football, signalons pêle-mêle que la France organisera la coupe du monde féminine 2019, le mondial 2022 au Qatar aura bien lieu en hiver (finale le 18 décembre) et que Fekir, après ses hésitations de la semaine passée a été sélectionné par Didier Deschamps pour honorer sa première sélection, tandis que Pogba, blessé 2 mois sera lui absent de cette sélection sans surprise en dehors du retour de Geoffrey Kondogbia, en grand forme avec son club, Monaco.

Dans le tournoi des 6 nations, le XV tricolore a enfin renoué avec le succès en s’imposant facilement face à de faibles italiens 29 à 0. Pourtant les italiens sortaient de deux matchs réussis, avec la victoire en Ecosse et la belle résistance offerte aux anglais à Twickenham (avec notamment 3 essais marqués). Malgré la victoire nette et sans bavure de nos bleus, je reste sceptique sur le potentiel réel de cette équipe. Le jeu français est encore perturbé par un grand nombre de fautes de mains, d’imprécisions et de choix tactiques et techniques contestables. Je trouve que cette équipe manque d’âme et de cohésion, ce qui peut s’expliquer par la part importante donné aux clubs du Top 14 dans l’Hexagone. En effet, la France a le championnat de rugby le plus relevé et le plus riche au monde et cela se fait, en partie, au détriment de l’équipe de France, contrairement aux nations du Sud et aux britanniques, qui privilégient les sélections nationales. Au final, ce match Italie-France était d’une grande pauvreté technique et d’un niveau parfois indigne du tournoi, surtout lorsqu'on le compare aux 2 autres matchs du week-end, Angleterre-Ecosse et Irlande-Pays de Galles, qui ont vu les deux équipes jouant à domicile s’imposer. Un mot d’ailleurs sur l’équipe d’Ecosse qui devrait finir ce tournoi avec la cuiller de bois et qui a pourtant livré une première période incroyable à Twickenham, avant de s’écrouler en seconde. Cette équipe jeune et qui commence à prendre le pli de la méthode Cotter pourrait bien être la surprise des prochaines éditions du tournoi des 6 nations, voire de la coupe du monde dans 6 mois. L’épilogue de ce tournoi des 6 nations aura lieu samedi prochain et quatre équipes, dont la France, peuvent encore s’imposer. Pour cela, il faudrait cependant que la France s’impose en Angleterre et qu’Irlandais et Gallois soient battus par les Ecossais et les Italiens. Ce scénario reste cependant très improbable et au final, il serait préférable pour les français qu’il ne se produise pas car joueurs et staff ont besoin d’une remise en question à 6 mois de la coupe du monde.

En sport d’hiver, ce sont les finales de la coupe du monde qui se sont jouées ou se jouent. En ski de fond, les lauréats des globes de cristal se nomment Martin Johnsrud Sundby, déjà vainqueur l’an dernier chez les garçons et la reine Marit Bjoergen, qui remporte au passage sa 93ème victoire en coupe du monde et son 4ème globe. Une fois de plus, les norvégiens auront donc survolé cette saison de ski de fond en remportant 5 des 6 globes en lice et en plaçant 4 garçons parmi les 7 premiers et surtout 6 filles aux 6 premières places.

En ski alpin, à Meribel, la remise des globes a également commencé avec ceux de la descente et du super-G homme, tous deux remportés par le norvégien Kjetil Jansrud, qui devrait cependant voir le gros globe lui échapper au profit de Marcel Hirscher. Chez les filles, c’est une fois de plus, la championne américaine Lindsey Vonn, qui est à l’honneur. En remportant à la fois la descente et le super-G, elle signe ses 66ème et 67ème victoires en coupe du monde et porte son total de « petits » globes à 15, dont 7 en descente et 5 en super-G, auxquels s’ajoutent ses 4 « gros » globes. Un palmarès hors-normes pour, sans aucun doute, la plus grande skieuse de l’histoire.

En Biathlon aussi, les finales se jouent à Khanty-Mansiysk (Russie). Martin Fourcade, après des mondiaux en demi-teinte, a rapidement remis les pendules à l’heure en contenant le russe Shipulin pour remporter le sprint et s’adjuger par la même occasion le petit globe de la compétition, son 14ème en carrière et le 4ème d’affilée en sprint. Il en a également profité pour s’assurer une confortable avance au général et ainsi remporter sauf catastrophe son 4ème « gros » consécutif. Dans un sport traditionnellement dominé par les biathlètes norvégiens, la carrière de Martin est exceptionnelle. Côté féminin, la lutte pour le « gros » globe et les 4 petits entre les 2 championnes dominantes de ces deux dernières années, Kaisa Mäkäräinen et Darya Domracheva, promet d’être intense et serrée jusqu’à la dernière épreuve.

En NBA, Golden State est la première équipe officiellement qualifiée pour les play-offs et continue de caracoler en tête de la conférence Ouest. LA conférence Ouest dans laquelle San Antonio et Oklahoma pourraient avoir des phases finales compliquées si elles se maintiennent à leurs 7ème et 8ème places actuelles. Bien malin serait celui qui pourrait dire aujourd’hui quel sera le représentant de l’Ouest en finale NBA cette année. A l’Est, beaucoup moins de suspense. Atlanta ne faiblit pas et devrait se qualifier en tête mais c’est bien Cleveland, qui fera figure d’épouvantail, sauf blessure. En dehors de ces 2 cadors, seuls Toronto et dans une moindre mesure Chicago peuvent espérer perturber le parcours des 2 leaders. Sur le plan individuel, la performance de la semaine est à mettre au crédit de la star montante de la ligue, Antonio Davis. Après s’être révélé aux championnats du monde l’an dernier, le joueur a frôlé le quadruple double avec 36 points, 14 rebonds, 7 passes et 9 contres, du jamais vu depuis 30 ans. A trois passes et un contre près, Davis aurait même pu devenir le quatrième joueur depuis 1985 à s'offrir un quadruple double après Alvin Robertson, Hakeem Olajuwon et David Robinson. Pour terminer cette page NBA, un mot sur Kobe Bryant, dont on évoque, à 37 ans, la possible retraite suite à sa nouvelle blessure longue durée. Que l’on n’aime ou pas ce joueur, qui a poussé à l’extrême les concepts d’individualisme et de starification chers à la NBA, sa carrière, intégralement menée aux Lakers (fait aujourd’hui rarissime) force le respect.

En Pro A, Strasbourg prend le large sur Nanterre après sa victoire ce week-end, la 10ème consécutive, conjuguée à la défaite du club francilien. De son côté Limoges s’accroche tant bien que mal aux deux leaders et creuse l’écart sur ses poursuivants. La lutte pour le titre entre les 3 ténors promet beaucoup de spectacle.

Dans les autres sports, en handball, Montpellier et le PSG continuent de truster les deux premières places en LNH même si Montpellier avec 3 points d’avance a encore des jokers et se trouve en ballotage favorable pour priver une fois de plus les favoris parisiens d’un titre national. En volley, Tours, avec une 5ème victoire consécutive se rapproche un peu plus des deux leaders cannois et parisiens, tous deux défaits ce week-end. Enfin en Formule 1, ce sont, logiquement, les deux flèches d’argent qui ont dominé le premier week-end de la saison en Australie, signant le premier et surement pas dernier doublé de la saison, Hamilton dominant son coéquipier Rosberg. La lutte entre les deux pilotes promet d’être intense et tendue tout au long de la saison. Derrière les deux intouchables, ce sont la Ferrari de Vettel et la Williams de Massa, qui ont su le mieux tirer leurs épingles du jeu.

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